Karl Trudel au cœur d’une dynastie joséphoise 

Et quand on l’écoute, il est clair que le bonheur, c’est également beaucoup de travail : son parcours, en est une illustration frappante.

Issu d’une famille ancrée en politique depuis des générations, Karl a grandi, entouré de discussions sur les affaires publiques. « Mon grand-père a été député fédéral aux côtés de Pierre-Elliott Trudeau, et ma grand-mère était impliquée dans la chefferie libérale dès 1967 », raconte-t-il. Tel Obélix, il est tombé dans la potion étant enfant, à peine avait-il douze ans qu’il participait aux campagnes municipales de son père, distribuant des flyers et sillonnant les rues de la Ville pour faire du porte-à-porte.

C’est d’ailleurs dans ce contexte politique qu’il a rencontré sa femme, Marie-France, fille de l’actuel maire de Saint-Joseph-du-Lac, Benoit Proulx. « J’ai connu ma femme grâce à la politique. Elle distribuait des flyers pour son père, et moi pour le mien. Même si nos pères ont perdu cette élection, nous avons gagné bien plus », confie Karl avec un sourire.

Karl a poursuivi son chemin avec détermination et empressement, obtenant un MBA avant l’âge de 25 ans. « J’ai été embauché par une compagnie américaine qui s’appelait Tennis Corporation of America, basée à Chicago. En deux ans, je suis devenu directeur régional et formateur en vente pour l’Amérique du Nord », explique-t-il. 

Malgré son succès à l’international, Karl est revenu à Saint-Joseph-du-Lac en 2013. Depuis il s’est présenté sous la bannière libérale aux élections fédérales en 2015, il est devenu directeur général à la Corporation des Entrepreneurs Spécialisés du Grand Montréal (CESGM), et président à la Fédération des Associations et Corporations en Construction du Québec (F.A.C.C.Q.). 

Aujourd’hui, en plus de ses responsabilités professionnelles et de son rôle de conseiller municipal, Karl se fait un point d’honneur d’être un père et un mari présent. Il entraîne ses enfants au baseball (son sport préféré) et ne manque aucune occasion de montrer sa reconnaissance envers son plus grand support, sa femme Marie-France. « Sans elle, rien de tout ça ne serait possible. Ça fait 25 ans qu’on est ensemble, et ce n’est pas pour rien. C’est elle, mon équilibre. C’est une femme exceptionnelle, terre-à-terre, qui donne beaucoup à sa communauté. »

Celui qui se verrait bien éventuellement marcher sur les pas de son beau-père, actuel maire de la ville, chérit pour l’instant l’équilibre qu’il arrive à maintenir dans une vie plus que remplie. Lorsque questionné à savoir s’il peut s’imaginer quitter Saint-Joseph-du-Lac, il sourit : « J’ai quitté la ville quelques années pour mes études, mais je suis vite revenu. Saint-Joseph, c’est chez moi, c’est là que mes enfants grandissent et où je veux continuer de m’investir ».