En entendant la nomenclature des résultats des autres athlètes en nomination dans la catégorie Athlète de niveau national, le judoka de Deux-Montagnes s’est mis à douter en ses chances de recevoir la distinction, et ce, malgré son titre de champion canadien junior de 2014 et sa médaille de bronze chez les seniors.
«C’est sûr que c’est tout un honneur, a d’entrée de jeu admis Cantin. Il y a tellement de bons athlètes dans la région. Pour être honnête, je ne croyais pas en mes chances quand j’ai vu les résultats des autres finalistes. Ce genre de prix permet de croire encore plus en tes moyens et me permettra de pousser encore plus.»
Combattant chez les moins de 73 kilos, Cantin, qui revient tout juste des Championnats canadiens 2015, où il s’est incliné en finale devant Patrick Gagné, entend bien faire sa place sur la scène internationale.
«Il y a une porte d’ouverte pour se qualifier en vue des Championnats du monde et des Jeux olympiques chez les moins de 73 kg, a-t-il indiqué. Il n’y a pas de judoka établi qui domine cette catégorie de poids présentement. Je vais faire de mon mieux pour m’imposer.»
Annie Mercure, bénévole de l’année
Il n’y a pas que les athlètes qui étaient honorés lors de ce Gala, puisque les intervenants ont également leur mot à dire dans les succès du développement sportif de la région.
Bénévole depuis plusieurs années au sein du Club aquatique Saint-Eustache (CASE), Annie Mercure s’est vu octroyer le titre de bénévole de l’année. Le CASE avait soumis sa candidature sans lui en faire part, et ce n’est qu’une fois en nomination qu’elle a appris la nouvelle.
«C’est de la belle reconnaissance et c’est une belle surprise, a-t-elle admis. Oui, je donne de mon temps, mais pas autant que d’autres. Quand je vois quelqu’un mériter ce genre de prix, je n’ai pas l’impression de leur arriver à la cheville.»
Annie Mercure a commencé à s’impliquer auprès des maîtres nageurs en 1998 avant de s’impliquer auprès des jeunes quand ses enfants nageaient pour le CASE. Elle a été quatre ans au conseil d’administration. Même si elle a quitté le conseil d’administration il y a deux ans, elle continue de s’impliquer auprès du CASE, un club qui lui tient à cœur.
«En m’impliquant auprès des jeunes, ça m’a permis d’accompagner mes trois enfants qui nageaient et de donner un peu de mon temps», a souligné la lauréate.
Un retour
Il s’agissait du premier Gala Excellence sportive des Laurentides, organisé par le Conseil de développement de l’excellence sportive des Laurentides (CDESL) en collaboration avec le Fonds d’athlète des Laurentides.
C’est en quelque sorte un retour pour une soirée de ce type alors que Loisirs Laurentides chapeautait un gala de ce genre il y a quelques années, mais avait dû y mettre un terme.