Priscillia, Calumet-Pontoise et Marie-Eve de Mirabel, deux amies unies par leurs projets humanitaire et communautaire ont décidé d’y prendre part.
Une collecte de fonds à St-Eustache
Le montant doit servir à l’achat de matériaux et l’embauche de travailleurs locaux. Un groupe de 10 bénévoles recueille présentement des fonds à cette fin. L’objectif n’est pas de construire eux-mêmes le pavillon mais d’aider la communauté locale à combler un besoin qu’elle a identifié elle-même. Ce pavillon s’ajoutera à l’unité de maternité construite en 2023 avec l’aide du même organisme et d’une congrégation religieuse sur place.
Les dix participants viennent d’un peu partout au Québec et chacun organise ce qu’il peut dans sa région. Ici, les deux amies basées à Pointe-Calumet et à Mirabel ont organisé un souper-bénéfice à la brasserie Noire et Blanche dans le vieux Saint-Eustache en date du 20 novembre dernier. D’autres activités ont été organisées telles qu’une campagne GoFundMe, des soupers-spaghettis et de l’emballage dans les épiceries.
Passer du local à l’international
Les bénévoles peuvent aussi compter sur le soutien de certains députés et organismes de la communauté locale. D’ailleurs, Priscillia est une des initiatrices du projet Café Parenthèse où Marie-Ève travaille actuellement et vient en soutien à des gens qui vivent en situation d’itinérance, des personnes avec des enjeux de santé mentale, de dépendance, des personnes isolées dans la région.
« Ça fait des années qu’on fait qu’on essaie de faire notre petit bout de chemin ici. Faire des projets ailleurs, ça amène une autre perspective. Il y a quelque chose dans le partage après, on revient élargie, on revient grandie » explique Marie-Ève. « Ce qui est intéressant dans ce projet-là, c’est que la communauté, elle reste là. C’est quelque chose qui va durer dans le temps. C’est une annexe à un bâtiment qui est déjà là, qui est déjà gérée par une congrégation religieuse » renchérit Priscillia.
Bien que les bénévoles n’aient pas d’expertise en construction, ils ne se contenteront pas seulement de ramasser les fonds. « Il y a quelque chose dans le lâcher-prise. On engage des locaux, il y aura un chargé de projet là-bas, on n’est pas des ingénieurs. On ne sait absolument pas comment construire un pavillon hospitalier. On les appuie là-dedans, on va trainer des sacs de sable » raconte Marie-Ève avec un sourire en coin.
Les deux amies ont un désir sincère d’aider et de s’engager dans l’aide humanitaire à travers le dépassement de soi, la rencontre de l’autre et l’opportunité de découvrir une nouvelle culture et d’élargir leurs horizons. Leur expérience dans des projets communautaires est un atout pour ce projet et elles sont certaines d’en revenir avec des outils supplémentaires pour aider ici aussi.
Il est possible de les contacter sur la page Facebook du projet Mission Tanzanie 2025 et de suivre les péripéties du groupe à travers des témoignages, des photos et des vidéos de leur voyage. L’organisme l’AMIE accepte les dons qui aideront le groupe dans ce projet. Et l’engagement de ces deux femmes ne s’arrêtera pas là. « Peut-être que d’autre besoins vont émerger à travers ça puis qu’il y aura d’autres missions. Ce n’est pas la place qui manque pour faire des missions dans le monde. S’il y a d’autres besoins qui émergent, on va être à l’affût ».
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