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François Robillard trace l’avenir de Sainte-Marthe-sur-le-Lac

Photo : Courtoisie

François Robillard a été réélu par acclamation à la mairie de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

François Robillard trace l’avenir de Sainte-Marthe-sur-le-Lac

Publié le 24/10/2025

Certaines municipalités vivent encore la fièvre de la campagne électorale, assistant à un match à deux, à trois, voire à quatre. Vivement la santé de la démocratie !

D’autres ont déjà tourné la page avec la réélection de leur maire par acclamation. À Sainte-Marthe-sur-le-Lac, François Robillard, acclamé, continue de mener la danse sans opposition. Il a dressé le bilan de ses années à la Ville, traçant du même coup les contours de ce qui attend les Marthelacquois.

Le maire Robillard se dit satisfait du travail accompli au cours de son dernier mandat. Il souligne avoir mené plusieurs actions qui placent l’environnement, la gestion des infrastructures et la qualité de vie des citoyens au cœur de ses priorités.

L’héritage de la digue

Dès le début de son mandat, le conseil a dû gérer l’épineux dossier de la digue, avec une dette temporaire de 41 millions de dollars, indique le maire. « Nous avons réussi à aller chercher 8 millions de plus en subventions, portant l’investissement total à près de 49 millions », souligne-t-il. Il assure que les échanges se poursuivent avec la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

Plusieurs citoyens demeurent dans l’incertitude alors qu’une nouvelle cartographie des zones inondables, proposée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), reclasse une partie du territoire en zone à faible ou à très haut risque. Cette reconfiguration, dès le 1er mars 2026, pourrait peser lourd sur les assurances, les hypothèques et la valeur d’environ 2 000 résidences.

Le maire se veut rassurant. Il plaide pour plus de souplesse gouvernementale concernant le projet de modernisation du cadre réglementaire des zones inondables. Il souhaite que Québec ajoute une nouvelle classe de zone de risque d’inondation dans son règlement qui tient compte des municipalités protégées par un ouvrage de protection contre les inondations (OPI).

Politique environnementale

L’un des volets phares du mandat du maire a été la mise en place d’une première politique écoresponsable, précise-t-il, alors même que le budget environnemental de la Ville était de zéro à l’arrivée de l’administration. Le maire affirme avoir engagé un conseiller en environnement et mis en œuvre divers projets, dont le reboisement de plusieurs artères de la ville. Il s’agissait de concrétiser sa vision de la transition écologique et du développement durable.

Avec l’appui du programme fédéral des deux milliards d’arbres et en partenariat avec la MRC et la FCM, la Ville a mené et planifié de vastes campagnes de reboisement, comptant sur la diversité des essences afin d’assurer la résilience face aux changements climatiques. Un nouveau règlement impose désormais la présence d’arbres sur les terrains privés. Cette mesure qui tient compte des changements climatiques n’avait pas été appliquée rigoureusement au cours des dernières années, affirme le maire. Il entend rectifier le tir.

Fort d’un nouveau mandat, François Robillard projette d’élaborer des plans directeurs pour les trois grands espaces naturels de la ville. Le parc de l’Érablière, entre autres, soulignant, dans la foulée, la portée du projet Oasis. Grâce à une subvention de plus de 1,8 million de dollars, la Ville mise sur une trame bleue et verte résiliente, destinée à lutter contre les îlots de chaleur et à mieux gérer les pluies intenses.

Avec l’appui du conseil, le maire prévoit la mise en place d’un plan particulier d’urbanisme (PPU) pour le centre-ville. Celui-ci englobe l’ensemble du secteur, incluant l’hôtel de ville, le secteur des promenades ainsi que les secteurs situés entre la 16ᵉ et la 23ᵉ avenue. Ce cadre permettra d’établir des balises claires et précises pour les projets, afin qu’ils soient réalisés dans l’intérêt de l’ensemble des citoyens, assure le maire.

François Robillard dit miser sur la densification de certains secteurs. Il veut ainsi atténuer l’expansion urbaine dans les zones avoisinantes, afin de réaliser des projets porteurs et visionnaires, qui permettent non seulement de mieux occuper le territoire, mais aussi de protéger certains espaces naturels qui profitent aux citoyens.

Les épisodes d’eau brune maîtrisés

« Le bris qu’on a connu cet été est désormais réglé », lâche M. Robillard, satisfait des efforts pour parvenir à une meilleure qualité de l’eau. « Nous procédons à un rinçage unidirectionnel et le traitement biologique est revenu à la normale après les bris de l’été. »

Des investissements sont annoncés pour bonifier l’usine et construire un nouveau réservoir d’ici la fin du mandat.

« Les premiers travaux débuteront dès l’an prochain et, d’ici deux ans, la bonification complète de l’usine sera réalisée », conclut-il.