À 26 ans, Andréanne Grondin veut incarner une nouvelle génération d’engagement à Saint-Eustache. Candidate indépendante dans le quartier du Vieux-Saint-Eustache, elle se décrit d’abord comme une femme d’action, issue du milieu communautaire. Mère de deux jeunes enfants et gestionnaire de projets dans la construction, elle dirige dix équipes au quotidien chez Cam Inspect, un domaine où « il faut savoir se faire entendre ».
Mais c’est bien avant la politique que s’est dessinée sa vocation d’implication. Depuis l’âge de 11 ans, Andréanne participe au Relais pour la vie, un événement qu’elle a vu grandir et dont elle fait partie du comité organisateur depuis quinze ans. Pour elle, cette marche symbolise tout : la persévérance, la solidarité et l’espoir collectif.
C’est d’ailleurs lors d’une édition du Relais pour la vie qu’elle a rencontré Isabel Mattioli — conseillère indépendante sortante — qui l’a encouragée à envisager la politique. « Isabel m’a semé une graine, raconte Andréanne. Au départ, je n’étais pas certaine, mais plus j’y pensais, plus je voyais la continuité logique : aider les autres, mais autrement. »
Résidente de Saint-Eustache depuis sept ans, elle dit avoir le Vieux-Saint-Eustache « tatoué sur le cœur ». Même si elle habite le quartier de la Seigneurie, c’est dans le vieux qu’elle passe le plus clair de son temps, attirée par son patrimoine, ses événements et sa vie culturelle. « C’est ce quartier-là qui nous a fait choisir Saint-Eustache, explique-t-elle. Aujourd’hui, je veux redonner à ce milieu ce qu’il m’a offert. »
Son principal projet : la création d’un comité citoyen permanent, un espace d’écoute et de concertation pour les résidents. « Pour moi, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Les citoyens doivent avoir un lieu pour se faire entendre. » Elle souhaite aussi soutenir les commerçants et artisans, souvent « oubliés » en dehors du cœur historique, et insuffler « un vent de renouveau » aux jeunes familles et à la jeunesse locale.
Indépendante, elle affronte la conseillère sortante Michèle Labelle sans craindre de siéger dans un conseil majoritairement acquis à l’équipe du maire. « Je gère des équipes d’hommes depuis des années, dit-elle. J’ai appris à mettre mon pied à terre. Ce qui m’importe, c’est de travailler pour les citoyens, pas pour un parti. »
De la Marche de l’espoir à la politique municipale, Andréanne Grondin trace un parcours où la détermination rime avec bienveillance. « Pourquoi voter pour moi ? Pourquoi pas ! Ce que je veux, c’est ramener l’écoute, la proximité, et surtout le sentiment qu’on peut faire une différence, chacun à notre façon. »

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