Des rencontres se multiplient avec le Conseil des préfets et des élus des Laurentides (CPERL) pour concrétiser cette initiative en hommage à celui qui a mis la mobilité active au centre des priorités de la municipalité.



« La Ville de Mirabel envisage de déposer sa candidature pour accueillir les Jeux du Canada d’hiver en 2031. Ce projet, qui tenait à cœur à notre ancien maire Patrick Charbonneau, représente une occasion exceptionnelle de rayonnement et de retombées positives pour notre communauté et l’ensemble de la région&nbsp;», déclare le maire par intérim François Bélanger.



Mais cette aventure ne peut se concrétiser sans la participation des autres villes des Basses-Laurentides. Avec ses terres agricoles, Mirabel n’a pas les montagnes nécessaires pour accueillir à elle seule des compétitions d’une telle envergure. M. Bélanger explique la stratégie&nbsp;: «&nbsp;En collaboration avec les villes et MRC des Laurentides, nous entamerons déjà une série d’études des sites sportifs et non sportifs nécessaires en vue des prochaines étapes demandées, ce qui sera de plus, un avantage pour l’organisation future d’événements d’envergure. Comme le dit si bien l’adage : « Si la montagne ne vient pas à toi, va à la montagne. » C’est dans cet esprit d’initiative et de mobilisation que nous souhaitons aller de l’avant. Ce projet nous permettra d’établir des bases solides de concertation régionale pour l’avenir.&nbsp;»



De son côté, Jean-Denis Garon salue cette initiative très importante dans le parcours sportif de milliers de jeunes athlètes : « Mirabel est un endroit fantastique pour le plein air, pour le sport, pour le ski. Ça s’appelle ‘les Jeux du Canada’, mais il faut comprendre que c’est une vitrine pancanadienne et mondiale. Les athlètes qui vont aux Jeux du Canada, ça sera les athlètes qui vont être dans les équipes olympiques, dans les équipes des championnats mondiaux. C’est une vitrine pour faire connaître tous les atouts qu’on a ici. »



Il poursuit en partageant quelques réflexions sur l’origine du projet et l’avenir du Québec. « C’est un projet qui était cher à Patrick Charbonneau. C’est à lui que je pense en appuyant ce projet-là. L’autre candidature sera sans doute Saguenay. On leur souhaite la meilleure des chances. » Cette candidature s’inscrit dans la volonté de faire rayonner Mirabel et l’ensemble des Basses-Laurentides sur la scène nationale.



Avec tout le développement économique, culturel, sportif dans la région, avec les infrastructures actuelles et à venir, le maire de Mirabel se dit confiant&nbsp;: «&nbsp;Alors que Blainville accueillera les Jeux du Québec en 2026, la suite logique serait que Mirabel, soutenue par les villes de la région, soit l’hôte des Jeux du Canada en 2031. »

Après avoir égalisé les chances lors de chaque victoire de leur adversaire, les Hawks de Mirabel espéraient sortir en force devant leur partisan. L’Xtreme de Shawinigan arrivait toutefois avec le couteau entre les dents en ayant toujours gagné la première rencontre à Mirabel et à domicile.



Vu l’engouement pour l’événement, l’organisation des Hawks avait décidé d’agir autrement pour la vente des billets. L’admission générale ne serait disponible qu’à l’entrée en mode premier arrivé, premier servi, tandis que l’espace entre les deux surfaces de jeu serait pour des places debout disponibles sur réservation afin d’augmenter la capacité du complexe HBLL. Des festivités d’après-match ont également été organisées avec un DJ et des signatures d’autographes par les joueurs.



La troupe de Jean-François Thibodeau et son joueur étoile Tommy Bouffard savait qu’un joueur adverse était tout feu tout flamme durant cette série. Shawn Element cumulait d’ailleurs 12&nbsp;buts en 8&nbsp;rencontres éliminatoires cette année. Il fallait trouver un moyen de le neutraliser. Il n’avait pas joué tous les matchs de la saison, mais il avait conservé une moyenne de 2,77&nbsp;points par match comparable à celle de Tommy Bouffard à 2,79.



<h2>Un match électrisant</h2>



Lors de la première période, les visiteurs ont pris les devants&nbsp;1-0. Le capitaine Gaël Mukeba Lubwele a égalisé le match en début de deuxième lors d’un avantage numérique, mais Shawn Element a redonné l’avantage à son équipe quelques secondes plus tard. Il a ensuite servi une passe sur le troisième but qui éloignait les Hawks du titre de champions qu’ils avaient échappé l’an dernier également.



Maxime St-Cyr a redonné un espoir à son équipe sur un deuxième avantage numérique, mais encore une fois, Shawn Element a répliqué rapidement avec son deuxième de la rencontre. En retard 4-2 au deuxième entracte, même si les choses peuvent changer rapidement au hockey-balle, les Hawks devaient tout donner.



Les espoirs se sont assombris alors que le tour du chapeau du joueur étoile adverse a coupé les ailes à l’équipe locale. Un deuxième but à moins de cinq minutes de la fin est venu confirmer le verdict. Malgré le treizième but de Bouffard en série cette année, il était trop tard pour son équipe pour remonter la pente.



<h2>L’autre déception</h2>



En plus de subir la défaite à domicile lors d’un match ultime, tout l’amphithéâtre a eu le souffle coupé en fin de troisième alors que Maxime St-Cyr s’est fait projeter sur la bande et n’a pas su se relever. Sa conjointe a d’ailleurs partagé un message émotif sur les réseaux sociaux après la rencontre avec une photo du joueur sur une civière, dans une ambulance&nbsp;: « Que ce soit dans la ligue nationale OU dans une ligue de garage, que ce soit ton travail OU une activité, que ce soit intentionnel ou PAS (j’espère), le sport c’est pour le plaisir, que ce soit contact OU PAS. Voir son père et son conjoint dans cet état, ça fait mal. Soyez prudent, vous avez le contrôle de vos souliers et de vos actes. »



Dans une mise à jour, le lendemain, elle indiquait qu’une dizaine de points de suture avaient été nécessaires pour le coude et que les rayons X avaient confirmé que c’était ligamentaire/musculo-squelettique au niveau de l’omoplate et qu’ils attendaient encore des résultats pour une fracture du coude. Arrêt de travail et beaucoup de physio pour celui qui avait disputé tous les matchs de la saison et produisait deux points par match en série.



<h2>La séquence et l’espoir</h2>



C’est la deuxième année que les Hawks de Mirabel se rendent en finale sans pouvoir se mettre la coupe aux lèvres. Même si la troupe de Jean-François espérait s’inspirer des Panthers de la Floride qui ont gagné le championnat après avoir accédé à la finale la saison précédente, ils n’ont pas réussi à freiner l’élan de Shawn Element et ses acolytes. Il a d’ailleurs été nommé joueur le plus utile à son équipe lors des séries.



Malgré tout, les Hawks peuvent se féliciter d’avoir offert un tel spectacle à leurs partisans. La difficulté à trouver un stationnement les soirs de match est un heureux problème. « Avec l’équipe qu’on a, on a plus l’habitude de voir l’équipe adverse s’adapter à nous que nous s’adapter à eux », partageait le directeur général des Hawks Patrick Bélanger avant la finale. L’équipe espère évidemment revenir en force l’an prochain et imposer leur rythme dans ce sport intense et de plus en plus populaire.

Hawks de Mirabel: Un match ultime à couper le souffle

Ils en sont repartis avec 30 médailles, deux bannières de l’éthique sportive, et une tonne de souvenirs. Retour sur la performance de la délégation, tenue du 25 juillet au 2 août à Trois-Rivières.



« On a été bien accueillis. Il y avait beaucoup de bénévoles, ce qui a facilité la tâche. L’organisation était prête à nous recevoir. Il y a eu quelques ajustements à faire en début de semaine, mais dans l’ensemble, ça s’est très bien passé », témoigne Alexandre Savoie, chef de mission.



Difficile de parler des Jeux sans mentionner Élodie Bédard (Rosemère) et Guillaume Jacob Cayer (Mont-Laurier). La première, cycliste U15, a remporté quatre médailles d’or en autant d’épreuves individuelles : contre-la-montre, sprint, critérium et course sur route. En plus de dominer sa discipline, elle a été désignée porte-drapeau de la cérémonie de clôture. « Quatre médailles d’or dans quatre épreuves… Pour nous, ce n’était même pas un questionnement : c’était elle, notre porte-drapeau », dit Alexandre Savoie.



Le second, en paranatation, a littéralement réécrit les livres des records. Guillaume Jacob Cayer a décroché lui aussi quatre médailles d’or, toutes accompagnées de records des Jeux du Québec, notamment au 100 m nage libre et 50 m dos.



<h2>Des sports d’équipe solides</h2>



Le baseball masculin a offert l’une des plus belles histoires des jeux : une médaille d’or acquise à l’issue d’un match enlevant contre Lanaudière, remporté 8 à 7. Même sort glorieux pour le volleyball masculin, qui a su rebondir après un départ difficile pour atteindre les sommets. « Gagner l’or en sport d’équipe, c’est vraiment pas évident. C’est une fierté, et on doit le souligner », renchérit le chef de mission.



En golf, les Laurentides ont dominé les tableaux avec six médailles, dont trois d’or. Jérémie Hébert (Lorraine), Anthony Pellerin (Saint-Eustache), Mylee Murillo Beaudoin (Saint-Jérôme) et Laurianne Payer (Bois-des-Filion) ont tous contribué à cette razzia. La région a d’ailleurs terminé première au classement général du golf.



Avec 10 médailles récoltées (4 or, 3 argent, 3 bronze) et plusieurs top 5, l’athlétisme reste un bastion fort des Laurentides. Zarah Elmoussawi (Rosemère), disque; Maeva Naranin (Sainte-Thérèse), javelot; Frédéric Lévesque (Mirabel), saut à la perche; et Léo Choinière-Longpré (Deux-Montagnes), 2000 m steeple ont tous gravi la plus haute marche du podium.



« Les jeunes étaient très motivés, très prêts. C’est le sport où on est allés chercher le plus de médailles », ajoute M. Savoie.



<h2>Deux athlètes de Mirabel s’illustrent</h2>



Mention spéciale à Romain Léger (Mirabel), qui a décroché une médaille de bronze au triple saut et terminé 4e au saut en hauteur. Frédéric Lévesque, quant à lui, a ajouté une deuxième médaille à sa récolte avec le relais 4&#215;400 m masculin, également médaillé de bronze.



En plus de ses 30 médailles (17 d’or, 7 d’argent et 6 de bronze), la délégation s’est aussi mérité deux bannières de l’éthique en loisir et en sport, remises à l’équipe de soccer féminin et au volleyball de plage masculin pour leur comportement exemplaire sur le terrain.



« Notre objectif, c’était que chaque athlète vive une expérience marquante, peu importe le résultat. Le sourire sur leur visage au retour nous dit que c’est mission accomplie », résume Alexandre Savoie.



Il note également que la délégation était plus jeune qu’à l’habitude : « On savait qu’on n’allait pas viser un top 3 cette fois, mais les jeunes ont livré. Trente médailles, on est très satisfaits. »



<h2>En route vers Blainville</h2>



Alors que les valises sont à peine défaites, l’organisation se tourne déjà vers la 60e Finale des Jeux du Québec, qui se tiendra en 2026 à Blainville. « Dans 206 jours, on sera là. C’est chez nous. Il y aura plus de pression, c’est sûr, mais les sports d’hiver, c’est notre domaine. On a hâte », affirme Alexandre Savoie.

Jeux du Canada : En mémoire d’un maire visionnaire