Grâce au soutien financier de la Caisse Desjardins de Saint-Eustache – Deux-Montagnes, ce programme permettra à 10&nbsp;jeunes de travailler dans leur milieu, d’établir des contacts et d’être mieux outillés en regard d’un marché de l’emploi qui n’est pas toujours facile à apprivoiser.



<h2>Le programme Desjardins-Jeunes au travail : en bref</h2>



Le programme Desjardins-Jeunes au travail permettra à des jeunes qui n’ont pas d’expérience en milieu de travail d’obtenir un premier emploi d’une durée minimale de 180&nbsp;heures. Pour leur part, les entreprises de la MRC de Deux-Montagnes qui embaucheront ces jeunes bénéficieront d’une contribution équivalente à 50&nbsp;% du salaire minimum en vigueur.



Le Carrefour jeunesse-emploi de la MRC Deux-Montagnes offrira aux participants une formation sur la recherche d’emploi et la préparation d’une entrevue de sélection, en plus d’accompagner les jeunes tout au long de leur période de travail.&nbsp;



Les jeunes et les entreprises qui désirent obtenir de plus ample information à ce sujet sont invités à communiquer avec le Carrefour jeunesse-emploi de la MRC Deux-Montagnes en composant le 450&nbsp;974-1635.



Rappelons, enfin, que le Carrefour jeunesse-emploi de la MRC Deux-Montagnes se veut «&nbsp;la » référence pour les jeunes de 16 à 35 ans. Il a pour mission de guider et accompagner les 16-35&nbsp;ans de la MRC de Deux-Montagnes dans leur cheminement vers l’emploi et les études.



Pour en savoir davantage&nbsp;: <a href="https://cjedm.qc.ca/">https://cjedm.qc.ca/</a> et <a href="https://www.facebook.com/CJEDM">https://www.facebook.com/CJEDM</a>.

<h2>Du «&nbsp;green&nbsp;» à l’innovation</h2>



« Il y a une dizaine d’années, la Ville a fait l’acquisition du terrain de golf dans le secteur industriel. C’est un terrain qui était en zone blanche. Ça c’est majeur, car il n’y avait pas le besoin de dézoner », explique M. Bellemare. Ce terrain, en zone non agricole, mais habitable, a bénéficié dès le début de tous les appuis nécessaires pour voir le jour. Le projet s’est déployé en deux phases, avec « 2,5 M de pieds carrés développés en espace résidentiel et « 5M de pieds carrés » en espace industriel. Il reste aussi la phase trois, c’est-à-dire les derniers terrains qui étaient surtout sur l’espace Adessa ont été vendus à Broccolini qui complétera le développement. L’orientation écologique du projet est une de ses caractéristiques signatures et c’est maintenant au tour de l’Innoparc Agricole de créer les nouvelles règles du jeu. La ville a acquis plusieurs petits lots de terres arables n’appartenant pas à des agriculteurs dans le but de les rendre accessible à des projets de relève agricole, qui n’auraient pas les moyens d’acheter une terre de dimension plus conventionnelle. « On souhaite des projets écoresponsables, de l’agriculture bio-intensive et régénératrice. On ne veut pas de production industrielle. On a rendu de petits terrains disponibles dans le but de favoriser les cultures émergentes. Ça se veut un pôle d’intégration de projet en agriculture bio intensive », explique Valérie Toupin-Dubé.



<h2>Partenariat académique</h2>



De plus, une partie des terres est louée au Collège Lionel-Groulx qui offre son volet théorique en agriculture au 1, Place de la Gare, à Saint-Eustache, et qui offre le volet pratique sur les terres susnommées. « On a une entente avec eux, éventuellement ils auront la possibilité de devenir propriétaire. Le concept de l’Innoparc, c’est à la fois la formation académique et rendre disponibles des terres arables à proximité du milieu urbain. De faciliter les contacts entre la production primaire et le consommateur. »



Ce modèle d’agriculture circulaire, favorisant les productions nichées et facilitant la distribution de proximité, est parfaitement dans l’air du temps et on espère bâtir sur les succès de l’Albatros. À travers cette initiative, Saint-Eustache démontre qu’il est possible de conjuguer innovation, développement économique et durabilité. Il sera intéressant de voir les prochaines étapes de l’Innoparc se déployer devant nos yeux, et d’en goûter les résultats dans nos assiettes.

Maman qui présente à son petit garçon une fraise, dans un champ

Innoparc Agricole | Une nouvelle vague d’économie verte à Saint-Eustache

C’est à Saint-Jérôme, au Théâtre Gilles-Vigneault de Saint-Jérôme que le lancement officiel de ce volet régional de La Ruche pour les Laurentides a eu lieu, le vendredi 22mars dernier; les Laurentides devenant par la même occasion la 16e région sur 17 à joindre l’organisme dans la province.  



La foule rassemblée, la plus importante pour un lancement régional de cette plateforme aux dires du PDG Frédéric Auger, témoignait de l&#8217;engouement pour le développement économique de la région.&nbsp;



La Ruche aide les entrepreneurs, les citoyens et les organisations à faire grandir des projets qui créeront un impact dans leurs régions. Le but est d’apporter un support humain dans les moments les plus fastidieux et impersonnels d’un lancement d’entreprise ou de campagne de financement par exemple.&nbsp;



<h2>Un modèle qui a fait ses preuves</h2>



Depuis son lancement, il y a dix ans, La Ruche a aidé à collecter plus de 35 M$, grâce à au-delà de 169 000 contributeurs citoyens sur leur plate-forme. Cette méthode de financement, adapté aux défis et particularités de l’entrepreneuriat québécois, ne cherche pas à remplacer les méthodes traditionnelles de financement, mais bien à s’en faire des partenaires pour offrir un accompagnement optimal à chacun.  Les discours des dignitaires et des partenaires présents ont mis en lumière l’importance de cette concertation pour le développement économique de la MRC. À ce sujet, Xavier-Antoine Lalande, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord et maire de Saint-Colomban, fut le premier à s’exprimer au micro. Il a tenu à souligner les défis particuliers de la région : « La concertation n’est pas vraiment un réflexe dans les Laurentides… On passe de la haute technologie, au tourisme, à la foresterie, ce ne sont pas toutes les régions administratives qui ont ce profil. » 



Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme a quant à lui souligné la façon dont la mission de La Ruche s’arrime avec la stratégie de développement adoptée par la Ville&nbsp;: « Lorsque nous avons adopté la stratégie de développement économique pour Saint-Jérôme, nous avons choisi de miser sur cinq grands chantiers, dont celui à encourager l’entrepreneuriat et l’innovation. L’organisme La Ruche avec son modèle d’affaires basé sur le sociofinancement et la mise en valeur de l’achat local s’inscrit parfaitement dans les travaux de ces chantiers ».&nbsp;



L’événement a aussi été l’occasion pour six Porteuses de projet affiliées à La Ruche de partager leur produit et expérience tout en illustrant la diversité et l’impact du sociofinancement participatif. Trois de ces projets sont d’ailleurs toujours en processus de financement, c’est le cas de Le Parc linéaire du P’tit Train du Nord, le regroupement de permacultrices Collectif boréal et Le Festival de films d’auteur de Val-Morin. 



<h2>Les prochaines étapes</h2>



Leur présence a d’ailleurs été soulignée par la directrice régionale Nedjma Achour, qui expliquait qu’avant même son lancement officiel dans la région, « la Ruche compte déjà 55 projets réussis dans les Laurentides, dont plusieurs campagnes d’achat local, on parle de retombée totale de près de 2,78 M, dont 1,64 M en financement participatif et 1,15 M en financement additionnel.



Parmi ces campagnes, il y a le QGDA, la librairie Le Sentier, l’association régionale de loisirs pour personnes handicapées des Laurentides ainsi qu’une maison des jeunes à Prévost. »



Lorsque questionnée sur les étapes à venir pour La Ruche suite au lancement, Mme&nbsp;Achour explique&nbsp;: « Les prochaines étapes pour La Ruche dans les Laurentides, c’est vraiment de se rapprocher des milieux entrepreneuriaux. C’est pour eux qu’on existe, donc l’idée est vraiment de mobiliser tous les organismes de développement économique, de travailler en collaboration et ne pas travailler en Silo. On a déjà une certaine notoriété dans les autres régions du Québec puisqu’on est ouvert depuis 2013, mais on vient d’arriver dans les Laurentides alors il faut faire un travail de fond, et faire connaître l’outil ».



La Ruche, avec le lancement de sa 16e&nbsp;colonie, s’illustre par son efficacité et son dynamisme, à l’échelle nationale. Et avec elle, les Laurentides s’engagent à propulser de nouvelles idées vers le succès et outiller les entrepreneurs de la région pour atteindre leurs objectifs.&nbsp;



 Pour en savoir davantage&nbsp;:&nbsp;<a href="https://laruchequebec.com/fr">https://laruchequebec.com/fr</a>.

Le programme Desjardins – Jeunes au travail est de retour cet été

Le programme Desjardins-Jeunes au travail : en bref