S’il y en a un qui est bien au fait du rayonnement de ce circuit, il s’agit de Jérémy Savoie. En effet, il y a deux ans, son frère Samuel a réussi à faire écarquiller bien des yeux à sa 2e saison midget AAA, de sorte qu’il a percé l’alignement des Ailes du Québec, qui aligne les meilleurs joueurs de 17 ans et moins. Cela lui a permis notamment de prendre part au Championnat canadien midget et de joindre les rangs de l’Académie de baseball du Canada (ABC). Plus tôt cet hiver, le collège américain Indian Hills d’Iowa a décidé de lui octroyer une bourse d’études.
Bref, la fulgurante progression de son frère aîné motive au plus haut point Jérémy. Il ne veut pas cependant brûler les étapes. «Déjà, d’accéder au midget AAA dès ma première saison d’admissibilité, représente un gros plus pour moi. Pour cette saison, mon objectif est de me faire un nom dans ce circuit, tout en améliorant la puissance de mon bras et de mon coup de bâton, de même que ma rapidité.»
Employé surtout comme 3e but et voltigeur de gauche, cet athlète de 16 ans aime bien être reconnu comme un frappeur qui n’est pas facile à se faire retirer sur trois prises. Ayant pratiqué le karaté de compétition dans le passé, il n’hésite pas à dire que cela lui a procuré beaucoup de discipline et une grande confiance en ses moyens.
Hugo Marier et Alexis Latreille
Membre du programme sport et études en baseball, dans les rangs inférieurs, Hugo Marier a toujours su s’imposer. Après une saison dans le midget AA, l’an dernier, son objectif était clair cette saison. Il voulait jouer au niveau midget AAA. Pour s’acquitter des frais d’inscription, il a dû donc dénicher un emploi à temps partiel et mettre de l’argent de côté.
Motivé au plus haut point, il vise pour la fin du mois de juin prochain, à faire partie des 35 joueurs qui vont participer au camp final de sélection des Ailes du Québec.
À 5 pieds et 11 pouces et 175 livres, Marier possède déjà un physique intéressant, à 16 ans seulement. Qu’il soit employé comme lanceur ou à l’arrêt-court, chacune de ces positions comporte des défis qu’il affectionne. Questionné à savoir quelle facette il se doit d’améliorer le plus, celui qui a comme idole Dustin Pedroia, des Red Sox de Boston, souligne l’aspect mental. «J’ai parfois tendance à me décourager un peu trop rapidement. Dans les moments difficiles, au lieu de m’apitoyer sur mon sort, je sais que je dois trimer encore plus dur, pour retrouver la voie du succès.»
De son côté, à l’instar de Jérémy Savoie, Alexis Latreille a gagné un poste dès sa première saison midget. À ce jour, ce voltigeur reconnaît que d’affronter des lanceurs qui peuvent avoir jusqu’à 18 ans, lui demande beaucoup d’adaptation. Néanmoins, il se dit confiant de terminer avec une moyenne supérieure à ,250. Il est également un habile lanceur gaucher qui a toujours su faire sa marque par son excellent contrôle. Selon ses dires, s’il parvient à augmenter la vélocité de sa balle rapide, il deviendra encore plus dominant sur la butte.