«C’est ma mère Suzette Bigras qui m’a introduit au marché de l’immobilier. Elle a été agente pendant une vingtaine d’années. Elle m’a invité à plusieurs reprises dans ma jeunesse pour l’accompagner dans son travail et pour un jour pouvoir profiter de sa clientèle lorsqu’elle allait prendre sa retraite», raconte-t-il.
Martin Bigras a suivi la formation de trois mois, à l’automne 1994. À sa première année, il a travaillé seul et il avoue que ce n’était pas facile. «À ma deuxième année, indique-t-il, ma mère m’a donné un bon coup de main puisqu’elle m’a dit: les inscriptions des clients, on va les prendre ensemble. Elle a arrêté en 2003 pour prendre soin de mon père malade.»
Le résidant de Deux-Montagnes connaît aujourd’hui beaucoup de succès. Il reçoit des prix distinctifs année après année: «J’ai au-delà d’une centaine de transactions par année. C’est très bon dans le milieu, je ne connais pas beaucoup de courtiers qui ont atteint ces objectifs depuis le début des années 2000. Je reçois des prix, mais ma priorité ce sont les intérêts du client.»
Martin Bigras dit avoir le privilège d’avoir trois courtiers immobiliers qui travaillent pour lui, ainsi qu’une secrétaire pour donner un meilleur service à sa clientèle. Son secteur principal est Saint-Joseph-du-Lac, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Deux-Montagnes et Saint-Eustache. «Nous avons, dit-il, beaucoup de transactions dans le secteur de la gare à Deux-Montagnes. Nous avons aussi un magnifique plan d’eau avec le lac des Deux-Montagnes.»
Il a toujours été affilié avec Re/Max et depuis trois ans, il est sous-franchisé avec Re/Max VRP, dont les bureaux sont situés sur le boulevard Arthur-Sauvé, à l’intersection de l’autoroute 640: «C’est bien situé stratégiquement. Nous sommes une quarantaine de coutiers à leur propre compte et nous avons des propriétaires dynamiques en Mehdi Jamal et Claude Charron.»
Le marché immobilier a bien changé avec le temps. Martin Bigras a vendu son premier jumelé à 74 000 $, et ce même jumelé vaut aujourd’hui 210 000 $. L’immobilier s’est aussi amélioré au niveau de la réglementation des lois. À ses débuts, il y avait seulement deux pages dans un contrat. Aujourd’hui, il peut y avoir jusqu’à sept pages et plus, ce qui fait que l’acheteur comme le vendeur sont mieux protégés.
«L’acheteur est beaucoup plus informé sur les propriétés et c’est mon rôle de bien le diriger et de répondre correctement à ses besoins. Comme courtier, il faut toujours être à l’affût au niveau des réseaux sociaux. Les gens peuvent visiter une maison par Internet à partir de leur ordinateur, mais ils ont toujours besoin d’un professionnel pour être conseillés et faire une transaction», explique-t-il.
En 2015, ça fera 20 ans qu’il est courtier. «L’immobilier me passionne encore. C’est un marché en constante évolution. Les journées sont bien remplies. Chaque journée est différente et j’avoue que ces 20 années ont passé très vite», mentionne-t-il.
«C’est sûr que l’on travaille lorsque nos clients ne travaillent pas, c’est-à-dire les soirs et les fins de semaine. Je suis très choyé. J’ai une conjointe très compréhensive. Nous avons eu deux beaux enfants et elle m’a vraiment permis de développer mon entreprise», de terminer Martin Bigras.
Nom de l’entreprise: Re/Max VRP MB
Fondateur: Martin Bigras
Début en immobilier: mai 1995
Nombre d’emplois: 5
Sphère d’activité: immobilier résidentiel