Le taux de taxe résidentielle passe de 0,7675 $, à l’heure actuelle, à 0,7436 $ du 100 $ d’évaluation en 2013. Donc, pour une maison évaluée à 250 000 $ en 2012 (dont la taxe foncière était établie à quelque 1 918 $), une augmentation de 10 % de la valeur marchande (à 275 000 $) se traduirait par une taxe foncière de quelque 2 045 $.
Le taux de taxe pour les immeubles industriels et commerciaux s’établit quant à lui à 2,0718 $ du 100 $ d’évaluation en 2013. «Dans le contexte économique actuel, je tiens à affirmer aux gens d’affaires et aux entrepreneurs que nous comprenons leur réalité, et que nous considérons comme un devoir incontournable de les accompagner dans leurs efforts pour assurer la pérennité de leurs commerces et de leurs entreprises, a dit le maire Charron. Ces taux industriels et commerciaux continuent de figurer parmi les plus bas observés, non seulement sur la Rive-Nord, mais dans l’ensemble de la région métropolitaine.»
Taxes de service
«Grâce aux importantes économies réalisées en vertu de l’entente sur l’enfouissement conclue en 2011, nous sommes non seulement en mesure d’implanter notre nouvel écocentre, mais de ramener la taxe sur les déchets au même niveau qu’en 2011», indique M. Charron. La taxe d’eau et d’aqueduc, de même que la taxe de service pour l’assainissement des eaux connaîtront une augmentation de 5 $, s’établissant toutes deux à 155 $.
«En somme, le total de ces trois taxes de services varie à peine de 20 $ en 2013», précise le maire. La taxe dédiée au Fonds d’infrastructures patrimoniales reste inchangée à 0,01 $ du 100 $ d’évaluation.
La dette totale s’établissait à 108,1 millions de dollars au 31 décembre 2012. «Une baisse de 2,7 millions de dollars par rapport à la dette au 31 décembre 2011», a mentionné M. Charron.
Un budget de 68,53 millions de dollars
Du point de vue budgétaire, la Ville prévoit des revenus et des dépenses de l’ordre de 68 534 600 $. Une large part de ces revenus provient de la taxation municipale (53,64 millions de dollars).
Au chapitre des dépenses, les montants attribués au remboursement de la dette, affectations et autres financements s’élèvent à 11,55 millions de dollars, un montant de 10 millions est consacré à la culture et aux loisirs, tandis que la sécurité publique (11,9 millions), de même que la voirie et l’enlèvement de la neige (10,28 millions), constituent les dépenses les plus importantes à Saint-Eustache.
Le maire de Saint-Eustache a aussi souligné qu’il ne reste «pratiquement plus de terrains dans la zone blanche pour de futurs développements. Or, en vertu du PMAD, la zone verte fait l’objet d’un gel empêchant tout dézonage pour les cinq prochaines années». Entre autres mesures pour pallier ce problème, la Ville a notamment entrepris un programme de revitalisation et s’apprête à densifier la partie sud du boulevard Arthur-Sauvé.