Citoyens, élus, anciens élus et membres d’organismes locaux étaient présents pour l’occasion. Le nouveau nom du centre a été dévoilé lors de l’inauguration. Le centre porte dorénavant le nom de M. Michel Leroux, maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac de 1986 à 1990, puis de 1994 à 2002.



« C’est grâce à sa vision ambitieuse que le centre communautaire a été érigé il y a près de 35 ans, afin d’offrir aux Marthelacquois un lieu dédié aux loisirs et à la vie communautaire », a indiqué la ville dans un communiqué.



<h2>Plusieurs ajouts au centre</h2>



« Ce projet a permis de moderniser les installations, de mettre aux normes l’ancienne partie du bâtiment, de reconfigurer les espaces et d’agrandir la superficie pour mieux répondre aux besoins actuels et futurs de la communauté », explique la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.



Le centre communautaire a été agrandi pour accueillir six nouveaux locaux dédiés aux organismes communautaires. Deux salles récréatives ont été rénovées et une nouvelle salle d’archives a été aménagée. Une cuisine et un espace multifonctionnel ont été ajoutés au bâtiment. Le centre d’hébergement en cas de mesures d’urgence de la municipalité a été bonifié avec l’ajout de douches, « renforçant la capacité de la Ville à répondre aux situations de crise ».



Les travaux visaient aussi à créer de nouveaux bureaux pour le Service de l’aménagement du territoire et du développement durable de la Ville. Leurs bureaux ont officiellement déménagé dans le centre communautaire.



Le projet de rénovation et d’amélioration du centre communautaire est « un exemple concret de notre volonté à favoriser une vie communautaire dynamique et à offrir un milieu de vie tourné vers l’avenir », a déclaré le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, François Robillard.



Le coût des travaux était estimé à<a href="https://leveil.com/actualites/la-pelle-de-la-perennite-sainte-marthe-renove-son-centre-communautaire"> 9,9 millions de dollars lors de la première pelletée de terre</a>. Une partie de ce financement a été possible grâce au Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ).



Léa Lemieux Journaliste stagiaire

Ce code, selon M. Drew, « entraine inévitablement un processus électoral défaillant ».



Dans une déclaration publiée sur Facebook, M. Drew explique avoir procédé à l’annulation du scrutin après une rencontre, plus tôt dans la journée, avec le Conseil sortant, précisant que la tenue d’une élection équitable et transparente était impossible, eu égard aux défaillances du système électoral actuel.&nbsp; Il s&#8217;est excusé auprès des électeurs et des candidats pour les inconvénients causés par cette décision de dernière minute.



<h2>Failles</h2>



Le responsable mentionne que l’actuel Code n’est pas adéquatement outillé pour s’assurer que les électeurs sont correctement informés durant le processus électoral. Le système ne permet pas non plus de vérifier correctement l’admissibilité des candidats avant l’impression des bulletins, en raison d’échéanciers jugés impraticables. Ce qui occasionne l’inclusion de candidats non admissibles, écrit le directeur dans la déclaration.



Il fait également état d’obstacles que rencontre le vote à distance, sans compter la méthode employée pour déterminer le Grand chef et/ou le Chef en cas d’égalité, jugée inacceptable par le directeur des élections.



<h2>Un Code révisé pour un nouveau processus en six étapes</h2>



Le directeur Graeme Drew propose, dans une nouvelle publication sur Facebook, le 2 août dernier, une refonte complète du processus électoral de Kanesatake. Élaboré après consultation du vice-chef Brant Etienne, le plan débute par une consultation publique permettant aux membres de partager leurs préoccupations sur les failles actuelles. S&#8217;ensuivront une révision du Code électoral présentée lors de réunions publiques, puis un vote de ratification des révisions.



Le plan comprend également un processus de nominations avec une vérification scrupuleuse des candidatures, une campagne électorale équitable, et finalement la tenue du scrutin avec options de vote en personne et à distance.



<h2>Mécontentement</h2>



La décision du président des élections d’annuler le processus à la dernière minute crée des remous au sein de la communauté mohawk de Kanesatake. La candidate Amanda Simon estime que cette décision vient prolonger le mandat de l’actuel Conseil, expiré depuis le mois de juin. Pour elle, cette annulation ne vise pas à corriger le code électoral coutumier. Il s’agit, selon la candidate, de manœuvres «&nbsp;visant à conserver le pouvoir de façon illégitime&nbsp;».



Madame Simon critique le fait que le directeur des élections Graeme Drew ait publié un «&nbsp;simple mémo le 2 août pour annuler l&#8217;élection en invoquant des failles dans ce même Code qui a pourtant servi à organiser deux élections générales réussies. Lui et le vice-chef Brant Etienne proposent maintenant un processus de révision de six mois durant un prétendu mandat prolongé, mais aucun conseil ne peut réformer les règles après la fin de son mandat, et aucun directeur n&#8217;a le pouvoir d&#8217;annuler une élection par mémo.&nbsp;» Le président des élections estime à six mois le temps de réalisation de tout le processus, tout en respectant le mandat prolongé du Conseil sortant. Or, l&#8217;avenir de sa propre participation reste flou. Il précise que son rôle devra être clarifié lors de discussions futures avec le Conseil des Mohawks de Kanesatake

Annulation de dernière heure des élections de Kanesatake￼

Le nouveau centre communautaire officiellement ouvert

Société