Les pompiers sont actuellement sur les lieux de la Ferme Couvrette à Sainte-Scholastique, où un incendie majeur a ravagé l&#8217;ensemble des bâtiments agricoles. Le bâtiment principal s&#8217;est totalement effondré, et un épais panache de fumée est visible depuis le rang Saint-Vincent.



Les flammes ont détruit tous les bâtiments, et l&#8217;état des animaux présents sur cette ferme laitière reste inconnu. Toutefois, il est probable qu&#8217;une partie, voire une majorité des bêtes ait péri dans l&#8217;incendie. Quelques animaux se trouvent encore dans les champs environnants.



Les Services incendies de Saint-Colomban, Saint-Jérôme, Blainville, Mirabel, Lachute et Saint-Eustache sont sur place pour combattre le feu. 



Les routes et l&#8217;électricité sont coupées dans le secteur. L&#8217;accès est barré à la circulation pour une durée indéterminée.



Des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que la situation évolue.

« Ç’a été une grosse perquisition, c’est rare qu’on voie ça », soulève Charles Poirier, sergent au bureau des communications de Montréal de la GRC. C’est tôt dans la matinée du 13 juin que les policiers ont débuté la perquisition au domicile de Pascal Tribout et à son commerce de toiture situé à Laval, dont il est le copropriétaire. Les policiers ont alors saisi 15 imprimantes 3D et de nombreuses armes à feu qui ont été fabriquées grâce à celles-ci et l’estimation s’élève à 1000 pièces d’armes.&nbsp;



« Lors de ces perquisitions, on a procédé à son arrestation. Quand on a vu ce qu’il possédait en termes d’items, c’est là qu’on a été en mesure de déposer tout de suite des accusations », poursuit le sergent. Donc, la journée même, M. Tribout a comparu au Palais de justice de Saint-Jérôme et il demeure incarcéré en attendant son audience pour sa remise en liberté prévue plus tard cet été. Pour le moment, rien dans l’enquête ne laisse croire aux autorités qu’il aurait un ou des complices.



Débutée en novembre 2023, l’enquête menée par l’Équipe intégrée sur la sécurité nationale (EISN) de la GRC a permis de constater que l’accusé tenait aussi des propos haineux envers la communauté juive dans un forum public du réseau social Telegram. « Évidemment, une fois qu’on additionne les choses, c’est sûr qu’il fallait prendre action rapidement », assure M. Poirier.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/tribout-960x624.jpg" alt="" class="wp-image-91607" width="552" height="358" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/tribout-960x624.jpg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/tribout-327x213.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/tribout-96x62.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/tribout-768x500.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/tribout.jpg 970w" sizes="(max-width: 552px) 100vw, 552px" /><figcaption>Photo fournie par la GRC-
Une imprimante 3D saisie par la GRC le 13 juin dernier.
</figcaption></figure>



Des armes à feu imprimées en 3D



Lors de l’opération, la GRC a trouvé 15 imprimantes 3D qui ont servi à fabriquer des armes à feu opérationnelles. « Il faut toujours qu’on teste les fonctionnalités, mais à date, on peut présumer qu’elles sont fonctionnelles », indique M. Poirier.



M. Tribout se retrouve également accusé de possession et distribution de données informatiques relatives à des armes à feu pouvant être utilisées avec une imprimante 3D à des fins de fabrication. « À ma connaissance, on n’utilise pas souvent ce chef d’accusation. C’est intéressant, car posséder une imprimante 3D, ce n’est pas un crime. Tout le monde peut en posséder une à la maison pour se fabriquer des bibelots », fait valoir M. Poirier.&nbsp;&nbsp;



« Mais quand on s’est aperçu que les gens commençaient à fabriquer des armes à feu, il y a eu un ajout au Code criminel pour la possession de ces fichiers-là, où leur distribution constitue un crime au Canada maintenant », poursuit-il.



Parmi les différentes pièces d’armes saisies au domicile de Pascal Tribout, les policiers ont mis la main sur une arme classée FGC-9 Mk2. « C’est littéralement une arme à feu 3D de calibre 9mm, qui est opérationnelle et qui est prisée par les gens qui ne croient pas au contrôle des armes à feu. L’idéologie derrière ça, c’est que personne ne le sait qu’on possède cette arme à feu », soulève M. Poirier.



Pourquoi la GRC?



Il n’est pas habituel pour la GRC d’intervenir dans des dossiers impliquant des armes à feu. Toutefois, le cas de Pascal Tribout s’est retrouvé entre leur main car il impliquait des potentiels enjeux de sécurité nationale. « Au niveau de la sécurité nationale, on ne traite pas des dossiers d’armes à feu. Mais dans ce cas-ci, parce qu’il y avait une composante d’incitation à la haine, on a regardé s’il n’y avait pas peut-être une composante de terrorisme là-dedans. Mais c’est très difficile de prouver une intention », explique le sergent.



« Une fois qu’on rentre dans une enquête comme celle-là et qu’on voit ces deux composantes, ça nous préoccupe. Parce qu’entre l’incitation à la haine et les armes à feu, on s’entend que ça peut mal virer », ajoute-t-il. Cependant, rien ne démontre aujourd’hui qu’il y aurait une composante liée à la sécurité nationale dans le dossier de Pascal Tribout.&nbsp;

Un homme arrêté pour trafic d’armes et propos haineux

Le soir du 17 octobre 2023, un accident ayant coûté la vie à un travailleur de Ricova SM inc. et causé de graves blessures à un second employé est survenu sur la route 158 à Mirabel. La CNESST rend son verdict quant à la conclusion de son enquête.



Rappelons que les deux travailleurs ont été victimes d’un grave accident de la route alors qu’ils étaient à bord d’une camionnette munie d’une benne, en direction d’un atelier de mécanique localisé à Montréal. C’est lors d’un virage qu’une des sangles retenant la benne s’est rompue, faisant basculer celle-ci dans la chaussée et entravant ainsi les deux voies de circulation.&nbsp;&nbsp;



Espérant éviter une collision, les travailleurs ont entrepris de la déplacer, au moment même où une minifourgonnette a percuté la benne, qui a été projetée sur les travailleurs, causant le décès d’un d’entre eux alors que le second a été transporté à l’hôpital.



<h2>La CNESST a déterminé 3 causes :</h2>



1. &nbsp; &nbsp; La collision d’une minifourgonnette avec la benne entravant les voies, causant ainsi la projection de celle-ci sur les travailleurs ;



2. &nbsp; &nbsp; La méthode de travail improvisée et dangereuse utilisée par les travailleurs afin de dégager la benne alors que d’autres véhicules circulaient autour ;



3. &nbsp; &nbsp; La négligence de l’inspection et de l’entretien du système d’arrimage entrainant la rupture de la sangle ainsi que la chute de la benne.



À la demande de la CNESST, l’employeur se verra dans l’obligation de procéder aux réparations et à l’entretien de la camionnette, d’assurer la conformité du système d’arrimage par un ingénieur et de se procurer un certificat de la SAAQ, attestant que la camionnette est conforme et répond aux normes de sécurité routière.



<h2>Conseil pour éviter un accident lié au bris de matériel en milieu de travail :</h2>



&#8211; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Faire attester votre système d’arrimage et toutes pièces de fabrication artisanale par un ingénieur spécialisé ;



&#8211; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Procéder à l’inspection mécanique, les réparations ainsi que l’entretien requis par un mécanicien qualifié ;



&#8211; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Obtenir la certification nécessaire par la SAAQ avant l’ajout de pièce de fabrication artisanale ;



&#8211; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Offrir la formation ainsi que les informations nécessaires aux employés quant aux risques d’accident routier.



L’employeur a la responsabilité d’assurer la santé, la sécurité et l’intégrité physique de ses employés. Il a également l’obligation de s’assurer que l’organisation du travail ainsi que les équipements, les méthodes et les techniques pour l’accomplir sont sécuritaires. Les travailleurs doivent toutefois coopérer afin d’améliorer les conditions de travail.



<h2>Diffusion des résultats de la CNESST :</h2>



La CNESST communiquera ses résultats d’enquête à l’agence Contrôle routiers Québec, affiliée à la SAAQ, aux associations sectorielles paritaires, ainsi qu’aux gestionnaires de mutuelles de prévention afin que leurs membres en soient informés. Aussi, le rapport d’enquête sera diffusé dans les établissements de formation offrant le programme d’études « Transport par camion » dans le but de sensibiliser les futurs travailleurs.



Pour en apprendre plus :



Rapport d’enquête : <a href="http://www.centredoc.cnesst.gouv.qc.ca/pdf/Enquete/ed004408.pdf">http://www.centredoc.cnesst.gouv.qc.ca/pdf/Enquete/ed004408.pdf</a>



CNESST&nbsp;



Site web : cnesst.gouv.qc.ca

Incendie majeur à la Ferme Couvrette à Sainte-Scholastique