«Le centre de femmes, c’est un deuxième chez-soi», explique la directrice générale, Angèle Poulin.
Les femmes y trouvent un endroit où elles peuvent s’exprimer librement, en toute confiance et dans le respect. L’équipe les accompagne avec sensibilité et ouverture, à travers les différents défis de la vie.
Mme Poulin note toutefois, encore aujourd’hui, une méconnaissance quant à la mission de l’organisme, laquelle est souvent confondue à tort avec celle dune maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence. La méprise s’explique sans doute par la contribution de La Mouvance à la création, en 1992, de la Maison d’hébergement L’Esther, qui est aujourd’hui établie à Laval.
«On supporte les femmes victimes de violence, on les accompagne, mais on travaille aussi avec toutes les autres problématiques que vivent les femmes, que ce soit une séparation difficile, la pauvreté, l’isolement, la ménopause. Il y en a aussi qui ont simplement le goût de s’impliquer. Quand on donne nos ateliers, on s’ajuste selon les besoins», mentionne la directrice.
Bien sûr, la pandémie a forcé l’équipe de La Mouvance à revoir ses façons de faire. Les rencontres individuelles qui se faisaient auparavant en personne, dans les locaux de l’organisme à Saint-Eustache, se font maintenant par téléphone. Pour ce qui est des ateliers et conférences, ils sont présentés en formule virtuelle. Gymnastique holistique, yoga sur chaise, écriture, la programmation est variée et suit les intérêts des membres.
«Avec la pandémie, ce qui est difficile, c’est la détresse psychologique, car beaucoup de femmes se sentent complètement isolées. Ça a touché beaucoup la vie associative», remarque Angèle Poulin qui, malgré la situation, s’efforce de demeurer toujours aussi disponible pour les femmes. Pas besoin de prendre rendez-vous, il suffit d’appeler au 450 472-7245. On peut aussi consulter le site [lamouvance.ca].
Journée de la femme 2021
Cette année, La Mouvance, Centre de femmes distribuera des épinglettes à ses membres afin de souligner la Journée internationale des droits des femmes.
«Le 8 mars, c’est important de dire qu’il ne faut pas lâcher pour nos filles, pour nos mères, et continuer à revendiquer la justice sociale et dénoncer les inégalités. De grands pas ont été faits, mais il y a encore beaucoup à faire», affirme Angèle Poulin.
Geneviève Blais
gblais@groupejcl.ca
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