Détenteur d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), M. Lépine est un passionné du développement économique. Il termine présentement son MBA à l’UQO.



En poste depuis près d’un an au sein de la MRC, à titre de conseiller en entrepreneuriat, il cumule plusieurs années dans la gestion d’organisation, dans le développement des affaires et dans le domaine bancaire. Dans le cadre de ses précédentes fonctions, il a accompagné plusieurs entrepreneurs dans le démarrage et dans la croissance de leur organisation.



Le conseil des maires souhaite la bienvenue à William Lépine qui travaillera de concert avec tous les partenaires économiques et financiers, afin d’aider les nouveaux entrepreneurs de la MRC à répondre aux enjeux et aux défis auxquels ils sont confrontés. M. Lépine peut être joint par téléphone au 450 491-1818, poste 233, ou par courriel à <a href="mailto:wlepine@mrc2m.qc.ca">wlepine@mrc2m.qc.ca</a>.



<h2>Mandat du Service de développement économique de la MRC</h2>



Passionnée par l’entrepreneuriat, l’équipe du service du développement économique de la MRC est là pour accompagner les promoteurs afin de les guider dans les différentes étapes du cycle de développement de leur entreprise, grâce à plusieurs outils et un vaste réseau de partenaires. Ces services sont offerts gratuitement aux promoteurs de la MRC de Deux-Montagnes.&nbsp;

Le président de la CCI2M, Jonathan Dupuis, ainsi que son directeur général, François Chalifour, assurent que la Chambre de commerce réalise tout ce qui est en son pouvoir pour aider les entreprises de la région à faire face à la pénurie de main-d’œuvre.



« C’est le rôle d’une Chambre de commerce d’aider les entreprises de la région, et on compte bien le jouer », déclare François Chalifour.



La CCI2M soutient les entreprises non pas seulement sur le problème de main-d’œuvre, mais aussi sur plusieurs enjeux qui touchent les ressources humaines dans les entreprises, comme la rétention et la gestion des employés.



Parmi les diverses manières pour aider les entreprises se retrouvent la création de programmes de formation à coût réduit, des ressources en ligne, telles que des webinaires et des guides pratiques, des événements de réseautage, la mise en contact avec les divers organismes de support à l’attraction et la rétention de main-d’œuvre ainsi que les relations avec les paliers gouvernementaux pour l’élaboration de politiques qui favorisent les entreprises et l’emploi, par exemple des subventions, des indicatifs fiscaux et des programmes d’immigration pour les travailleurs qualifiés.



La CCI2M rappelle qu’elle fait en sorte que « les programmes mis en place répondent aux besoins actuels de l&#8217;ensemble des entrepreneurs de notre région. »



<h2>Une collaboration importante</h2>



La Chambre de commerce collabore aussi régulièrement avec la MRC de Deux-Montagnes pour améliorer les enjeux de personnel. « Dans plusieurs projets, la Chambre de commerce est partie prenante », souligne le coordonnateur du développement économique de la MRC, William Lépine. La CCI2M n’hésite pas à promouvoir les mesures de la MRC, et vice-versa. William Lépine indique que la CCI2M est un partenaire pour un programme d’équité et d’inclusion.



Leur dernier grand projet fut la création d’un guide de référence des programmes de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre. Ce guide a été produit en collaboration avec Services Québec. Il a été présenté en décembre 2022 lors du dîner du maire de Saint-Eustache et est disponible pour tous les entrepreneurs de la région.



La MRC a de son côté mis en place un service d’accompagnement et de consultation en collaboration avec Services Québec ainsi qu&#8217; un programme en partenariat avec l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour aider à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur agricole.



David Simard-Jean redaction@groupejcl.ca

Pénurie de main-d’œuvre : la CCI2M en mode solution

Ils se tournent notamment vers des organismes, tels que Synergie économique Laurentides qui en a déjà aidé plus d’un millier à mettre de l’avant leur écoresponsabilité. Grâce à un répertoire d’au moins 400 experts, son Fonds écoleader permet un accompagnement ciblé et offre des subventions servant entre autres à l’implantation de technologies propres.



<h2>Une question de valeurs</h2>



« La grande majorité des jeunes cherche une entreprise avec laquelle leurs valeurs correspondent, soutient Arianne Blais, agente du Fonds écoleader. Quand l’entreprise s’engage, c’est bon pour l’attraction, mais aussi pour la rétention de la main-d’œuvre. »



Selon les sondages mis en lumière par le Centre québécois de développement durable, 40 % des 35 ans et moins disent choisir une institution en fonction de son implication en développement durable, contre 25 % chez les 35 à 65 ans et 17 % chez les 65 ans et plus. Ces chiffres sont non-négligeables pour les démarches en recrutement, si l’on considère que les milléniaux revêtiront une place prédominante sur le marché du travail dans les prochaines années.



<h2>L’horticulture, un secteur actif</h2>



<figure class="wp-block-image size-large"><img src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/04/helene-dion-512x640.jpg" alt="Hélène Dion" class="wp-image-84599"/><figcaption>Hélène Dion, directrice générale des centres Jardin Dion.</figcaption></figure>



Le Portrait-diagnostic sectoriel de l&#8217;horticulture ornementale au Québec montre que plus de la moitié des firmes de cette industrie a usé de services-conseils en développement durable dans la dernière décennie, bénéficiant d’un montant total de 37 millions de dollars.



D’autres, comme Jardin Dion, ont introduit la notion à même leur charpente. D’un comptoir à café « plus vert » pour les employés jusqu’au recyclage des pots de production, la multitude de projets ayant été mis en place par l’entreprise thérésienne s’accorde avec la tendance observée dans l’ensemble des Laurentides. L’équipe de Jardin Dion comprend un comité vert qui, au-delà des bénéfices sur le plan environnemental, apporte un climat de travail engagé et propice à la rétention du personnel.



« Au niveau de l’embauche, c’est sûr qu’on a eu des problèmes nous aussi, nuance Hélène Dion, directrice générale des centres Jardin Dion. Mais pour [les nouveaux candidats], c’est plus qu’un métier, ça vient avec une conscience environnementale. »







Alycia Gauthier redaction@groupejcl.ca

La MRC de Deux-Montagnes nomme son nouveau coordonnateur au développement économique

Mandat du Service de développement économique de la MRC