«Je m’imaginais être rendue là dans dix ans, mais la vie a fait que mes plans ont changé» , dit-elle.
Elizabeth a fait ses débuts dans l’industrie du voyage en 2003. Pendant 14 ans, elle a travaillé pour une agence située à Rosemère, d’abord comme stagiaire, puis elle a gravi les échelons jusqu’à devenir directrice de succursale. Au printemps 2017, elle a été approchée pour acheter une franchise. Quelques mois plus tard, en septembre, Voyage Vasco Sainte-Thérèse ouvrait ses portes.
«J’étais satisfaite par mon travail, mais maintenant, j’ai vraiment l’impression d’être au service des gens. Je suis comblée par la décision que j’ai prise de me lancer en affaires.»
L’entreprise qui, au départ, comptait trois conseillers en voyages en réunit aujourd’hui 23. Et une toute nouvelle succursale, Voyage Vasco Rive-Nord, a ouvert ses portes début janvier à Saint-Eustache. «Le territoire m’a été offert et je ne voulais pas perdre cette opportunité-là. Je viens de Mirabel, mais je vis depuis trois ans à Saint-Eustache. Je ne me voyais pas faire autrement» , affirme-t-elle.
C’est que Elizabeth Piquette a la fibre entrepreneuriale. Elle a ce côté rassembleur qui distingue les grands leaders et cette capacité à percevoir le positif, même dans l’adversité. Car se lancer en affaires comporte, bien évidemment, son lot de défis…
Un nouveau départ
«Au début, je ne savais pas à quoi m’attendre, admet la jeune femme. L’important, c’est de savoir bien s’entourer et de se faire confiance.»
Elle ajoute qu’il faut aussi être bien préparé financièrement et savoir trouver un juste équilibre entre sa vie personnelle et son travail. Et elle parle en connaissance de cause, car en étant maman de deux jeunes enfants, il s’agit pour elle d’une quête continuelle. Le fait d’être sa propre patronne lui confère une certaine flexibilité, mais cela vient également avec une grande charge de travail. Comme son conjoint est lui aussi entrepreneur, le défi est double. «On essaie de faire que nos dimanches soient 100 % dédiés à la famille.»
La force du réseautage
Pour l’aider à progresser comme femme et comme entrepreneure, elle prend part avec sept autres participantes à une cellule de codéveloppement de la Chambre de commerce et d’industrie de Thérèse-De Blainville (CCITB). Une fois par mois, celles-ci se rencontrent et échangent sur des sujets qui les préoccupent. «Nous parlons des enjeux liés au travail et à la vie personnelle. C’est super positif pour moi» , témoigne-t-elle.
Elizabeth est également membre des chambres de commerce de Deux-Montagnes (CCI2M) et de Mirabel. Mais ce qui l’a aidée à se constituer une clientèle, c’est d’abord et avant tout son réseau immédiat, sa famille, ses amis et ses connaissances.
«Ça peut être difficile de percer si tu pars de rien» , confie-t-elle. C’est d’autant plus vrai dans l’industrie du voyage, qui est en proie à une forte compétition émanant, entre autres, du Web. Une concurrence qui, plutôt que d’effrayer Elizabeth, la pousse à en faire encore plus pour ses clients, et ce, afin que ceux-ci soient pleinement satisfaits de leurs vacances, quelle que soit la destination. «En agence, les gens ont accès à une expertise et ça ne leur coûte rien de plus» , lance-t-elle.
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Élizabeth Piquette
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