<h2>Faire œuvre utile&nbsp;</h2>



« Tricotez au suivant » est un projet du Carrefour 50+ qui unit l’artisanat et le communautaire. Chaque année, l’atelier distribue plus 1200 tricots faits à la main à différents organismes de la région, dont le Café Parenthèse à Sainte-Marthe-sur-le-Lac et les Chevaliers de Colomb 1813 à Saint-Eustache.&nbsp;



« On travaille aussi avec ABL Immigration pour donner nos créations aux nouveaux arrivants qui vont connaître leur premier hiver. Alors on prépare des ensembles avec des tuques, mitaines et foulards pour toute la famille », précise la coordonnatrice du projet et du Carrefour 50+, Annie Lefebvre.



Cette fois-ci, une intervenante du Carrefour Péri-Naissance et familial a approché Annie Lefebvre pour suggérer la réalisation d’accessoires en tricot pour l’animation de leurs cours prénataux. Ce sont trois tricoteuses de Saint-Eustache et Saint-Joseph-du-Lac, Lorraine Gagné, Claudette Boulet et Françoise Gagné, qui ont accepté de relever le défi.&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="540" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/07/tricotezsuivant-960x540.jpg" alt="" class="wp-image-91859" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/07/tricotezsuivant-960x540.jpg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/07/tricotezsuivant-327x184.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/07/tricotezsuivant-96x54.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/07/tricotezsuivant-768x432.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/07/tricotezsuivant.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo : Courtoisie Des accessoires ont été tricotés pour l’animation de cours prénataux</figcaption></figure>



« Je leur ai parlé de la demande qu’on a eue et j’ai trouvé sur internet des photos pour leur montrer de ce à quoi pourrait ressembler le projet, mais je n’avais pas trouvé de patron. Finalement, elles ont été très créatives. Elles m’ont vraiment impressionné », explique Mme Lefebvre. Ce n’est qu’en seulement un mois que les trois tricoteuses ont créé deux ensembles pour cours prénataux, chacun comportant des représentations d’un système reproducteur féminin, un utérus qui représente un accouchement naturel et un accouchement par césarienne, ainsi qu’un bébé relié à un placenta.&nbsp;



<h2>Un service des Artisans de l&#8217;Aide</h2>



Depuis bientôt 20 ans, le Carrefour 50+ a pour mission de favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible grâce à des services intégrés au centre d’action bénévole les Artisans de l’aide. « Pour faire ça, on organise des cours, des activités, des entraînements physiques, des sorties. On les garde en forme autant physiquement que mentalement », souligne Annie Lefebvre.&nbsp;



Le Carrefour 50+ dessert les MRC de Deux-Montagnes et de Mirabel et offre présentement une programmation estivale variée. Pour plus de détails, visitez le <a href="https://www.carrefour50.org/">https://www.carrefour50.org/</a>.

Également présent, le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, était heureux d’annoncer le futur site de la Maison Véro &amp; Louis, sur un terrain d&#8217;environ 4 500 mètres carrés, qui promet d’offrir un cadre exceptionnel aux abords de la rivière du Nord. Les détails du calendrier de construction seront annoncés dans les prochains mois.



<h2>Une initiative émouvante et attendue</h2>



Cette annonce est particulièrement touchante pour Guylaine Guay, marraine de la fondation et résidente de Saint-Jérôme, puisque son fils Clovis, qui était d’ailleurs ravi d&#8217;assister à l&#8217;événement, fera partie des résidents permanents de la maison.



Véronique Cloutier nous a expliqué en entrevue que la maison a pour but d&#8217;aider une catégorie spécifique d&#8217;autistes : ceux de 21 ans et plus qui ne peuvent pas être autonomes et qui ont besoin d&#8217;être accompagnés par des éducateurs spécialisés.&nbsp;



« On privilégie la prise en charge des personnes qui vivent encore avec leur famille, afin de soutenir les parents qui doivent parfois arrêter de travailler pour s’occuper de leur adulte à temps plein. À Varennes, par exemple, nous avons un résident de 62 ans, ce qui a permis de venir en aide à son père, qui est à la fin de ses 80 ans et qui s’en est occupé toute sa vie. Il était inquiet de ce qui arriverait après son décès, il a donc très soulagé d’apprendre que son fils avait sa place à la Maison de manière permanente. »



<h2>L’implication du CISSS des Laurentides</h2>



Éric Bellefeuille, directeur des programmes en déficiences et en réadaptation physique du CISSS des Laurentides, dit qu’ils ont rapidement pris contact avec la fondation pour voir comment ils pouvaient collaborer.&nbsp;



Le CISSS des Laurentides, comme tous les CISSS, est financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux. À l’heure actuelle, dans les programmes en déficience, et notamment les programmes d’hébergement, tous les budgets sont déjà̀ alloués, dit monsieur Bellefeuille. Ce qui veut dire qu’ils doivent s’entendre pour un financement additionnel pour la maison Véro et Louis à Saint-Jérôme.&nbsp;



« Nous, on est vraiment heureux que ce projet-là̀ soit sur la table. Il est important, les besoins sont là. On va mettre tout en œuvre, tout faire pour accompagner la Fondation et faire en sorte que ça se réalise le plus tôt possible », conclut M. Bellefeuille.



Véronique Cloutier, Louis Morissette et Guylaine Guay, ont ainsi rappelé les besoins criants en matière d’hébergement pour les adultes autistes au Québec.



Un message qui a été entendu en avril 2023 par Marcel Lussier et sa famille qui ont généreusement fait don de 7 millions de dollars afin de rendre possible la création de la maison des Laurentides. M. Lussier, touché de près par la cause de l’autisme, est un retraité passionné d’histoire et de généalogie mais c’est aussi l’heureux gagnant du gros lot de 70 Millions du Lotto Max. Cette troisième maison pour la Fondation portera d&#8217;ailleurs le nom de Maison Véro &amp; Louis St-Jérôme &#8211; Pavillon Famille Lussier.



En plus de souligner l&#8217;importance de poursuivre des projets de recherche pour faire évoluer les pratiques, Louis Morissette invite toute la communauté régionale à se mobiliser autour de ce projet. « Les prochaines étapes de la construction nécessiteront de nombreuses ressources à plusieurs niveaux », a-t-il rappelé. « Comme c’est un concept unique au Québec que nous avons développé, c’est d’autant plus difficile d’aller chercher du financement. »



Chaque Maison Véro &amp; Louis peut accueillir entre 16 et 20 résidents. Les résidents disposent de leur propre chambre dans un environnement chaleureux, conçu pour minimiser les interactions excessives et répondre à leurs besoins spécifiques.



Pour intégrer la Maison Véro &amp; Louis de Saint-Jérôme, la personne devra avoir 21 ans ou plus, posséder un diagnostic d’autisme, résider dans la région des Laurentides, avoir besoin de soutien au quotidien et avoir le désir d’intégrer un nouveau milieu de vie.

Bientôt une première Maison Véro & Louis dans les Laurentides!

C’est lors d’une grande soirée de dévoilement, le 18&nbsp;juin dernier que de nombreuses personnes ont pu profiter d’une ambiance tout à fait particulière. Le tout s’est vu présenté à la façon musée. « La réflexion est partie sur les visages de l’itinérance, qui sont aujourd’hui très différents », mentionne François Fauteux, idéateur de l’ensemble de la nouvelle image du CHMM.



À l’entrée des invités, les commentaires étaient unanimes&nbsp;: tous s’émerveillaient devant chaque affiche, comme devant une œuvre d’art. « J’ai tellement mis de passion et d’amour là-dedans. Je suis très content de la réaction des gens », a-t-il commenté à son tour.



C’est en effet François Fauteux qui a été mis à contribution pour le visuel. Il a eu carte blanche pour l’ensemble de la campagne. « On veut se servir de l’art pour passer certains messages. Et souvent, les artistes font ça. On l’a vu très souvent », souligne-t-il.&nbsp;



À chaque nouvelle proposition, Jean-Sébastien Renaud, directeur du CHMM, était toujours aussi enthousiaste des idées. « J’ai travaillé beaucoup avec lui et c’est un homme de cœur. Il a la mission et le style communautaire à cœur », affirme ce dernier, mentionnant avoir eu confiance qu’il ne franchit pas la ligne du jugement.



« Il va s’en suivre une campagne de sensibilisation après la nuit des sans-abri », a d’ailleurs mentionné le directeur du centre. L’idée de l’ensemble de la nouvelle image est de montrer l’impact que peut avoir le CHMM sur une vie. Quelques affiches montrent d’ailleurs cet aspect sur le chemin de la vie.&nbsp;



« Les choses sont simples quand tu prends le temps de bien les faire et François a compris ce concept-là », souligne Jean-Sébastien Renaud, à propos du visuel utiliser.



<h2>L’itinérance à Mirabel</h2>



Le sujet de l’itinérance est partout. Pour un organisme qui lutte et travaille à fond dans cet univers, il est d’autant plus important de se faire connaître. « Ce n’est pas un sujet cute. Mais ces gens-là sont attachants. L’itinérance, il y a plein de facteurs à ça et il ne faut pas l’oublier », affirme M.&nbsp;Renaud.&nbsp;



« Même si on en parle, l’argent manque dans les organismes. On est en pleine crise du logement et de l’itinérance », ajoute-t-il. Il veut ainsi, par la nouvelle image, donner une vision différente de cet enjeu, ajoutant un brin d’espoir et de lumière à ce sombre sujet.&nbsp;

Tricotez au suivant: Quand la créativité sert à l’animation de cours prénataux

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