Pour une 42ème édition, l’organisme souhaite voir la mobilisation entre les citoyens se perpétuer, pour remettre davantage de paniers de Noël aux citoyens dans le besoin.



« La Guignolée est essentielle au financement de l’aide alimentaire et de notre organisme », avance Marie-Pier Joly, présidente du C.A.S, qui constate une hausse marquée de la demande. En effet, l’année passée, ce sont 62 paniers de Noël qui ont été remis, contrairement à 43 en 2022.



L’année dernière, ce sont 64 ménages de Saint-Joseph-du-Lac qui ont bénéficié de l’aide alimentaire et en 2024, ce sont 72 ménages, dont 97 adultes et 63 personnes mineures, qui ont eu recourt à cette aide. Jusqu’à présent, le C.A.S distribue en moyenne 25 paniers alimentaires chaque semaine. Cette grande opération de collecte de fonds et de victuailles est donc essentielle pour l’organisme qui remettra de nombreux paniers de Noël aux Joséphois dans le besoin encore une fois cette année.



C’est le samedi 30 novembre prochain que la Guignolée aura lieu sur le territoire de Saint-Joseph-du-Lac. Les équipes de bénévoles passeront de porte en porte pour amasser les dons et denrées non périssables. Pour ceux qui ne pourront répondre aux bénévoles, il sera possible de laisser un sac de denrées identifié devant sa porte, ou de le porter directement au local de collecte, situé au 95 chemin Principal. Le Chiffonnier, friperie opérée par le C.A.S située au 1028 chemin Principal, est aussi un point de collecte et sera ouvert au public le 30 novembre prochain.



Les personnes qui désirent s’inscrire pour recevoir un panier de Noël doivent communiquer avec le service d’aide alimentaire du C.A.S. au (450) 472-4272 ou remplir le formulaire en ligne. Toute personne résidant à Saint-Joseph-du-Lac faisant la demande d’un panier de Noël sera inscrite et la distribution du panier se fera le samedi 21 décembre.



<h2>Pour contribuer</h2>



Pour participer à la collecte à titre de bénévole, il est possible de s&#8217;inscrire en équipe ou seul via le <a href="https://form.jotform.com/223184866597270" target="_blank" rel="noreferrer noopener">formulaire en ligne</a>.



Une plateforme de dons en ligne est disponible à partir du <a href="http://www.comiteactionsociale.org" target="_blank" rel="noreferrer noopener">site internet de l’organisme</a>. Les chèques sont également acceptés et peuvent être déposés dans les points de chute ou par la poste au : Comité d’Action Sociale de Saint-Joseph-du-Lac, 1028A Chemin principal, Saint-Joseph du Lac, J0N1M0.

Priscillia, Calumet-Pontoise et Marie-Eve de Mirabel, deux amies unies par leurs projets humanitaire et communautaire ont décidé d’y prendre part.



<h2>Une collecte de fonds à St-Eustache</h2>



Le montant doit servir à l’achat de matériaux et l’embauche de travailleurs locaux. Un groupe de 10 bénévoles recueille présentement des fonds à cette fin. L’objectif n’est pas de construire eux-mêmes le pavillon mais d’aider la communauté locale à combler un besoin qu’elle a identifié elle-même. Ce pavillon s’ajoutera à l’unité de maternité construite en 2023 avec l’aide du même organisme et d’une congrégation religieuse sur place.



Les dix participants viennent d’un peu partout au Québec et chacun organise ce qu’il peut dans sa région. Ici, les deux amies basées à Pointe-Calumet et à Mirabel ont organisé un souper-bénéfice à la brasserie Noire et Blanche dans le vieux Saint-Eustache en date du 20 novembre dernier. D’autres activités ont été organisées telles qu’une <a href="https://www.gofundme.com/f/projet-humanitaire-en-tanzanie" target="_blank" rel="noreferrer noopener">campagne GoFundMe</a>, des soupers-spaghettis et de l’emballage dans les épiceries.



<h2>Passer du local à l’international</h2>



Les bénévoles peuvent aussi compter sur le soutien de certains députés et organismes de la communauté locale. D’ailleurs, Priscillia est une des initiatrices du projet Café Parenthèse où Marie-Ève travaille actuellement et vient en soutien à des gens qui vivent en situation d’itinérance, des personnes avec des enjeux de santé mentale, de dépendance, des personnes isolées dans la région.



«&nbsp;Ça fait des années qu’on fait qu’on essaie de faire notre petit bout de chemin ici. Faire des projets ailleurs, ça amène une autre perspective. Il y a quelque chose dans le partage après, on revient élargie, on revient grandie&nbsp;» explique Marie-Ève. «&nbsp;Ce qui est intéressant dans ce projet-là, c’est que la communauté, elle reste là. C’est quelque chose qui va durer dans le temps. C’est une annexe à un bâtiment qui est déjà là, qui est déjà gérée par une congrégation religieuse&nbsp;» renchérit Priscillia.



Bien que les bénévoles n’aient pas d’expertise en construction, ils ne se contenteront pas seulement de ramasser les fonds. «&nbsp;Il y a quelque chose dans le lâcher-prise. On engage des locaux, il y aura un chargé de projet là-bas, on n’est pas des ingénieurs. On ne sait absolument pas comment construire un pavillon hospitalier. On les appuie là-dedans, on va trainer des sacs de sable&nbsp;» raconte Marie-Ève avec un sourire en coin.



Les deux amies ont un désir sincère d’aider et de s’engager dans l’aide humanitaire à travers le dépassement de soi, la rencontre de l’autre et l’opportunité de découvrir une nouvelle culture et d’élargir leurs horizons. Leur expérience dans des projets communautaires est un atout pour ce projet et elles sont certaines d’en revenir avec des outils supplémentaires pour aider ici aussi.



Il est possible de les contacter sur la page Facebook du projet Mission Tanzanie 2025 et de suivre les péripéties du groupe à travers des témoignages, des photos et des vidéos de leur voyage. L’organisme l’AMIE accepte les dons qui aideront le groupe dans ce projet. Et l’engagement de ces deux femmes ne s’arrêtera pas là. « Peut-être que d’autre besoins vont émerger à travers ça puis qu’il y aura d’autres missions. Ce n’est pas la place qui manque pour faire des missions dans le monde. S’il y a d’autres besoins qui émergent, on va être à l’affût ».

Deux amies de la région unies pour bâtir un pavillon hospitalier

<h2>Des données alarmantes</h2>



Ce rapport, issu d&#8217;une collaboration avec les Banques alimentaires du Québec et les organismes desservis, présente les dernières statistiques sur l’insécurité alimentaire, basées sur des données recueillies en mars 2024.



&#8211; 25 094 personnes, soit une hausse de 27 % des demandes d’aide alimentaire comparativement à 2023.



&#8211; 95 % de hausse chez les étudiants et 50 % chez les salariés ayant recours à l’aide alimentaire.



&#8211; Hausse de 19 % des ménages biparentaux et de 108 % des nouveaux arrivants.



&#8211; Hausse de 54 % des usagers des services de repas.



&#8211; 71 % des organismes ont signalé des ruptures de stock au cours des 12 derniers mois.



&#8211; 92 % des organismes accrédités évaluent l’admissibilité des nouveaux usagers pour ajuster leurs services face à la demande croissante.



Moisson Laurentides dessert 118 organismes. Elle collecte des denrées alimentaires auprès de producteurs, grandes surfaces, détaillants, transformateurs et distributeurs. Ces denrées sont redistribuées aux organismes en fonction du nombre de personnes qu’ils desservent, explique Annie Bélanger, directrice générale.



Avant la pandémie, Moisson Laurentides achetait environ 30 000 $ de denrées par an, principalement du lait et des œufs. Depuis, ce montant oscille entre 350 000 et 700 000 $ par an. En 2019, ils récupéraient 4,5 millions de kilos de nourriture, mais avec les perturbations des chaînes d’approvisionnement, ce chiffre est descendu à 4 millions.



« Si demain, nous devions acheter tout cela, il en coûterait 46 millions de dollars pour la région des Laurentides », précise Mme Bélanger, soulignant l’importance des dons de l’industrie agroalimentaire.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/11/mpl-faim-2-1-edited.jpeg" alt="" class="wp-image-94374" width="587" height="391" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/11/mpl-faim-2-1-edited.jpeg 744w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/11/mpl-faim-2-1-edited-327x218.jpeg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/11/mpl-faim-2-1-edited-96x64.jpeg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/11/mpl-faim-2-1-edited-615x410.jpeg 615w" sizes="(max-width: 587px) 100vw, 587px" /><figcaption>Photo Marie Pier Lafleur Annie Blanchard, présidente du conseil d’administration de Moisson Laurentides et Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides, lors de la présentation du Bilan-Faim de Moisson Laurentides.</figcaption></figure>



<h2>Le visage de la faim</h2>



Le visage de la faim se diversifie et les besoins s’intensifient, déclare Annie Blanchard, présidente du conseil d’administration de Moisson Laurentides. Les familles monoparentales et les personnes âgées constituaient auparavant la majorité des usagers des banques alimentaires. Aujourd’hui, on observe un changement radical : ménages biparentaux, salariés et étudiants s&#8217;ajoutent désormais aux nouveaux visages de la faim. « Ces personnes, qui parvenaient autrefois à subvenir à leurs besoins, se retrouvent désormais confrontées à des choix impossibles : se nourrir ou se loger », rapporte Mme Blanchard.



Cette diversification des usagers accentue la pression sur les organismes. Moisson Laurentides distribue déjà plus de 3,6 millions de kilos de nourriture par an, d’une valeur d’environ 47 millions de dollars, mais cela ne suffit pas. « Si cette tendance persiste, nous serons contraints de réduire l’approvisionnement dès l’année prochaine », avertit Mme Blanchard.



« La faim n’est plus une question de pauvreté extrême, c’est devenu une réalité pour des familles que nous n’avions jamais vues dans les différents services », assure Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides.



<h2>Un appel à l’action</h2>



Pour faire un don, rendez-vous sur <a href="https://moissonlaurentides.org/faire-un-don/faire-un-don-en-ligne/">moissonlaurentides.org</a>. Chaque dollar reçu permet à Moisson Laurentides de redistribuer l’équivalent de 15 $ en denrées alimentaires, nourrissant ainsi plus de 25 000 personnes chaque mois, dont 40 % sont des enfants.



Moisson Laurentides sera le bénéficiaire de la campagne des biscuits sourires des fêtes de Tim Hortons, du 18 au 24 novembre. La grande guignolée des médias, leur principale campagne de financement, aura lieu le 5 décembre, où des bénévoles récolteront des dons à plusieurs intersections.

Le Bilan-Faim, un véritable raz-de-marée

Un objectif de 30 000$ pour la Guignolée de Saint-Joseph-du-Lac

Société

Moisson Laurentides

organisme

Banques Alimentaires du Québec

Bilan-Faim

guignolée

Saint-Joseph-du-Lac

Comité d’action sociale

projet humanitaire

Journal Infos Mirabel

Mission Tanzanie 2025

Organisme AMIE

Nina-Rose Cassivi

Marie Pier Lafleur

Christophe Godon