«On veut démontrer ainsi notre attachement à la Commission scolaire, malgré les commentaires politiques que l’on peut entendre ces derniers temps…», a souligné, mercredi dernier, le candidat à la présidence.
Louis Kemp s’est constitué une équipe bien équilibrée composée de six hommes et six femmes, âgés de 25 à 75 ans: «Réunir tous ces gens, c’est miser sur la diversité pour obtenir une vision juste de la réalité, des solutions imaginatives et des opinions qui ne vont pas toutes dans le même sens. Chacun a une expérience personnelle différente avec son parcours scolaire et celui de ses enfants et cela permet à l’équipe d’aborder les problèmes sous plusieurs angles.»
Parmi les candidats, on retrouve, d’ouest en est, Claude Girard (Oka, Saint-Placide, Saint-Joseph-du-Lac et Mirabel); Emilie Caron (Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Pointe-Calumet); Shanna Gosselin-Legault (Deux-Montagnes et Saint-Eustache); Marleen Côté (Saint-Eustache); Karine Laramée (Boisbriand); Martine Bonin (Rosemère et Blainville); Danielle Laramée (Sainte-Thérèse et Mirabel); Pierre Bertrand (Blainville); Michel Arcand (Blainville et Mirabel); Antonio Ciarciaglino (Lorraine, Bois-des-Filion et Terrebonne); Alexandre Bertrand (Sainte-Anne-des-Plaines et Terrebonne).
Chacun a présenté son parcours riche en matière d’éducation et en tant que parent, ainsi que ses motivations pour les sept ans à venir. «Lorsque quelqu’un est à même de réunir des jeunes et des moins jeunes, des femmes et des hommes des individus tous différents et qu’il prend le temps de les écouter, de les encourager et de leur donner appui et soutien, c’est qu’il a toutes les qualités requises pour exercer un rôle de leader et insuffler une vision renouvelée à notre commission scolaire», a résumé le doyen des candidats, Claude Girard.
Tous se sont félicités des qualités de leadership de Louis Kemp, mais aussi de son esprit d’ouverture. «À l’image de ce soir, a illustré Michel Arcand. Nous n’avons pas de discours préparé. Nous pouvons parler librement, dire ce que l’on pense. Je suis à la CSSMI depuis 14 ans. Je n’ai jamais connu le dynamisme qui habite notre équipe depuis un mois.» D’autres candidats, comme Martine Bonin, insistaient sur leur volonté de lutter contre l’intimidation.
Puis, Louis Kemp a tenu à signifier sa satisfaction de voir le nombre élevé de candidatures déposées à la CSSMI pour l’élection du 2 novembre (47 pour 12 postes): «Aucune autre commission scolaire ne fait meilleure figure. Si autant de personnes s’intéressent à la gouvernance de notre système d’éducation, c’est que de plus en plus de gens croient que nous pouvons y laisser notre marque et l’améliorer. J’espère que cet engouement se traduira par une augmentation du taux de vote.»
Louis Kemp s’est ensuite expliqué à la suite de la réaction du ministre Bolduc qui refuse que les commissions scolaires abolissent l’aide aux devoirs: «Face aux compressions budgétaires, nous n’avons pas eu le temps de trouver toutes les meilleures solutions. On va refaire nos devoirs…»