Ce sont 88 jeunes qui ont pu profiter des enseignements du triple médaillé olympique et six fois champion du monde le week-end dernier au Sommet Saint-Sauveur. Le plus grand skieur de bosses de tous les temps a partagé sa passion contagieuse, ses trucs et conseils avec les jeunes skieurs.



« Quand j’étais jeune, j’attendais impatiemment le moment où mes idoles venaient skier dans une Coupe du monde chez nous. Ça me donnait l’occasion de les voir de près et de leur parler. J’ai toujours observé comment les meilleurs se préparaient pour leurs événements, analysé leurs virages et leurs sauts. J’ai pris le meilleur de chacun de ces skieurs et c’est comme ça que je suis devenu champion olympique et de la Coupe du monde. C’est maintenant à mon tour de redonner aux jeunes », explique Mikaël Kingsbury.



« Je suis très satisfait de cette première édition. J’étais entouré d’une équipe d’entraîneurs incroyable et les skieurs ont pu apprendre des meilleurs, tout en éprouvant du plaisir. C’était notre objectif avec ce camp et j’espère avoir motivé les jeunes à poursuivre leur progression », d’ajouter celui-ci



Mikaël était entouré de ses anciens coéquipiers Marc-Antoine Gagnon, Audrey Robichaud, Simon Lemieux, PO Gagné, Gabriel Cloutier et des actuels athlètes de Freestyle Canada Gabriel Dufresne et Valérie Gilbert. Un groupe d’entraîneurs expérimentés complétait le groupe : Michel Hamelin, Guillaume Turgeon, Vincent Sigouin et Jérémie Forget.



<h2>Partenariat avec Desjardins</h2>



Cette première édition du camp de ski de bosses a été rendue possible grâce au partenariat avec la Caisse Desjardins de la Vallée des Pays-d’en-Haut et de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache-Deux-Montagnes.



« Desjardins, par l’entremise de ses caisses de Saint-Eustache-Deux-Montagnes et de la Vallée des Pays-d’en-Haut, est fier d’avoir été partenaire officiel de la première édition du camp de ski de bosses Mikaël Kingsbury, qui a permis à 88 jeunes d’apprendre de leur idole », de mentionner Neil Hawthorn, directeur général de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache-Deux-Montagnes.



« Chez Desjardins, nous sommes engagés pour la jeunesse! Nous voulons offrir aux jeunes la chance de se développer, de vivre différentes expériences et de rêver! Qui sait, cette activité aura peut-être été source de motivation pour certains jeunes à vouloir à leur tour porter les couleurs du Canada à de prochains Jeux olympiques », de déclarer, de son côté, Nadia Angers, directrice générale de la Caisse Desjardins de la Vallée des Pays-d’en-Haut. Soulignons aussi la collaboration de Sommet St-Sauveur, qui a permis la tenue de cet événement dans son centre de ski, et des fournisseurs Under Armour, Oakley, Auclair, Oberson et HOLOS.Légende

Celui qui a grandi à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, où ses parents vivent toujours d’ailleurs, a, en effet, été sélectionné au troisième tour (24e&nbsp;choix au total) par le directeur général Danny Maciocia et son personnel lors du repêchage de la LCF qui a eu lieu le mardi 3&nbsp;mai dernier.



Quatrième choix des Alouettes de Montréal à ce repêchage, le Marthelacquois s’est d’ailleurs fait souhaiter la bienvenue par Danny Maciocia et l’entraîneur-chef Khari Jones dans les minutes qui ont suivi sa sélection. «&nbsp;Cela a été un beau moment&nbsp;», reconnait le principal intéressé.



«&nbsp;C’est un receveur robuste et costaud. Il était sans doute l’un des meilleurs receveurs, sinon le meilleur receveur au camp d’évaluation régional. J’ai aimé son film, mais je ne savais pas qu’il avait autant de passion en lui. C’est un gars qui sera en mesure d’ajouter de la valeur aux unités spéciales. Il va être un joueur que tout le monde va adorer. Il a une grande énergie charismatique&nbsp;», a notamment commenté Éric Deslauriers, directeur des opérations football pour les Alouettes, à l’issue de ce repêchage.



<h2>Beaucoup d’intérêt à son égard</h2>



« Il y avait beaucoup d’intérêt à mon égard. Les équipes d’Ottawa, Saskatchewan, Winnipeg, Calgary, Hamilton et Montréal m’avaient toutes précédemment approché. Même si j’avais un bon ‘’feeling’’ d’être sélectionné par Montréal, on ne sait jamais à&nbsp;100&nbsp;% ce qui va arriver. Dans ma tête, c’était mon choix numéro&nbsp;1. Je suis vraiment très content. Depuis l’âge de 5&nbsp;ans, je regarde les Alouettes à la télé avec mon père et mon frère. C’est l’équipe de ma jeunesse, l’équipe préférée de mon père et l’équipe qui m’a appris à aimer le football&nbsp;», de raconter le receveur de passes âgé de 23&nbsp;ans qui a joué avec le Rouge et Or de l’Université de Laval, à Québec, au cours des quatre dernières saisons, et été nommé recrue de l’année en 2018 du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).



Le Marthelacquois, qui mesure 5&nbsp;pieds et 10&nbsp;pouces, pèse 195&nbsp;livres, se qualifie comme étant un joueur «&nbsp;assez rapide&nbsp;» et « technique&nbsp;», capable d’être «&nbsp;robuste ». « Ma grandeur ne m’a vraiment jamais dérangé. Je n’y pense jamais. On trouve toujours un moyen de capter des passes, un peu comme le faisait Ben Cahoon, l’un des joueurs préférés de mon père d’ailleurs&nbsp;», mentionne-t-il.



<h2>Camp d’entrainement à venir</h2>



Son objectif, lors du camp d’entraînement qui s’amorcera dès ce samedi 14 mai à Trois-Rivières pour une période de trois semaines, sera de se tailler une place parmi la formation de 45 joueurs qui seront habillés les jours de matchs.



« Ça se pourrait que je commence la saison sur l’équipe de pratique, mais une saison, c’est long et plein de choses peuvent arriver. Des opportunités peuvent se créer en raison de blessures. Si je fais bien durant les pratiques, on pourrait me donner une chance et je pourrais alors me retrouver parmi les 45 joueurs, jouer sur les unités spéciales et peut-être avoir du temps de jeu en offensive », d’indiquer un Vincent Forbes-Mombleau qui se réjouit de savoir que les membres de sa famille pourront venir le jouer régulièrement à Montréal, ce qui n’aurait pas été le cas si une autre formation l’avait repêché.

Le Marthelacquois Vincent Forbes-Mombleau avec les Alouettes de Montréal

Un jeune judoka de Mirabel a remporté les provinciaux à Repentigny, le 2&nbsp;avril dernier. Il est arrivé premier contre 4&nbsp;autres adversaires dans sa catégorie.



Chacune de ces catégories se compose des participants des mêmes poids, ceinture et âge. Dans le cas de Charles Pagé-Bouchard, il concourrait contre des ceintures vertes, bleues et plus hautes. « Je suis ceinture bleue. C’est l’avant-avant-dernière ceinture », explique-t-il.



Chacun de ses adversaires avait 12 ou 13&nbsp;ans. Malgré tout, il a blanchi chacun d’entre eux. Une seule faute a été faite de son côté, mais n’accordant aucun point.&nbsp;



La compétition en entier comptait 700&nbsp;participants inscrits. Ce n’était pas la première compétition de Charles, mais la première au niveau provincial. « Je ne réalisais pas la portée de la compétition. C’est son père qui sait davantage, comme c’est lui qui l’accompagne au dojo. Quand j’ai réalisé que c’était au provincial, qu’il est arrivé premier dans sa catégorie, j’étais encore plus fière » s’émerveille Caroline Morin, sa mère.&nbsp;



Le dojo où le jeune adolescent s’entraîne est arrivé deuxième au classement des clubs. Chacun recevait un certain nombre de points selon les performances de leurs athlètes.



Un parcours de plusieurs années



Pour Charles, le judo fait partie de sa vie de tous les jours. Dès son plus jeune âge, son père lui montrait des prises en jujitsu brésilien, ce qui lui a donné la piqûre pour les sports de combat. « J’aime les projections au sol, les transitions, les étranglements, les clés de bas », affirme-t-il.



Le jeune garçon fait partie du programme de sport-étude de l’école secondaire St-Gabriel à Sainte-Thérèse. Il s’entraîne donc plus de 15&nbsp;heures par semaine. « C’est environ 9&nbsp;heures de judo par semaine en plus du crossfit », explique Charles. Chacun des moments de crossfit sont entre 1 et 2&nbsp;h, dépendamment des types d’entraînement.



Beaucoup de persévérance



Avec la pandémie, le nombre de compétitions a réduit, passant de 8 par année à tout au plus 4. Beaucoup de jeunes ont ainsi abandonné le sport. « Les cours étaient en ligne », ajoute Charles. Les sports de combat ont été arrêtés pendant un bon moment dans les dernières années, comme le contact entre les athlètes était très présent.



La persévérance de Charles a été mise à rude épreuve. Malgré tout, il veut continuer et se rendre dans d’autres compétitions de niveau plus élevé. Il aimerait voyager au travers du pays pour ses compétitions, mais également se rendre un jour aux Olympiques. « Il en parlait quand il était jeune, des Olympiques », Caroline Morin. Il a d’ailleurs pu rencontrer son idole, Antoine Valois-Fortier à quelques reprises.&nbsp;



La prochaine compétition de Charles sera à l’automne prochain. Il a cependant été invité au camp d’entraînement préparatoire aux championnats canadiens de Boucherville qui aura lieu les 7 et 8&nbsp;mai prochains. Sans pouvoir participer aux championnats à cause de son âge, il aura tout de même l’expérience de la préparation.&nbsp;

Camp de ski de bosses Mikaël Kingsbury: Une première édition réussie!

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