Le déclic pour Christian Montpetit est arrivé lorsque Maxime Bernier a perdu sa course à la chefferie du parti conservateur : « J’ai remarqué qu’il y avait un laisser-aller. Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de manipulation dans le parti conservateur ». Quand Maxime a décidé de former un nouveau parti, il lui a écrit directement. « Si un jour, tu as besoin de moi, je serai là » et l’appel est finalement arrivé en 2019 auquel il a répondu avec plaisir. C’est la troisième élection qu’il porte les couleurs du PPC.
Ce gestionnaire de portefeuille d’investissement immobilier international a toujours penché vers la droite. Lorsqu’il regarde le travail politique effectué dans la région, il y a beaucoup de choses qu’il ferait différemment. « Le Parti populaire est l’un des seuls à mentionner la réduction de la taille de l’État, la réduction de la bureaucratie et de l’interventionnisme pour mettre de l’avant le libre marché », souligne le candidat. « La gestion de l’offre coûte très cher au contribuable avec les prix planchers et les barrières aux produits venant d’ailleurs », partage M. Montpetit.
Il propose également de réétudier la prolongation de l’autoroute 13 jusqu’à l’autoroute 50 pour désengorger l’autoroute 15 et les chemins agricoles, d’abolir les barrières aux nouvelles constructions partout au pays, réduire l’immigration et développer le secteur aérospatial autour de l’aéroport.

Christian Montpetit, le candidat du Parti populaire du Canada.
Du côté du Nouveau parti démocratique, Albert Batten est un syndicaliste depuis plus de 30 ans. Il représente les débardeurs du côté est du Canada dans l’Association internationale des débardeurs (AID). Depuis le début de son parcours professionnel, il s’est impliqué pour défendre les travailleurs. Le déclic pour lui aujourd’hui qui l’amène à faire le saut en politique active est le manque d’empathie. « À Mirabel, plus de 70 personnes semblent dormir dans leur voiture. Et le chiffre augmente ! » s’indigne M. Batten.
Et lorsqu’il regarde les négociations avec les travailleurs des postes, avec les débardeurs à Montréal, il conteste les stratégies des libéraux. « N’essaye pas de faire des changements avec la même chose. Les PDG ne sont jamais du côté des travailleurs ! » Et il veut être là pour offrir une option plus humaine aux électeurs. Le NPD est le seul parti qui veut représenter tous les travailleurs canadiens. « J’ai déjà fait des négociations avec les PDG pour leur apprendre à partager avec les travailleurs. »
La crise du logement et l’insécurité alimentaire sont les deux priorités auxquelles il souhaite s’attaquer dans la région. Qu’il soit élu ou non, il continuera de se mobiliser pour la communauté. Il se demande d’ailleurs comment Mirabel pense à développer un parc aquatique alors que des citoyens dorment dans leur voiture. Il veut également protéger les agriculteurs : « Les gens sous-estiment comment nous avons besoin d’eux », souligne-t-il, et continuer lui aussi le développement de l’industrie aérospatiale : « Ce sont de bons emplois avec de bons salaires, on ne peut pas être contre ça ! »
C’est maintenant à vous, cher citoyen, d’aller exprimer votre voix lors de l’élection générale du 28 avril.
MOTS-CLÉS
NPD
Mirabel (circonscription fédérale)
PPC
Journal Infos Mirabel
Élections fédérales 2025