L’entreprise indique qu’aucun employé n’a été blessé mais que l’entrepôt qui abritait principalement du gypse et de la laine isolante a été complètement consumé par les flammes. Heureusement, le magasin n’a pas été touché, alors les opérations ont repris ce matin à l’heure d’ouverture habituelle et tous les employés étaient à leur poste.



Les causes de l’incendie ne sont pas connues pour l’instant. La route 117 en direction nord à partir du rang Sainte-Marguerite a été bloquée pendant plusieurs heures hier soir pour permettre aux services d’incendie de Mirabel, aidés par des pompiers de Boisbriand, Blainville, Saint-Colomban et Sainte-Anne-Des-Plaines, d’effectuer leur travail. Le ministère des Transports du Québec a été appelé en renfort en fin de soirée pour aider à la signalisation et la gestion du trafic dans le secteur.



<h2>Soulagé, dans les circonstances</h2>



Le propriétaire de l’entreprise Denis Warnett, se dit « soulagé qu’aucun employé n’ait été touché » et que dans les circonstances, « le pire » a été évité. Comme l’incendie a commencé pendant la journée, les employés ont pu réagir rapidement. « Si ça avait été la nuit, ça aurait pris plus de temps pour alerter les pompiers et les dommages auraient pu être plus importants ». 



L’entreprise, par l’entremise de sa directrice du marketing Véronique Daigle, est bien optimiste de pouvoir se relever de cet événement. L’entraide étant une grande force de leur réseau, les équipes des cinq autres succursales souhaitent relever le défi que représente cette situation sans que les opérations quotidiennes ne soient affectées. Les livraisons prévues au cours des prochains jours seront ainsi transférées à leurs autres succursales de Saint-Jérôme, Sainte-Sophie ou La Plaine. 



<h2>Rebâtir pour continuer la croissance</h2>



L’équipe des achats s’activera dans les prochains jours pour se réapprovisionner suite aux pertes encourues hier. Outre le gypse et la laine, une remorque qui se trouvait à côté de l’entrepôt a également été emportée par les flammes. L’ampleur des dégâts est encore à évaluer. L’assureur était sur place ce matin.&nbsp;



L’entreprise, installée à cet endroit en avril 2021 se décrit comme étant en croissance. Depuis, elle a ouvert la succursale de Sainte-Sophie en 2023 et celle de Saint-Benoît en 2024. Mme Daigle partage avec enthousiasme «&nbsp;qu’avec M. Warnett, on peut toujours s’attendre à de nouveaux projets!&nbsp;»&nbsp;



D’autres détails sur les causes de l’incendie sont attendus prochainement.

Après plus de huit mois de pourparlers et une convention collective échue depuis le 1er&nbsp;avril 2023, elles déplorent la lenteur du gouvernement et réclament des améliorations pour contrer la pénurie de personnel et valoriser leur travail.



Les revendications portent sur une réduction de la charge de travail, une meilleure rémunération, des primes pour les régions éloignées et des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, notamment par des ratios éducatrices-enfants mieux balisés et un soutien accru aux enfants ayant des besoins particuliers.



« Le réseau des CPE est en péril, et le gouvernement doit en faire plus pour le remettre sur pied », affirme Stéphanie Vachon, représentante des CPE à la FSSS–CSN.



La grève, qui touchera plus de 400&nbsp;CPE dans l’ensemble des régions du Québec, dont 25 dans la région des Laurentides, a reçu l’appui de 94&nbsp;% des membres pour un mandat de cinq jours. Les parents seront informés directement par leur CPE.



La CSN représente 80&nbsp;% des travailleuses syndiquées dans les CPE et regroupe près de 13 000&nbsp;membres. Fondée en 1921, elle milite pour une société solidaire, juste et équitable, regroupant plus de 330 000&nbsp;travailleuses et travailleurs dans divers secteurs au Québec.

13 000 travailleuses des CPE de la CSN en grève le 23 janvier

<h2>«&nbsp;Je n’ai plus un parti, j’ai 124 amis&nbsp;»</h2>



Il y a une présidente, Nathalie Roy, et trois postes de vice-président. Les deux premiers sont du parti au pouvoir, aujourd’hui&nbsp;: Chantal Soucy de Saint-Hyacinthe et Sylvie D’Amours. Puis, le troisième vient de l’opposition officielle&nbsp;: Franz Benjamin. Ce n’est pas un règlement mais plutôt une tradition. Ces personnes sont proposées par le premier ministre et le chef de l’opposition officielle par motion adoptée à l’unanimité. En 2022, les trois mêmes personnes ont été reconduites, mais à la suite aux blâmes reçus par la commissaire à l’éthique, Sylvain Lévesque a démissionné de la vice-présidence au début novembre.



Selon M. D’Amours, l’étincelle qui l’a amené à ce nouveau poste est sa réponse positive à une question d’une journaliste en 2022 : «&nbsp;Aimeriez-vous ça, la présidence?&nbsp;» Ce rôle un peu obscur pour la plupart des citoyens est vraiment crucial pour le bon fonctionnement du gouvernement. Avec son expérience comme présidente de commission et porte-parole de deux dossiers dans l’opposition, puis ses deux ans comme ministre des Affaires autochtones, Sylvie D’Amours avait le bagage nécessaire pour remplir ce mandat à la vice-présidence.



La présidente et ses vice-présidents sont responsables de rendre la vie facile à l’Assemblée nationale, laisser le gouvernement répondre à des questions et être les gardiens du temps des partis de l’opposition. Elle précise que dans l’opposition, «&nbsp;c’est tout ce que tu as, du temps, pour faire ton travail&nbsp;». Dans ce rôle qui lui tient à cœur, Mme D’Amours explique qu’elle «&nbsp;ne peut pas se permettre de faire de la partisannerie, si j’en fais, c’est comme si je faisais un voile aux gens de l’opposition&nbsp;».



Elle ne participe plus, non plus, aux caucus de la CAQ, sur la recommandation du commissaire à l’éthique. Elle explique que si une stratégie pour la période de questions est discutée en caucus, elle se trouverait dans une position inconfortable. Elle a plutôt des réunions hebdomadaires avec «&nbsp;le personnel&nbsp;de la table&nbsp;» qui se trouve devant le trône de la présidence. Ils discutent de ce qui s’est passé la veille, ce qui s’en vient. Outre les députés, il y a des juristes qui recommandent à la présidence les décisions à prendre selon le protocole et les lois établis. Ils connaissent les rouages de l’institutions et ont accès à l’historique complet, les procédures et les règles.



<h2>L’avenir politique de la députée</h2>



Avec les départs qui s’accumulent à tous les paliers de gouvernement, Sylvie est songeuse. «&nbsp;J’ai trois mandats derrière la cravate, probablement qu’il me reste deux ans. J’ai toujours été dans des organismes deux à trois mandats.&nbsp;» Elle trouve que c’est sain pour un organisme de renouveler ses membres. Lorsque quelqu’un s’accroche à un siège, nous partage la députée, «&nbsp;ça fait tourner en rond l’organisme&nbsp;».



Si certains font carrière en politique, la plupart des élus se renouvellent régulièrement. «&nbsp;On n’est pas là pour rester, on est là pour passer&nbsp;», partage-t-elle avec sagesse. «&nbsp;Douze ans dans mes valises, douze ans loin de ma famille, douze ans à dire à mes amis que je ne peux pas être là, ça fait réfléchir. Il faut savoir quand partir pour sortir par la porte d’en avant&nbsp;».



Il peut se passer plusieurs rebondissements d’ici à 2026 et les prochaines élections provinciales, mais pour l’instant, la députée de Mirabel est ravie et émue d’avoir été choisie par ses pairs pour devenir la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale.



<h2>Réouverture du bureau</h2>



Le bureau de circonscription à Saint-Joseph-du-lac a réouvert en décembre, maintenant que la fenêtre abimée a été changée. Personne n’a été arrêté suite aux impacts de projectiles constatés fin octobre, vraisemblablement causés par des citoyens mécontents par les modifications à la carte des zones inondables dans la région. Il semble que ce soit un pistolet à air comprimé qui ait causé les dégâts.

Incendie dans la cour de Matério Mirabel

Soulagé, dans les circonstances

Rebâtir pour continuer la croissance