Son enseignant, Jocelyn Giraldeau, témoigne&nbsp;: « Le sentiment qui m’habite en est un de fierté ! Fierté d’avoir pu accompagner Alyson tout au long de son parcours et d’être témoin de ses progrès. Alyson est une élève prête à relever tous les défis. Elle est une élève investie à 100&nbsp;%. C’est motivant, autant pour les élèves que les enseignants, de vivre une telle expérience. »



Lors d’une cérémonie tenue le 17&nbsp;juin au Capitole de Québec, en présence de M.&nbsp;Mario Asselin, adjoint parlementaire de la ministre de l’Enseignement supérieur, les lauréates de toutes les régions du Québec ont été honorées pour leur parcours de formation dans des domaines à prédominance masculine. Le concours Chapeau, les filles ! vise à promouvoir la diversification des choix de carrière pour les filles et à encourager la persévérance scolaire.



Félicitations à Alyson Briand et à toutes les filles inspirées par son parcours !

Cette décision majeure a été prise par l’ensemble des employés de l’école lors de la séance du conseil d’établissement, le 21 mai dernier. C’est à la suite de la directive du ministre de l’Éducation Bernard Drainville visant à bannir les cellulaires dans les salles de classe en décembre 2023 que la situation fait réfléchir le personnel.&nbsp;



« Les élèves sortaient quand même leur téléphone étant donné qu’ils étaient pas mal accros. Ils sont nés avec ça dans les mains, alors on dirait qu’ils ne savaient pas comment faire autrement. C’est peut-être drastique, mais avec un adolescent, il prend ce que tu lui donnes. Alors on ne leur donnera rien et on va le gérer », soulève Isabelle Martel, directrice de l’école secondaire d’Oka, qui remarque également que la situation s’est intensifiée depuis la pandémie.&nbsp;



<h2>Réapprendre à socialiser</h2>



« De plus en plus, on avait des élèves seuls, dans leur bulle, qui jouaient à leurs jeux », révèle la directrice qui souhaite que cette décision permette de renforcer la socialisation des jeunes. Le personnel constatait aussi l’impact des réseaux sociaux sur la violence et l’intimidation au sein de l’établissement. « On a eu à gérer des crises en lien avec des situations qui se sont passées sur TikTok, regrette-t-elle. C’est un fléau de société présentement et nous, on s’y attaque. »



Outre les bienfaits liés à la socialisation, le retrait des téléphones cellulaires permettra, entre autres, d’améliorer la concentration des élèves, d’optimiser leur créativité et de les former vers une utilisation plus responsable du numérique.&nbsp;&nbsp;« Il y en a des dépendances, c’est réel. Alors, il doit avoir un sevrage. Éventuellement, ils vont réaliser que finalement ils n&#8217;en n’ont pas vraiment besoin et ils vont arriver à bien gérer ça », fait valoir Mme Martel.



<h2>Déconnecter pour mieux connecter</h2>



« Ils doivent apprendre à faire autrement et il est là le grand défi. Mais on a déjà plein d’activités et plein d’idées en tête », ajoute la directrice. Même si la nouvelle n’a été que récemment annoncée aux élèves et à leurs parents, le personnel est déjà prêt à affronter la rentrée scolaire qui se fera, pour la première fois, sans cellulaire.&nbsp;



Grâce à un comité non-cellulaire constitué de psychologues, de technicien en éducation spécialisée, de professeurs et bientôt d’élèves, l’école prévoit ajouter, entre autres, des paniers de basketball et des tapis pour permettre aux jeunes de se rassembler à l’extérieur sur le terrain. Puis tous les vendredis, les élèves danseront sur l’heure du dîner.&nbsp;



« Au secondaire, c’est là qu’ils développent leur personnalité et ce qu’ils vont devenir. En ce moment, on n’a pas accès à eux et on a hâte d’avoir accès à eux », appuie Mme Martel, confiante des bienfaits qui attendent les élèves dès cet automne.&nbsp;

École secondaire d'Oka : Plus de cellulaire!

Première à la CSSMI: Il n’y aura plus de cellulaire à l’école secondaire d’Oka

C’est en 2021 que Danik Archambault est devenu l’entraîneur de l’équipe juvénile féminine de la polyvalente. À l’époque, les joueuses âgées de 14 et 15 ans devaient jouer au niveau cadet, mais se sont retrouvées au niveau juvénile par manque d&#8217;équipes dans leur division Laurentides-Lanaudière. Lors de la saison 2021-2022, elles n’ont alors connu que deux victoires pour huit défaites. « Toutefois, elles apprirent beaucoup cette année-là, tant à demeurer saines dans la défaite et à bâtir sur ce qu&#8217;elles avaient fait de bien contre des joueuses adverses âgées de deux ans de plus qu&#8217;elles », décrit M. Archambault.&nbsp;



La saison suivante, les joueuses progressent en se méritant quatre victoires, pour six défaites. Même si elles doublent alors leurs victoires, elles vivent de l’intimidation auprès des autres élèves de leur école et des joueuses adverses plus âgées. « Mes joueuses se faisaient traiter de ‘’ pas bonnes ‘’ et ‘’ d’équipe B ‘’. Il fallait bâtir sur les points positifs, oublier toute la négativité vécue pendant l’année, puis croire en nous pour la saison suivante », continue l’entraîneur.&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/rseq1-853x640.jpg" alt="" class="wp-image-91619" width="469" height="351" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/rseq1-853x640.jpg 853w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/rseq1-291x218.jpg 291w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/rseq1-85x64.jpg 85w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/rseq1-768x576.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/06/rseq1.jpg 1024w" sizes="(max-width: 469px) 100vw, 469px" /><figcaption>Photo courtoisie L’équipe s’est mérité une saison parfaite de 20 victoires.</figcaption></figure>



« Puis, arriva enfin notre heure de gloire, la saison 2023-2024 cette année.&nbsp;&nbsp;Une saison de rêve, une saison incroyable, une saison qui n&#8217;arrive que lorsque les planètes s&#8217;alignent et que les dieux vous choisissent », souligne M. Archambault. Après avoir remporté deux tournois à Trois-Rivières et le tournoi des Hautes-Laurentides à Sainte-Adèle en février et mai derniers, les joueuses se sont méritées sont devenues des championnes à l’occasion du championnat régional en avril dernier. Elles ont donc connu une saison parfaite de 20 victoires, une première à la Polyvalente Deux-Montagnes.&nbsp;



Pour conclure cette saison, l’équipe s’est mérité le prix d’éthique sportive lors du gala d’excellence du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) qui a eu lieu le 15 mai dernier. « Je suis si fier d&#8217;elles, de leur cheminement, de ce qu&#8217;elles ont dû endurer afin d&#8217;être, au final, lors de leur dernière année au secondaire, récompensées et reconnues comme étant une équipe en or », souligne l’entraîneur.&nbsp;

Équipe juvénile féminine de basketball de la PDM

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