logo journal leveil
icon journal
<strong>Compteurs intelligents: de l’opposition avec le mouvement «Basses-Laurentides refuse»…</strong>

Maria Acosta atteste de la dangerosité de la nouvelle génération des compteurs intelligents d’Hydro-Québec.

Compteurs intelligents: de l’opposition avec le mouvement «Basses-Laurentides refuse»…

Publié le 17/05/2013

À la tête du mouvement Basses-Laurentides refuse, Maria Acosta, biologiste de formation qui se passionne pour la santé des enfants depuis 15 ans, conviera dès la semaine prochaine, les citoyens des Basses-Laurentides à des séances d’information sur les compteurs intelligents d’Hydro-Québec.

Les séances en question seront données en français, mais il sera possible de poser ses questions en anglais, en espagnol et en italien. Notez que la santé des enfants sera au cœur des conférences. Sur le territoire de la MRC de Deux-Montagnes, une séance aura lieu le mercredi 22 mai, à 19 h, à la Maison du citoyen, située au 184, rue Saint-Eustache, à Saint-Eustache. D’autres rencontres ont eu lieu ou seront aussi tenues à Rosemère (le mercredi 15 mai), à Terrebonne (le mardi 21 mai) et à Bois-des-Filion (le mercredi 29 mai).

Ces fameux compteurs intelligents semblent susciter un vent d’anxiété dans plusieurs municipalités du Québec puisqu’une douzaine d’entre elles ont ordonné des moratoires basés sur le principe de précaution (dont Dorval et Lachine, en mars et avril 2013).

Alors que la dernière génération de compteurs est sur le point de faire son entrée, la biologiste affirme qu’ils ont des effets nuisibles pour la santé: leucémies infantiles, cancers, autisme en augmentation, la liste est longue.

«Les études prouvent que les pylônes de haute tension, ou encore les cellulaires sont dangereux pour les femmes enceintes et les enfants, surtout ceux qui sont âgés de 20 ans et moins. Et eux, ils ont 5 fois plus de chances de développer un cancer du cerveau», soupire la biologiste.

Avec ses rapports à l’appui, ses études en main, le mouvement demande à ce que les compteurs électromécaniques, soit ceux qui n’émettent pas de radiofréquences, puissent être conservés par ceux qui le souhaitent, mais sans frais supplémentaires.

«Pour ce qui est de l’autre compteur, soit celui que l’on offre à ceux qui ne veulent pas du compteur de troisième génération, il est source d’électricité sale», note Mme Acosta.

C’est quoi un compteur intelligent?

Selon le mouvement Basses-Laurentides refuse, il existe quatre types de compteurs. Ils sont décrits ainsi:

Première génération: le compteur électromécanique, à disques, qui fonctionne de façon indépendante et n’émet aucune radiofréquence. Il nécessite qu’une personne fasse la relève manuelle directement au compteur.

Deuxième génération: le compteur digital (Itron) qui n’émet pas de radiofréquences. Il est installé dans l’Estrie et, depuis février, Hydro-Québec confirme que c’est le type de compteur qui sera installé aux clients qui refusent le compteur intelligent de troisième génération. On l’identifie par un «X» au début du numéro d’Hydro-Québec. Par contre, il est une source d’électricité sale, affirme le mouvement.

Troisième génération:le compteur digital (Itron) qui émet des radiofréquences toutes les 30 secondes, 5 secondes ou 2 secondes. La relève se fait à distance par un releveur qui doit se rendre à proximité du compteur. «Ces compteurs émettent donc des radiofréquences 2 880 fois par jour ou environ 1 000 000 de fois par année (pour le modèle aux 30 secondes) et jusqu’à 43 200 fois par jour ou plus de 15 000 000 de fois par année (pour le modèle aux deux secondes) pour que le rapport soit disponible lorsque le releveur passe dans la rue aux deux mois, soit six fois par année. Hydro-Québec a installé plus de 800 000 de ces compteurs dans les dernières années en catimini. Un compteur de troisième génération est installé sur toute construction neuve, lors de rénovations ou même sans raison apparente», soutient-on.

Quatrième génération: le compteur digital intelligent (Landis + Gyr) consiste en un compteur émetteur-récepteur communiquant avec les compteurs voisins. À ceux-ci, on ajoute un système de collecte de données automatisé utilisant une technologie sans fil.

«Non seulement chaque compteur émet des radiofréquences, mais les routeurs et collecteurs de données formant le système de relève en émettent aussi. Ils créent ainsi une toile de radiofréquences à la grandeur de la province. De plus, l’arrivée prochaine d’appareils électroménagers avec puce communiquant avec le compteur intelligent créera une autre toile de radiofréquences à l’intérieur de la maison. Les deux compteurs émetteurs de radiofréquences sont aussi des sources d’électricité sale», croit-on.