(NDLR) – Communiqué de presse émis par le candidat de la Coalition avenir (CAQ) Québec dans Deux-Montagnes, Benoît Charette.
«Pourtant, avec la pleine collaboration de la Coalition Avenir Québec, l’Assemblée nationale a adopté en 2013 une loi sur les élections à date fixe. Aujourd’hui, le Parti québécois renie encore une fois sa parole», a déclaré, dans un communiqué de presse, l’ancien député de Deux-Montagnes.
Celui-ci a ajouté: «Le PQ affirme déclencher des élections parce que l’opposition ferait de l’obstruction. Rien n’est plus faux! La Charte de la laïcité illustre à quel point le PQ joue un jeu partisan dans le but de servir ses seuls intérêts. Nous sommes en faveur d’une Charte. Nous avons d’ailleurs dévoilé notre position sur cet important enjeu bien avant le PQ. Nous lui avons tendu la main à plusieurs reprises pour que nous puissions procéder rapidement à son adoption, mais Pauline Marois refuse préférant utiliser la Charte à des fins électorales, ce qui est indécent. C’est en outre une tentative d’esquiver les vrais enjeux qui sont au cœur des préoccupations des familles, soit l’économie, la santé et l’éducation.»
Pour Benoit Charette, Pauline Marois et Daniel Goyer ne sont pas fiables. «Ils promettaient d’abolir la taxe santé. Non seulement ne l’ont-ils pas abolie, mais ils ont en plus augmenté une série de tarifs, réduisant davantage le pouvoir d’achat des familles. L’actuel député de Deux-Montagnes devrait avoir honte: aurait-il osé augmenter de la sorte le fardeau fiscal des familles de Saint-Eustache lorsqu’il était conseiller municipal? Poser la question, c’est y répondre. On a besoin d’un député qui pense d’abord aux familles et aux aînés, et non d’un promoteur à temps plein de l’indépendance du Québec», a lancé M. Charette
Ces élections coûteront près de 100 M$, mais cela ne semble pas indisposer le Parti québécois. «Pauline Marois dépense des milliards que nous n’avons pas. La Coalition a comptabilisé pour plus de 10 G$ d’engagements par le Parti québécois. Pendant ce temps, il dépose un budget comportant un déficit de 2,5 G$: trouvez l’erreur! Toutes ces annonces des dernières semaines nous rappellent l’époque de Duplessis, où on pouvait se faire promettre des routes, même des frigos, pourvu que l’on vote du bon bord!», a conclu Benoit Charette.