La très colorée Sœur Angèle était de passage à L’Entrepôt de Deux-Montagnes, le week-end dernier, pour y signer les différents livres qu’elle a écrits au fil des ans et pour faire la promotion de sa fondation qui vient en aide aux jeunes d’âge scolaire rencontrant des difficultés de développement et d’intégration en leur permettant de s’engager dans un programme d’apprentissage culinaire.
Magasin de quelque 10 000 pieds carrés de superficie, spécialisé dans la vente de liquidation de meubles et autres articles pour la maison, L’Entrepôt, situé chemin d’Oka, à Deux-Montagnes, remet ses profits à la Fondation Sœur Angèle. Son propriétaire, Dominique Papieau, est un bon ami de la Fondation Sœur Angèle, lui qui depuis plusieurs années contribue à amasser des fonds, en remettant d’abord à la fondation une partie des profits des ventes d’un vin sans alcool, le Vendôme mademoiselle, cuvée Sœur Angèle, puis par la vente de meubles à son entrepôt de Deux-Montagnes.
«J’ai rencontré Sœur Angèle il y a de cela quelques années lors d’un repas de Noël. C’est l’un de mes amis qui la connaît depuis 40 ans qui nous a mis en contact , raconte M. Papieau, qui, arrivé au Québec de France en 1987, n’est plus jamais reparti. Outre ses affiliations avec la Fondation Sœur Angèle, il fait aussi dans l’importation de véhicules Westfalia et Land Rover Defender.
«Un Westfalia sur deux que vous voyez sur les routes du Québec, c’est moi qui l’ai faits venir ici», dit-il fièrement.
M. Papieau ajoute que ceux et celles qui cherchent des meubles à bas prix sont les bienvenus à L’Entrepôt de Deux-Montagnes, surtout que c’est pour une bonne cause. Il est aussi équipé pour aller chercher les meubles chez les gens lorsque ceux-ci n’en veulent plus.
Fondation Sœur Angèle
Fondée en 2015, la Fondation Sœur Angèle vient en aide aux jeunes défavorisés. Elle a pour mission de supporter la relève par un appui monétaire aux jeunes qui ont besoin de support pour poursuivre dans le domaine de la cuisine. Elle arrive à atteindre ses objectifs en travaillant en collaboration avec les regroupements et organismes reconnus du milieu tels la Tablée des Chefs, la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec, les écoles de cuisine ainsi que d’autres organismes de soutien aux jeunes comme Plein air à plein coeur et Les Fourchettes de l’espoir.
«Quand j’ai lancé la fondation, on payait pour que les enfants puissent aller au camp Plein air à plein cœur pendant une semaine. Aujourd’hui, nous habillons les élèves pour qu’ils puissent aller à l’école», raconte Sœur Angèle avant d’ajouter avoir récemment acheter un four à vapeur pour venir en aide à Les Fourchettes de l’espoir, un organisme de Montréal-Nord qui prépare des repas pour des personnes seules.
«Nous avons aussi donné 100 000 $ à 19 banques alimentaires lorsqu’est arrivée la pandémie et nous avons aussi offert à une école culinaire un appareil sous-vide pour que les jeunes puissent faire de la sauce à spaghetti et la vendre pour venir en aide à leur école. Nous avons aussi parti une chorale qui s’appelle La cuisine en chansons avec des chefs».
Le week-end dernier, les ventes de livres et de meubles n’ont pas été à la hauteur des attentes, «les gens étaient à la plage», a lancé Sœur Angèle, mais il est possible de se reprendre en visitant le [https://fondation-soeur-angele.com/] et en cliquant sur «Faire un don». Tous les dons sont acceptés.
« Mes livres et autres articles sont toujours à L’Entrepôt. Les gens qui sont intéressés peuvent toujours s’y présenter pour se les procurer», a conclu Sœur Angèle.
MOTS-CLÉS
Les fourchettes de l’espoir
Plein air en plein coeur
Deux-Montagnes
Soeur Angèle
Dominique Papieau
L’Entrepôt