L’achigan est très agressif et se nourrit de poissons comme les perchaudes et les crapets ou encore les grenouilles. «C’est bien simple, dès que l’achigan aperçoit une espèce vivante plus petite, il va l’attaquer pour se nourrir», de dire Jean-Martin Landry.
L’achigan à grande bouche va se tenir dans le même habitat que le brochet, c’est-à-dire les baies chaudes avec des nénuphars ou dans les herbiers en eau tranquille. Notre spécialiste de l’achigan a pêché sur le lac des Deux Montagnes à plusieurs reprises et selon lui parmi les endroits de prédilection pour l’achigan à grande bouche, il faut explorer la baie de Carillon et la baie du Fer à Cheval.
La population de l’achigan à petite bouche est beaucoup plus nombreuse et on peut les découvrir un peu partout sur le lac, là où il y a de l’eau fraîche et où il y a du courant. Dans la rivière des Mille Îles, les achigans à petite bouche s’y trouvent aussi en grande quantité. «La rivière n’est pas creuse. Il faut essayer de trouver les fosses. Ça prend un sonar. Pour le lac des Deux Montagnes, il y a beaucoup de hauts fonds et beaucoup d’endroits où il y a 40 ou 50 pieds d’eau.»
Leurres
Il y a plusieurs techniques pour pêcher l’achigan. On peut pêcher à la traîne derrière le bateau, mais surtout au lancer sur les bords de rive. Pour attraper l’achigan, le pêcheur averti va utiliser un poisson nageur avec une couleur très voyante ou dorée ou orange. «Quand il fait soleil, mentionne Jean-Martin, on va prendre un leurre qui va réfléchir la lumière avec un prisme à l’intérieur du poisson nageur. Quand il va faire un temps nuageux ou pluvieux, on va prendre un leurre avec des couleurs qui vont être plus voyantes et non réfléchissantes. On parle des couleurs orange, chartreuse, blanche ou verte avec lignes noires.»
Pour les fonds, le pêcheur peut utiliser des tubes ou des leurres de caoutchouc avec une tête de jig qui vient s’introduire à l’intérieur du tube. Il estime que ça prend une bonne canne à pêche pour bien ferrer un poisson comme l’achigan. Pour lui, il vaut mieux se procurer des cannes qui sont fabriquées spécifiquement soit pour la jig, le poisson nageur ou pour la pêche à la surface. Certaines cannes sont plus sensibles qu’une canne conventionnelle.
Combatif
«Le plus combatif des deux espèces d’achigan, c’est définitivement l’achigan à petite bouche. Dès que vous sentez les belles sensations au bout de la ligne, il faut être poli et ne pas précipiter son arrivée dans votre embarcation. Si tu veux le sortir trop rapidement, il va avoir tendance à se décrocher de l’appât.» 
Le poisson peut aussi profiter du courant pour vous donner un peu de misère. En même temps, il ne faut pas faire un long combat parce que ses nageoires vont se remplir de sang et vous ne pourrez faire de remise à l’eau. On parle d’une moyenne de sortie de l’eau jusqu’à trois minutes.
Avez-vous hâte de pêcher l’achigan? Jean-Martin Landry a vu des spécimens d’achigans à grande bouche jusqu’à six livres dans le lac des Deux Montagnes et ceux à petite bouche peuvent aller jusqu’à 4 ou 5 livres.

Lac des Deux Montagnes: L’achigan livre un bon combat à l’amateur de pêche

Il y avait toute une fête récemment à l’abbaye d’Oka alors que plus de 400 personnes s’y étaient réunies pour célébrer le 1er anniversaire des Sentiers de l’abbaye d’Oka. Aménagés officiellement depuis l’an passé, ces sentiers attirent de nombreux touristes hiver comme été, et ce, grâce au travail de bénévoles qui y investissent leur temps sans compter.
À la tête de ce regroupement se retrouvent des passionnés du vélo de montagne, de raquette et de vélo à pneus surdimensionnés aussi appelés «fatbike», dont Jean-Charles Masson, Martin Lemire, Lévis Castonguay, François Prud’homme et Martin Trottier font partie. Ces bénévoles okois venaient autrefois se promener sur les sentiers situés à l’arrière de l’abbaye d’Oka et maintenant ils le font de façon plus officielle depuis qu’ils se sont manifestés auprès de la Corporation de l’Abbaye d’Oka.
«Nous venions ici depuis au moins six ans. C’est comme ça que nous nous sommes rencontrés et que nous avons décidé d’unir nos forces pour aménager des sentiers de vélos de montagne de divers niveaux de difficulté, ensemble», explique Martin Trottier.
Et c’est par l’entremise du maire de la municipalité d’Oka et également président de la Corporation de l’Abbaye d’Oka, Pascal Quevillon, qu’a été officialisé leur projet. «Je n’ai, en fait, qu’ouvert la porte à ce projet en en parlant au directeur de la Corporation, Luc St-Pierre», précise Pascal Quevillon.
Et il se dit heureux aujourd’hui de l’intégration de ce groupe à la structure organisationnelle de la Corporation de l’Abbaye d’Oka. «Depuis 2015, de plus en plus de gens s’impliquent ici bénévolement, ce qui fait que l’abbaye retrouve sa vocation communautaire d’antan», explique le maire.
Touristes
Situés au nord et au sud de l’abbaye, les Sentiers de l’abbaye d’Oka permettent aux amateurs de vélo de montagne de parcourir 38 kilomètres de piste allant de débutant à des niveaux plus avancés. L’hiver, les amateurs de raquettes et devélo à pneus surdimensionnés peuvent s’y amuser sur une dizaine de kilomètres. Ce réseau a enregistré des taux de fréquentation allant jusqu’à 60 passages à l’heure, soit 1 000 par fin de semaine.
 
Proximité et gratuité
Des chemins qui plaisent aussi aux cyclistes comme le Lavallois Gilles Lalonde. «J’apprécie les sentiers vallonneux et ici, je suis servi. Autrefois, je devais aller jusqu’à Burke (Vermont) aux États-Unis, pour en trouver de cet acabit», a commenté le sportif de Laval.
Il en va de même pour les Eustachois Mélanie Drouin et Francis Vanier, qui étaient aussi de la célébration avec leurs deux enfants de 10 et 7 ans, Léa et Thomas. «Nous aimons venir ici notamment parce que l’accès aux sentiers est gratuit et que le site est près de chez nous. C’est également un bel endroit pour initier nos jeunes au vélo de montagne. Il y a des pistes qui sont plus faciles et cela facilite leur apprentissage», explique Mélanie Drouin.
«Ici, les sentiers sont vraiment &#8220;matures&#8221;. On sent l’expérience des bénévoles et le temps qu’ils y consacrent pour bien entretenir la place. Les sentiers sont vraiment bien tapés», de conclure Francis Vanier.

Un premier anniversaire pour les Sentiers de l’Abbaye d’Oka

Le 28 mai prochain se tiendra la 4e édition du Défi Cyclo-myélome. L’activité de vélo consistera à parcourir 85 km en boucle afin d’amasser des fonds pour la recherche fondamentale sur le myélome multiple, ce cancer mortel méconnu et de cause inconnue.
Le départ aura lieu à 10 h, et se fera à partir de la Cabane à sucre Lalande, à Saint-Eustache, vers Mirabel, Lachute, Oka, avec un retour sur Saint-Eustache. Après l’activité, les participants et leurs proches sont conviés à un cocktail vers 17 h, suivi d’un méchoui qui sera servi à la Cabane à sucre Lalande.
Francine Ducas et Maryse Bouchard, toutes deux atteintes du myélome multiple, sont les grandes initiatrices du Défi Cyclo-myélome. L’aventure a débuté en 2013. D’une année sur l’autre, le défi remporte un succès toujours plus important. Elles sont soutenues par une équipe médicale composée d’hématooncologues et d’infirmières de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, dont le Dr Leblanc qui participera également au défi.
L’année dernière, une autre patiente vivant avec le myélome multiple, Mélanie St-Jacques, de Saint-Eustache, s’est jointe à Francine et Maryse, à titre d’organisatrice. Elle relèvera pour la deuxième année consécutive le Défi Cyclo-myélome.
«Nous sommes animées par le même désir, soit de contribuer activement à sensibiliser les gens à ce type de cancer et à soutenir la Chaire de recherche Myélome Canada», souligne Maryse Bouchard.
Francine, Maryse, Mélanie et quelques autres personnes vivant avec ce cancer seront accompagnées d’une centaine de cyclistes, qui tout comme elles, participent à amasser des fonds pour atteindre et peut-être dépasser leur objectif financier de 40 000 $. Les profits amassés iront à la Chaire Myélome Canada sur le myélome multiple de l’Université de Montréal, à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Pour participer au défi ou verser un don, visitez le site Internet du Défi Cyclo-myélome. «Bien sûr, notre objectif est d’enrayer ce cancer un jour. Mais nous désirons également rendre hommage aux personnes qui le combattent, aux chercheurs qui tentent de le démasquer ainsi qu’à ceux qui participent au mieux-être des personnes atteintes», tient à souligner Francine Ducas.
La Chaire Myélome Canada permet d’appuyer la Banque de cellules de myélome multiple, afin de faciliter la recherche fondamentale sur cette maladie. Le site Internet Chaire Myélome Canada est disponible afin d’obtenir de l’information en temps réel sur la maladie.