L’initiative vient d’Étienne Marcoux, animateur radio à l’émission du matin du 96,9 CKOI, Debout les comiques. Contacté par, Mélanie Leclerc, l’enseignante du groupe quelques semaines auparavant, il a sauté à pieds joints dans le projet. « Ma blonde étant professeur, j’ai pris quelques fois la parole pour mentionner qu’on devait faire notre part pour les aider », explique l’animateur radio. Depuis la grève à l’automne dernier, il en fait d’autant plus pour s’assurer d’améliorer les conditions des enseignants, mais également des élèves.
« Mélanie m’a écrit il y a deux semaines en me disant que la fête était annulée et ça m’a brisé le cœur. Il y en a beaucoup qui nous écrit et on ne peut pas aider partout, mais là tout concordait », ajoute Étienne Marcoux.
Plusieurs partenaires impliqués
Après une brève discussion, Max Lavoie de BBQ Québec s’est joint à lui, proposant de faire lui-même le repas et contactant des fournisseurs pour trouver un repas encore mieux que les hot-dogs promis au départ. « On m’a demandé de prêter un BBQ, mais quand j’ai su c’était pour quoi, j’ai voulu aider », explique le propriétaire de l’entreprise. Lui-même parent d’un enfant TSA, il considère dans une bonne position pour aider les enfants qui ont des besoins particuliers.
Sébastien Lacroix, employé pour la succursale de Saint-Colomban, était également présent voulant faire sa part. « On fait ça pour faire plaisir. Avec le BBQ, c’est agréable de redonner. J’ai du plaisir à voir les gens à qui je fais à manger savourer ce que je fais », affirme-t-il.
Cette classe d’un peu moins de 20 élèves est catégorisée TRP, soit trouble relevant de la psychopathologie. Ceux-ci ont donc droit à un soutien émotif afin de pallier à leurs difficultés. « Ils ont de la difficulté à se gérer et ils peuvent être explosifs », mentionne leur enseignante. Elle mentionne d’ailleurs que des obstacles qui peuvent sembler banals pour la majorité deviennent une montagne pour eux. « Ils peuvent bloquer sur une question dans un examen et, au lieu de passer à la suivante, paniquer et passer leur temps sur celle-là », ajoute-t-elle.
« Je trouve important que nos élèves se sentent uniques, et non pas étiquetés, parce que tu as un TRP. J’ai envie de les faire sentir spéciaux comme être humain », conclut l’enseignante du secondaire.
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