L’Espace muséal du manoir Globensky a récemment obtenu le statut d’institution muséale agréée pour une durée de cinq ans. En plus de souligner les efforts de l’équipe de Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache (PCVSE), visant à honorer l’histoire de la ville, cette reconnaissance gouvernementale sera certainement profitable pour développer sa visibilité régionale.&nbsp;



Décerné par le ministère de la Culture et des Communications du Québec, l’agrément muséal reconnaît internationalement le respect des normes relatives aux pratiques muséologiques, de protection et de mise en valeur du patrimoine. En devant un musée agréé, l’Espace muséal du manoir Globensky devient admissible à des programmes d’aide financière du gouvernement du Québec, permettant ainsi de bonifier son offre de services.&nbsp;



« Je suis très fier, parce que c’est notre deuxième moment fort qu’on a eu dernièrement », fait valoir Michel Goyer, président du conseil d’administration de PCVSE. En effet, en 2021, c’est le Moulin Légaré qui obtenait l’agrément muséal. Parmi les six musées agréés qu’on retrouve dans l’ensemble des Laurentides, deux se retrouvent dans le Vieux-Saint-Eustache. « Nous sommes fiers qu’en avoir deux parmi les six. C’est une bonne moyenne au bâton pour une région qui est très grande. Ça nous positionne bien », se réjouit M. Goyer.



<h2>Pour un rayonnement régional</h2>



Avec cette seconde distinction, ce dernier souhaite voir le patrimoine du Vieux-Eustache s’épanouir davantage au niveau régional, et encore. « On veut que les gens qui viennent nous visiter, ce ne soit pas juste du monde de Saint-Eustache, Blainville ou Deux-Montagnes », ajoute M. Goyer.&nbsp;



« Chez nous, tout est mis en œuvre pour mettre en valeur la richesse de notre patrimoine et de notre histoire, à travers des expositions et activités éducatives originales, lesquelles, au surplus, sont accessibles tout à fait gratuitement à l’ensemble de la population », a d’ailleurs commenté le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, par le biais d’un communiqué.



Puis une telle reconnaissance contribuera certainement à l’essor du Festival de la galette, qui vient de tenir sa 39ème&nbsp;édition. « J’aimerais y voir des gens de Lanaudière, Laval et même Montréal. Parce qu’on a l’espace pour accueillir 25&nbsp;000 personnes », souhaite M. Goyer.&nbsp;&nbsp;



« Bref, je suis très fier, car on est à la fine pointe de la gouvernance et parce qu’il y a beaucoup de travail derrière le sceau de qualité qu’on est allé chercher », termine-t-il.

Produite par le Théâtre Bistouri, la pièce est présentée dans une formule 5 à 7 où bière et amuse-gueule seront servis. 



Dans cette pièce d’une heure, on y voit Lisa, interprétée par Marie-Evelyne Baribeau, âgée de 40 ans et qui est confrontée par l’horloge biologique et l’infertilité de son mari. Pour remédier à son problème, elle invite Marc, son beau-frère, dans une chambre d’hôtel pour lui demander de lui faire un enfant.&nbsp;



« Puis tu te rends compte que Marc, a un intérêt pour sa belle-sœur. Il l’aime bien et il était persuadé qu’elle l’invitait à la chambre d’hôtel pour quelque chose de plus que l’enfanter », décrit Marc-André Thibault, l’interprète de Marc et metteur en scène de la pièce.&nbsp;



Drôle et sympathique, le personnage de Marc est toutefois blessé par son parcours amoureux houleux. « On sent qu’il a eu peu de chances en amour par le passé, sa confiance en soi est très fragile. Il a le béguin pour sa belle-sœur, il a toujours retenu cette pulsion-là et ça éclate avec ce qu’elle lui demande », précise Marc-André Thibault.&nbsp;



Puis malgré la situation insolite qui amène les rires, les deux personnages portent des thématiques chargées qui iront toucher des cordes sensibles. « C’est joué de façon la plus nuancée possible. La pièce nous fait passer autant du rire que dans des réflexions plus profondes et à des moments de grandes émotions », promet le metteur en scène.&nbsp;



« La pièce a été montée pour être intime, pour garder une proximité avec le public », décrit Marc-André Thibault. Avec un décor réaliste et simple d’une chambre d’hôtel, le spectateur a ainsi la position d’un curieux qui observe depuis une fenêtre.&nbsp;« Les gens ont l’impression d’être voyeurs, d’assister à quelque chose qu’ils ne sont pas supposés de voir », ajoute-t-il.&nbsp;&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-full is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited.jpg" alt="" class="wp-image-92714" width="602" height="401" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited.jpg 675w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-voie-contournement1-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 602px) 100vw, 602px" /><figcaption>Voie de contournement sera présenté le 10 octobre à La petite église de Saint-Eustache</figcaption></figure>



Créée initialement à Glasgow en 2019, Voie de contournement a d’ailleurs été traduite pour la première fois par Marc-André Thibault, qui se plaît à porter de nombreux chapeaux dans cette production. Présentée à Saint-Eustache le 10 octobre, la pièce parcourra le Québec jusqu’en 2025. Pour <a href="http://www.lapetiteeglise.com/event/voie-de-contournement" target="_blank" rel="noreferrer noopener">se procurer des billets</a>, ou pour connaître<a href="http://www.theatrebistouri.com" target="_blank" rel="noreferrer noopener"> les présentations à venir</a>, visitez les sites internet dédiés.

Voie de contournement : Toucher des cordes sensibles grâce au rire 

La co-porte-parole de la région des Laurentides, Rosalie Barsalou, souhaite que les jeunes profiteront de cette occasion pour découvrir les bienfaits et l’accessibilité de la culture. 



Autrice-compositrice-interprète eustachoise, Rosalie Barsalou s’est lancée dans la musique à l’âge de 15 ans et y a trouvé une véritable passion. Elle s’est d’ailleurs fait remarquer à sa participation à Secondaire en spectacle, quand elle a présenté une chanson sur l’engagement social. « Je suis une personne très sensible, donc les arts et la culture m’aident à garder un équilibre dans toutes les sphères de ma vie », explique-t-elle.



Âgée de 17 ans, la porte-parole espère que les jeunes de sa génération participeront en grand nombre aux Journées de la culture&nbsp;: « Il y a des activités pour les tout-petits et pour les grands. Même les jeunes de mon âge vont pouvoir découvrir plein de choses. La culture aide à élargir sa vision et j’aimerais que d’autres personnes de mon âge puissent vivre ça. »&nbsp;



Avec des conférences, des circuits guidés, des ateliers d’expérimentation, des prestations musicales et théâtrales et encore, la programmation des Journées de la culture a été pensée de manière à attirer les gens de tous les âges.&nbsp;



<h2>Culture et collectivité</h2>



Parmi les nombreuses activités prévues dans la région, Rosalie recommande la peinture collective sur roches, à Deux-Montagnes. Les participants pourront se rendre à La petite École Jaune, ce dimanche, pour peindre des roches et ainsi réaliser une grande œuvre collective qui sera exposée dans la municipalité. « Je trouve ça super beau, parce que je peux y aller avec ma cousine de quatre ans ou avec ma grand-mère et on peut toutes faire quelque chose à notre niveau », précise-t-elle.&nbsp;



D’ailleurs, la thématique annuelle des Journées de la culture se porte sur la collectivité, une valeur qui est au cœur de l’événement. Ainsi, chaque communauté est invitée à se réunir pour célébrer la richesse des arts et de la culture au Québec.&nbsp;



« Pour moi, la collectivité évoque le partage. Tout le monde ensemble, on peut créer quelque chose de plus grand que nous. Nous avons tous des visions différentes de la vie, alors ensemble, on peut créer quelque chose de nouveau », fait valoir Rosalie Barsalou.&nbsp;



Pour découvrir les nombreuses activités gratuites qui se tiendront dans les Laurentides les 27, 28 et 29 septembre, visitez le <a href="http://www.journeesdelaculture.qc.ca/laurentides" target="_blank" rel="noreferrer noopener">site internet</a>.

Une précieuse reconnaissance pour l’Espace muséal du manoir Globensky

Pour un rayonnement régional