En prime, un engouement marqué pour les boissons alcoolisées artisanales: du cidre au vin, en passant par la liqueur de cassis, l&#8217;hydromel et les boissons à base d&#8217;érable, une certitude s’impose, les amateurs de produits du terroir seront comblés. Bienvenue dans nos Basses-Laurentides!
Cidreries, vignobles et compagnie
L’an dernier, Tourisme Basses-Laurentides a eu la bonne idée de publier un dépliant – Cidreries, vignobles et compagnie – dans lequel sont répertoriés tous les producteurs de boissons alcoolisées de la région. Une sorte de route des cidres et des vins. À faire en voiture ou à vélo, idéal pour le cycliste gourmand.
Avec ses six cidreries et ses 40 cidres différents (qu’il soit tranquille, effervescent, de glace ou de feu), la région des Basses-Laurentides peut aussi se targuer de voir trôner plusieurs de ses cidres sur les tablettes de la SAQ.
Véritables piliers dans la fabrication du cidre, les vergers Lacroix, Lafrance et Lamarche, tous situés à Saint-Joseph-du-Lac, demeurent des incontournables et sont tous reconnus à l’international, en Europe et en Asie, plus particulièrement en Chine et au Japon.
En chemin, cinq vignobles attireront immanquablement votre attention. Ce sont les vignerons des Basses-Laurentides: le Vignoble des Négondos, à Mirabel, premier vignoble familial certifié biologique au Québec, le Vignoble de la Rivière du Chêne, à Saint-Eustache, dont la production annuelle atteint les 11 500 caisses, et le Vignoble La Roche des brises, qui surplombe la colline de Saint-Joseph-du-Lac. Son voisin, le Vignoble Les Vents d’ange porte bien son nom et a résolument le vent dans les voiles. Le plus jeune (ses premières vignes furent plantées en 2005), le Vignoble d’Oka est aussi le plus haut des Basses-Laurentides; de là, on peut d’ailleurs facilement apercevoir Les Appalaches.
Fêtes et festivals
Chaque année, les Basses-Laurentides deviennent le théâtre de plusieurs fêtes et festivals. De la Fête des papilles, à Sainte-Thérèse (16 août) à la Fête de la pomme, du fromage et de l’histoire, à Oka (12 octobre), en passant par la Fête des jardins et des saveurs, à Mirabel (6 et 7 septembre), les Portes ouvertes de l’UPA (7 septembre) et le Festival de la galette et des saveurs du terroir, à Saint-Eustache (20 et 21 septembre), toutes les raisons et toutes les occasions sont bonnes pour célébrer les récoltes et mettre en lumière tout le savoir-faire des artisans de chez nous.

Agrotourisme dans les Basses-Laurentides: La vie au rythme des saisons

Les Verts Collectifs, c’est d’abord une histoire de passion à laquelle plusieurs artisans se sont greffés pour lui donner sa forme actuelle, à commencer par Serge Dion, du Centre du jardin Dion, le premier à croire au projet. «Tout ce qui me manquait, c’était une terre où installer mon jardin», raconte-t-elle. Quelques semaines plus tard, une terre d’environ 45 000 pieds carrés était mise à sa disposition, gracieuseté de la famille Dion. Se sont également jointes à l’équipe, Véronique Gagné, maître jardinière et Alexandra Dutil, administratrice.
Depuis, le jardin, un concept innovateur en matière d’agriculture urbaine, offre à la population de la région la possibilité d’exploiter un lopin de terre en disposant, en tout temps, d’un encadrement professionnel et du support d’un jardinier. Écologique à 100 %, le jardin est exempt de tous pesticides. Des insectes ont troué les feuilles de roquette? Pas grave, lâche Mme Saint-Martin, «suffit d’ajouter des copeaux de parmesan… Les trous ne paraissent plus et la roquette est délicieuse.» Reste à trouver un moyen d’éloigner Berta, la marmotte qui a élu domicile au jardin…
Grâce à des services à la carte, ceux qui le désirent peuvent également bénéficier, selon leurs besoins, d’une prise en charge totale ou partielle de l’entretien de leur jardin par une personne compétente.
Jardiniers en herbe et restaurateurs
Pour sa première saison, le jardin accueille une trentaine de jardiniers en herbe, en plus de six restaurateurs qui profitent de leur lopin pour faire pousser légumes et fines herbes. «Faut voir mon ami du restaurant le St-Urbain se mettre à quatre pattes pour désherber son jardin», rigole Mme Saint‑Martin.
Parce que l’essence de ce jardin réside aussi dans la personnalité pétillante de cette dame, une Québécoise d’origine haïtienne au verbe abondant, qui s’émerveille devant ses plants de cresson, ses fines herbes odorantes et ses citrouilles, plantées à même le sillage des arbres. «On fait même de l’agronomie forestière», se réjouit-elle. Le seul échec à ce jour? Les épinards qui ont obstinément refusé de s’épanouir. Tant pis. Ils seront remplacés par du lalo, un épinard haïtien. «L’année prochaine, on va essayer plein de trucs ethniques», promet-elle.
La beauté de la chose, c’est que l’histoire ne s’arrête pas là. Dès l’an prochain, d’autres jardins verront le jour, possiblement à Boisbriand et Laval. «Tout l’hiver, je vais prospecter. On ne peut pas m’empêcher de penser!», lance-t-elle.
Les Verts Collectifs sont aussi présents tous les samedis, à L’Autre Marché de Rosemère, où ils écoulent leurs surplus.

Les Verts collectifs: D’abord une histoire de passion

Le projet a demandé des investissements de plus de 10 M$ afin de construire un endroit moderne avec un côté écologique. En effet, l’aspect environnemental est une préoccupation des deux investisseurs, Ray Junior Courtemanche, d’Investissements Ray Junior, et Daniel Proulx, d’Investissements Au Pied Carré.
«Tout l’éclairage du stationnement de la Halte est aux LED et le lave-auto est équipé d’un système de filtration et de récupération des eaux. Tous les conteneurs ont deux compartiments, un à déchets et l’autre de recyclage, qui sont à moitié enfouis dans le sol. Le tout se retrouve en bordure d’une zone humide et forestière qui contient cinq bassins d’eau pour les oiseaux migrateurs», a expliqué Ray Junior Courtemanche lors de la cérémonie d’inauguration.
La construction de la Halte a débuté tardivement en septembre dernier et a vu le jour moins d’un an plus tard. Cette rapidité d’exécution est en partie attribuable à la vision et la ténacité des deux hommes, mais également à tous les partenaires d’affaires et entreprises impliqués dans le projet, dont la Ville de Mirabel.
«Je veux remercier Jean Bouchard et la Ville pour leurs bons services. Très rapidement, la Ville a effectué les infrastructures, le pavage des rues et l’éclairage. La Cité de Mirabel est un grand défi à accomplir qui a demandé plusieurs années d’efforts pour le mener à terme. Nous avons réussi l’impossible, en plus de réaliser cette première phase dans les délais», a mentionné M. Courtemanche.
Le public peut désormais profiter des quatre bâtiments occupant une superficie de 131 000 pieds carrés de terrain. On y retrouve une station de service Petro-Canada, incluant un lave-auto, un dépanneur, en plus de chaînes de restaurants telles que Tim Hortons, Subway, Valentine, Amir et Yuzu Sushi.
«Il s’agit d’un développement majeur qui rapporte à la Ville. En plus, la Cité de Mirabel proposera 2 000 unités de logements, ce sera comme une petite ville dans une ville qui va se faire dans les cinq prochaines années. On est heureux d’accueillir des investisseurs comme Ray et Daniel», a déclaré le maire de Mirabel, Jean Bouchard.
La Cité de Mirabel, dans son ensemble, rassemblera des unités résidentielles sous forme de condos, maisons de ville et d’une tour d’habitation de 300 unités pour personnes actives de 55 ans et plus, un centre professionnel de la santé, des restaurants, trois tours de bureaux de quatre étages, un hôtel de 120 chambres et un parc industriel.
La Cité sera développée tout à côté du complexe des Premium Outlets qui devrait amorcer ses activités à l’automne 2014. «Des retombées de plus d’un milliard de dollars», a souligné M. Courtemanche.
«Ce sont des gens d’affaires, mais aussi des gens de cœur qui ont le sens de la famille et sont allumés. La Cité va donner des opportunités d’affaires aux entrepreneurs de la région», a ajouté la députée provinciale de Mirabel, Sylvie D’Amours.

Investissement de plus de 10M$: Ouverture de la Halte de la Cité de Mirabel