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Festival du film ATUVULe Prix du meilleur montage pour Marc-André Mercier

Marc-André Mercier est fier de sa réussite qui vient récompenser son investissement en travail et… en argent.

Festival du film ATUVULe Prix du meilleur montage pour Marc-André Mercier

Publié le 02/11/2014

Dans le cadre du Festival du film ATUVU, organisé par l’Institut Trebas, à Montréal, Marc-André Mercier, un jeune résidant d’Oka, vient d’obtenir le Prix du meilleur montage pour sa série Web Parallaxe.

Présenté le 29 mai dernier au Cineplex du quartier Latin à Montréal, le festival du film ATUVU regroupait huit productions en compétition, soit quatre courts-métrages, deux publicités, un vidéoclip, ainsi qu’une série Web, celle réalisée par Marc-André, Parallaxe. Au total, huit prix ont été remis par un jury composé de professeurs et de techniciens du cinéma. Marc-André Mercier et son collègue Aleck Giguère ont obtenu le Prix du meilleur montage. La série Parallaxe, écrite par Yannick Mathieu, est déclinée en cinq épisodes à suspense de cinq minutes. Elle raconte l’histoire d’un triangle amoureux.

«Même si l’écriture m’intéresse aussi, je suis plus sur la réalisation et le montage. Un bon montage, c’est savoir monter les images par rapport au rythme d’une histoire, savoir bien choisir les plans, par exemple utiliser un plan rapproché au bon moment», d’indiquer, en entrevue, Marc-André. Les jeunes hommes, qui sont déjà dans la préparation d’une deuxième saison, cherchent à commercialiser et à distribuer leur série.

Depuis la réception de ce prix, Marc-André Mercier s’est également illustré du côté de Baie-Saint-Paul, lors du festival Le festif qui s’est déroulé du 25 au 27 juillet dernier, cette fois avec un autre collègue, Simon Duquette.

Ils ont d’abord réalisé une capsule Web d’artistes en avant-promotion du festival. Ils ont pu côtoyer des chanteurs de premier plan. «Ça a bien cliqué avec Louis-Jean Cormier et Les Deuxluxes», témoigne Marc-André. Finalement, le duo a été recruté pour couvrir l’ensemble des spectacles du festival. Et en bonus, ils ont assuré la réalisation d’un concert privé au Massif de Charlevoix, le «Concert sur la braise», de Louis-Jean Cormier.

À 19 ans, le jeune Okois réalise un début de carrière prometteur, récompensant une passion qui a commencé très jeune. «Mes parents avaient une caméra et depuis tout petit je joue avec. Je crois que j’en ai cassé plusieurs! Plus tard, j’ai commencé à faire des vidéos et les mettre sur YouTube», se souvient‑il. Après le secondaire, Marc-André a obtenu une attestation collégiale en production de cinéma.

Passer du calme bucolique du verger (ses parents sont les propriétaires du verger Labonté de la pomme, à Oka) à celui plus mouvementé du cinéma requiert un peu d’adaptation. «Bien sûr, ce n’est pas facile. C’est une passion. Il faut trouver des contrats, connaître un maximum de monde. Il faut se faire sa réputation et ce prix peut m’aider», dit‑il.

À l’heure où la vidéo a envahi le monde du Web, les perspectives de carrière semblent plutôt favorables. «J’aime beaucoup l’événementiel, la publicité, les vidéos corporatives et les courts-métrages. Il y a aussi des ouvertures dans le monde des jeux vidéo», d’indiquer Marc-André qui envisage de suivre une formation spécialisée dans les effets spéciaux: «Cela peut être intéressant, car les Américains viennent beaucoup tourner au Québec.»

En attendant, c’était le temps des pommes, et Marc-André a donné à cette occasion un coup de main au domaine, même si ses parents ne l’attendent pas pour la relève. «Au contraire, ils m’ont encouragé dans ma voie», assure Marc-André, aussi à l’aise à la ville qu’à la campagne.