De passage dans les locaux de L’ÉVEIL, juste avant la période des Fêtes (l’entrevue intégrale est d’ailleurs disponible sur [leveil.com]), Marie-Ève disait espérer disputer ce combat déjà reporté à sept reprises en raison de la pandémie de COVID-19. Son souhait est donc réalisé. Invaincue en 17 combats professionnels, celle qui, en plus de la boxe, est aussi 5e dan au karaté et adepte de kickboxing, affirmait alors être prête à faire face à l’adversité.
«La dernière année fut difficile pour mes entraîneurs et moi, et ce, physiquement et mentalement, puisque je n’ai pas de demi-mesure. Je ne connais pas ça! Il a donc fallu gérer pour ne pas aller dans le surentraînement», explique Marie-Ève, consciente que son adversaire, le 5 mars, en sera une de taille.
«Pour moi, ce combat-là est l’accomplissement ultime de ma carrière, ce dont j’ai toujours rêvé. Ce combat-là est à ma portée et c’est moi qui soulèverai les quatre ceintures en jeu! Mon état d’esprit est très bon, j’ai très hâte de monter dans le ring».
Une victoire de Marie-Ève contre Claressa Shields lui ouvrirait grandes les portes des réseaux de télé américains et de bourses beaucoup plus lucratives. Ce sera certainement une motivation de plus pour la boxeuse eustachoise lorsqu’elle mettra les pieds dans l’arène.
Éthique de travail
Sa domination dans le ring depuis le début de sa carrière pro, mais même avant chez les amateurs, Marie-Ève l’explique par son éthique de travail. Cet aspect lui aura certainement servi à l’approche du combat le plus déterminant de sa carrière.
«C’est inconcevable pour moi d’arriver au gymnase et de ne pas être prête à 100%, dit-elle. C’est inconcevable de ne pas faire les sacrifices. La vie d’un boxeur, c’est difficile, mais pour moi, cette discipline dont je fais preuve dans le ring et à l’extérieur de celui-ci fait en sorte que je suis la boxeuse dominante que je suis aujourd’hui.»
Le combat est disponible sur la télé à la carte.
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