Texte: Kim Nunès
Le comité organisateur des Jeux du Québec de Saint-Jérôme/Mirabel pourra compter sur une présidente d’honneur impliquée en la personne de Sylvie Fréchette pour que la 52e Finale d’hiver des Jeux ait lieu chez nous, en 2017.
Les maires de Saint-Jérôme et Mirabel, Stéphane Maher et Jean Bouchard, étaient particulièrement fiers d’annoncer l’implication de la double médaillée olympique en nage synchronisée au sein du comité. À peine annoncée, elle semblait déjà avoir mis sa contribution au profit du projet. «Elle a eu un flash extraordinaire pour la présentation, flash que je ne dévoilerai pas, mais je sais que lorsque l’on fera la présentation avec cette idée‑là, les juges du comité de sélection seront emballés. Je suis convaincu qu’on va obtenir les Jeux du Québec grâce à l’enthousiasme de Sylvie Fréchette. C’est une femme très impliquée auprès des jeunes. Moi, je l’appelle Superwoman», a mentionné M. Maher.
La fondatrice du Club Neptune synchro était visiblement touchée de recevoir le titre de présidente d’honneur. Pour elle, «les Jeux du Québec, c’est la première étape pour un enfant de vivre un rêve. C’est la première étape pour un parent de réaliser ce qu’est encourager un enfant. C’est également une étape importante pour une communauté que d’accueillir le reste de la province chez soi, avec fierté», a‑t‑elle indiqué.
«Rêver à des installations meilleures»
Comme le point de presse avait lieu à la piscine du Centre sportif de la polyvalente Saint-Jérôme, Sylvie Fréchette n’a pu s’empêcher de parler des piètres installations sportives du territoire. «Utilisons les Jeux du Québec pour rêver à des installations meilleures», a-t-elle dit. Cette phrase a tôt fait de recueillir des applaudissements et plusieurs rires.
Celle qui a été sacrée championne canadienne dans sa discipline à dix reprises, a également parlé de la réalité des jeunes athlètes sportives – et de leurs parents – qui doivent se lever très tôt durant la semaine pour pouvoir s’entraîner dès 6 h. Heureusement, les écoles que fréquentent ces jeunes participent à l’émancipation de leur talent. «On a réussi à initier un programme de sport-études. Il n’est pas encore officiel pour la Commission scolaire, mais on a parlé aux directeurs d’écoles et ils sont d’accord avec l’entraînement, mais il n’y a pas de transport. Ce sont les parents qui doivent voyager leurs enfants.»
Les députés de Saint-Jérôme et de Mirabel étaient présents et chacun d’eux a manifesté son soutien au comité organisateur et son désir de mettre l’épaule à la roue. Avec l’appui du milieu et une femme comme Sylvie Fréchette à la tête du comité organisateur, toutes les conditions semblent gagnantes selon les maires de Saint-Jérôme et Mirabel pour que les Jeux d’hiver de 2017 se déroulent au cœur des Laurentides.

Et cette fin de semaine a bien mal commencé, les Eustachois subissant une défaite de 4‑2, le samedi 20 septembre, lors de leur passage dans la région du Lac  Saint-Louis. Les Vikings n’ont jamais été dans le match, puisqu’ils tiraient de l’arrière 0‑4 à la 3e minute de jeu de la 2e période. Ce 4e but des Lions a même obligé Francis Leclerc, qui avait accordé 4 buts sur 9 lancers, à céder sa place à Samuel Gagnon.
De retour à l’aréna Florian-Guindon le lendemain, les Vikings ont vu les Commandeurs de Lévis prendre les devants 4‑1 en 2e période, après une 1re période sans but. Le reste du match n’a été que formalité par après, les 2 équipes s’échangeant chacune 2 buts pour un résultat final de 6‑3 en faveur des visiteurs.
Les Vikings pourront compter sur quatre jeunes Eustachois dans leur formation cette saison, avec Jérémy Dumoulin, Simon Lafrance, Zackary St‑Surin (qui n’est pas de Sainte-Anne-des-Plaines) et Lucas Thierus.
Les matchs à venir
&#8211; Le vendredi 26 septembre, 19 h 15: Châteauguau c. Saint-Eustache
&#8211; Le dimanche 28 septembre, 14 h: Saint-Eustache c. Gatineau
&#8211; Le vendredi 3 octobre, 19 h: Saint-Eustache c. Magog
&#8211; Le samedi 4 octobre, 19 h 15: Coll. Notre-Dame c. Saint-Eustache
&#8211; Le mercredi 8 octobre, 19 h 15: Antoine-Girouard c. Saint-Eustache
&#8211; Le vendredi 10 octobre, 19 h 15: Laval-Montréal c. Saint-Eustache
&#8211; Le mercredi 15 octobre, 19 h 30: Saint-Eustache c. Laval-Montréal
&#8211; Le dimanche 19 octobre, 13 h 30: Saint-Eustache c. Coll. Esther-Blondin
&#8211; Le vendredi 24 octobre, 19 h 15: Coll. Esther-Blondin c. Saint-Eustache
&#8211; Le samedi 25 octobre, 14 h 15: Gatineau c. Saint-Eustache
&#8211; Le vendredi 31 octobre, 19 h 15: Sém. Saint-François c. Saint-Eustache
Note: Les matchs locaux des Vikings sont disputés à l’aréna Florian-Guindon du complexe Walter-Buswell, 220, boulevard Arthur-Sauvé, Saint‑Eustache.

Les Vikings font chou blanc

«C’est ma meilleure performance depuis que je suis en boxe professionnelle. Poulin frappait fort au début. Je l’ai laissé s’épuiser. Je voyais qu’il n’avait pas un bon cardio. Je l’ai ébranlé au troisième round et j’ai terminé le combat très fort.»
Voilà les commentaires de Michel Tsalla recueillis par L’ÉVEIL au lendemain de son combat. Il était tellement heureux puisqu’il y a déjà un match revanche contre Poulin dans l’air. «Le promoteur Yvon Michel est venu me voir pour me dire que nous avons fait le meilleur combat de la soirée, et qu’il allait demander au clan de Poulin s’il y a un intérêt pour un match revanche.»
Jan Michael Poulin, de Terrebonne, en était à son premier combat professionnel. Même s’il est âgé de 31 ans, on lui prédit un bel avenir à cause de sa puissance. Se défaire de Tsalla ne devait être qu’une formalité. Dès le début du combat, Poulin a réussi à placer quelques puissantes mains gauches au visage de Tsalla. Le favori gardait ses mains basses tellement il semblait confiant tandis que Tsalla se protégeait bien défensivement et répliquait.
Dans ce combat de quatre rounds, les juges ont accordé les deux premiers rounds à Poulin. Mais, dès le troisième, le vent a changé de bord alors que Tsalla a réussi à mettre Poulin sur les talons. Ce dernier a considérablement ralenti, mais les échanges étaient furieux. C’est devenu une guerre de rue. Tsalla était bien fier de lui à la fin de ce round lorsque la cloche a sonné.
«Je dois avouer que j’entendais près du ring le commentateur de la télévision qui disait de belles choses sur moi et ça m’encourageait», de dire Michel Tsalla, qui a encore tout donné au quatrième assaut pour avoir le meilleur sur son adversaire. D’ailleurs, lorsque le dernier son de cloche s’est fait entendre, le commentateur de TVA Sports, Bernard Barré, a dit qu’il s’agissait de «l’un des meilleurs combats de 4 rounds présentés à Montréal».
Il est à noter que lors de son combat précédent, en août dernier, contre David Théroux lors d’un autre gala Rapides et Dangereux organisé par le Groupe Yvon Michel et Interbox, Michel Tsalla avait subi la défaite. Toutefois, Tsalla avait tenu le coup jusqu’à la fin malgré la mitraille d’un boxeur plus talentueux. Ce combat avait également reçu la mention du combat de la soirée et c’est ainsi que Tsalla avait mérité une autre invitation du promoteur Yvon Michel.
«Je suis prêt n’importe quand à reprendre le combat contre Poulin. Je suis en excellente forme. Je n’ai aucune pression, car c’est Poulin qui devait être le gagnant. Je l’ai presque mis K.O. S’il veut avoir une revanche, je vais commencer ce combat encore plus fort», a indiqué l’Eustachois.
Rappelons que Michel Tsalla se retrouve avec une fiche d’une victoire, huit défaites et deux verdicts nuls. Il ne s’en fait pas avec cette fiche négative, car l’important pour lui, c’est de donner le meilleur de lui-même et de livrer de bons combats aux amateurs de boxe. Son statut de dur combattant est maintenant établi sur la scène de la boxe québécoise.

Jeux du Québec de 2017