
<p>Cette somme a été collectée tout au long de l’année 2024 grâce à différentes actions de financement.</p>



<p>Lors de la campagne annuelle tenue du 11 au 22&nbsp;novembre, des activités telles que la vente de muffins, de créations artisanales et des tirages ont permis de récolter plus de 4 000&nbsp;$, s’ajoutant aux dons recueillis par déductions salariales volontaires des employés.</p>



<h2><strong>Une mobilisation remarquable</strong></h2>



<p>Rappelons que la majorité des fonds de Centraide Laurentides proviennent des campagnes en milieu de travail. La Ville de Saint-Eustache soutient ces efforts en versant 50&nbsp;% du montant amassé par ses employés, jusqu’à un maximum de 5 000&nbsp;$ par année.</p>



<p>« Centraide est un organisme qui a un impact significatif dans notre communauté et qui vient en aide à des personnes en situation de précarité dans notre région. C’est pourquoi nous soutenons la cause depuis plusieurs années. Je suis très fier de voir cette générosité reconduite d’année en année. »,<em> </em>a déclaré le maire Pierre Charron.</p>



<p>Madame Nicole Carignan-Lefebvre, conseillère municipale responsable des dossiers communautaires, a également tenu à souligner l’engagement des employés municipaux&nbsp;: « Le coût de la vie est de plus en plus élevé pour tout le monde, mais le personnel de la Ville de Saint-Eustache continue de se mobiliser pour donner au suivant et faire une différence concrète dans la vie de plusieurs personnes. Merci ! », conclut-elle.</p>



<p>L’année&nbsp;2024 a été une année marquante dans la MRC de Deux-Montagnes, où les défis environnementaux, sociaux et communautaires ont pris le devant de la scène. Les inondations et les zones inondables ont suscité des inquiétudes, reflétant l’urgence d’agir face aux changements climatiques. Les arrestations médiatisées d’Éric Verville et de Pascal Tribout ont également ébranlé la région. Parallèlement, des figures marquantes comme Raymond Tessier, qui tirera sa révérence après 40&nbsp;ans en politique municipale, et Benoît Bilodeau, qui célèbre quatre décennies de journalisme exemplaire, ont rappelé l’importance de l’engagement durable.</p>



<p>Enfin, des organismes tels que la Fondation Sercan, la Fondation Hôpital Saint-Eustache et Kiwanis se sont démarqués par leur capacité à mobiliser la communauté au profit des plus vulnérables.</p>


Retour sur les événements de 2024


<p>L’idée est née grâce à Lucia Guerra, une membre engagée du cercle. En découvrant une méthode déjà utilisée dans d’autres cercles de fermières, elle a eu l’idée d’adapter cette pratique pour répondre aux besoins locaux. « Je voulais que notre travail ait une répercussion directe sur la communauté, surtout en cette période où les besoins des plus vulnérables sont criants », confie-t-elle, la voix serrée par l’émotion. À ce jour, trois matelas ont été finalisés et sont prêts à être remis à l’organisme Le Répit de la rue, qui les distribuera aux personnes dans le besoin.</p>



<h2><strong>Une méthode artisanale pour une solution durable</strong></h2>



<p>Chaque matelas est conçu à partir de sacs de pain, de lait ou d’épicerie, soigneusement nettoyés, découpés et crochetés ensemble. Ces tapis, à la fois légers et résistants, offrent une solution pratique pour les personnes qui dorment dehors. Leur conception repose sur des matériaux plastiques non biodégradables, garantissant une plus grande durabilité face aux intempéries.</p>



<p>La fabrication demande entre 10 et 15 heures de travail par unité, réparties sur plusieurs jours. « C’est un travail exigeant pour les épaules, le plastique ne glisse pas comme la laine. Mais nous envisageons d’utiliser un métier à tisser pour simplifier le processus et augmenter la cadence de production », ajoute Lise Bergeron, une des participantes au projet.</p>



<h2><strong>Une mobilisation communautaire</strong></h2>



<p>Lors du Marché de Noël des 9 et 10 novembre derniers, une démonstration en direct a suscité un enthousiasme immédiat. « Des visiteurs ont proposé de nous fournir des sacs de plastique, certains déjà découpés, ce qui représente une aide précieuse », raconte Daphné Miljours, aide-technique aux communications pour le cercle. Une habitante dévouée, a même apporté des sacs de lait soigneusement transformés en pelotes prêtes à crocheter.</p>



<p>En plus de répondre à un besoin concret, l’initiative sensibilise à la réduction des déchets plastiques et à leur réutilisation créative. Les membres du Cercle espèrent aussi que leur projet inspirera d’autres organismes ou citoyens à se lancer dans des démarches similaires. « Nous sommes fermières, nous avons toujours eu à cœur de venir en aide aux plus démunis. C’est dans notre ADN », affirme Lucia Guerra. Pour elle, cette initiative est une réponse directe aux défis actuels, qu’ils soient environnementaux ou sociaux.</p>



<p>Une fois les matelas remis, le Cercle prévoit un suivi auprès des bénéficiaires pour s’assurer de leur efficacité et ajuster la méthode au besoin. « On ne sait pas encore si les matelas résisteront à des températures de -30°C. Nous voulons recueillir des retours pour continuer à améliorer notre approche », précise Mme Guerra.</p>



<h2><strong>Une invitation à participer</strong></h2>



<p>Le Cercle de Fermières Saint-Eustache invite la communauté à contribuer à ce projet, que ce soit en fournissant des sacs de plastique propres ou en venant prêter main-forte aux ateliers de fabrication.</p>


Tresser l’espoir: des matelas faits de sacs recyclés pour les sans-abris

Saint-Eustache : Près de 23 000 $ remis à Centraide Laurentides

Société

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Le Cercle de Fermières de Saint-Eustache

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Nicole Carignan-Lefebvre

2024

MRC de Deux-Montagnes

Revue de l&#039;année

Rétrospective

Dany Baribeau

Journal L'Éveil