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<strong>Construction imminente d’une maison de réadaptation à Saint‑Jérôme</strong>

Entourés des partenaires financiers de la soirée-bénéfice du 21 novembre organisée au profit de la Fondation André-Boudreau

Construction imminente d’une maison de réadaptation à Saint‑Jérôme

Publié le 06/11/2014

Grâce à la générosité du pilote automobile et homme d’affaires Ray junior Courtemanche, de son associé dans le projet La Cité de Mirabel inc., Daniel Proulx, et des membres de leur réseau, le Centre de réadaptation en dépendance des Laurentides pourra bientôt assurer ici, à Saint-Jérôme, le suivi des jeunes qui sont aux prises avec des problèmes de dépendance.

Des 34 000 $ amassés lors de la 2e édition en 2012, on est passé à 84 000 $ en 2013 à la suite de l’implication des promoteurs de La Cité de Mirabel. Me Céline Tessier, présidente du conseil d’administration de la Fondation André-Boudreau, espère évidemment que la 4e édition, prévue le 21 novembre prochain à l’école des‑Studios de Saint-Jérôme, permettra une fois de plus de s’approcher encore davantage de l’objectif ultime, soit celui de réunir la somme nécessaire à la construction d’une maison de réadaptation pour les jeunes âgés de 12 à 17 ans.

«Par la campagne Bâtir et créer l’espoir, a mentionné Me Tessier, nous voulons aider, en leur offrant un hébergement temporaire, ces jeunes qui constituent notre relève et qui ont choisi de se prendre en main et de cesser leur consommation.» Me Tessier a ajouté être très reconnaissante envers les efforts déployés par MM. Courtemanche et Proulx au cours des deux dernières années.

«Je vous remercie du fond du cœur. Sans vous, nous n’aurions jamais pu atteindre nos objectifs l’année dernière tandis que cette année, grâce à vous, nous allons certainement les dépasser.»

«Il y a des tonnes de causes et des tonnes de manières de supporter les jeunes d’ici, a renchéri Daniel Proulx, mais le projet de construire une maison de réadaptation a une valeur symbolique. Il nous permet à nous, gens d’affaires, de donner une petite tape sur l’épaule de ces jeunes qui ont décidé de leur plein gré de se prendre en main. C’est une manière de leur dire qu’on croit en eux, que l’on croit en leur potentiel.»

Un pilote avec le cœur sur la main

L’association entre La Cité de Mirabel inc. et la Fondation André-Boudreau a débuté en 2013, lors d’un événement auquel gens d’affaires et dirigeants d’organismes avaient été conviés pour une soirée de type «speed dating».

«Je me suis présenté à une table autour de laquelle étaient notamment assis MM. Courtemanche et Proulx avec leurs conjointes, a raconté Gilles Durand, directeur général de la Fondation. On me donnait alors dix minutes pour vendre ma salade et les convaincre de nous appuyer dans notre mission. Je n’avais pas encore terminé mon allocution que M. Courtemanche, qui venait de remporter une bourse de 1 000 $ pour avoir fini 3e lors d’une course en Ontario, s’est levé et m’a soufflé à l’oreille qu’il me remettait cette bourse.»

«Toutes les bourses que je décroche en piste, je les remets à 100 % à des fondations telles que Leucan, Charles-Bruneau, et bien sûr la Fondation André-Boudreau, a expliqué le pilote de la série NASCAR Canadian Tire. J’ai moi-même été victime d’intimidation à l’école, ce qui m’a rendu plus fort et poussé à partir en affaires, a-t-il poursuivi. J’ai commencé par tondre des pelouses, pour ensuite poser du pavé uni, bâtir des maisons et finalement des bâtiments commerciaux comme La Cité de Mirabel. Je suis aujourd’hui choyé de pouvoir aider!»

Des partenaires de choix

La célèbre animatrice Jocelyne Cazin, qui est également associée à la soirée-bénéfice de la Fondation André-Boudreau, a trouvé les bons mots pour expliquer les succès de Ray junior Courtemanche. «Il a choisi d’être un battant au lieu d’être une victime, a-t-elle déclaré. Et si j’avais devant moi les quelque 2 500 jeunes qui fréquentent chaque année le Centre de réadaptation en dépendance des Laurentides, c’est exactement ce que je leur dirais!»

La sortie du premier livre de Mme Cazin, intitulé J’ose déranger, coïncide avec la tenue de la soirée du 21 novembre. Elle en profitera donc pour remettre une partie des recettes de ses ventes à la Fondation André-Boudreau.

L’École de danse Suzie Paquette et ses danseurs assureront la partie spectacle de l’événement en présentant des numéros tirés de la pièce Le fantôme de l’opéra. Comme cette école de danse de Boisbriand, sont également partenaires de la soirée: la BMO, Duroking Construction, Danam Bonzaï, Construction GAM, Daniel Choquette traiteur, Guimond construction, Groupe Mathieu, Groupe Mach, Paul Larocque notaire, Plomberie JMC, YR Paquette, le député de Groulx, Claude Surprenant, et L’Écho du Nord.

Les billets sont actuellement en vente au coût de 150 $ en visitant le [www.fondationandreboudreau.com] ou en composant le 450-432-1858, poste 216. Un reçu pour don à un organisme de charité sera remis aux participants.

Rappelons que la Fondation André-Boudreau est la fondation du Centre de réadaptation en dépendance des Laurentides. Cet établissement du réseau de la santé et des services sociaux des Laurentides accueille annuellement près de 3 000 personnes aux prises avec un problème d’abus ou de dépendance à l’alcool, aux drogues ou au jeu pathologique. Il compte sept points de services dans les Laurentides.