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Un film pour mieux comprendre « les nuances » de l’Iran

L’Iran, un pays où les femmes ont plus de droits que l’on pense.

Un film pour mieux comprendre « les nuances » de l’Iran

Publié le 15/11/2022

Présenté dans 23 salles de cinéma au Québec, dont deux dans les Laurentides, le film « Sur les chemins de l’Iran », est la découverte d’un pays ouvert, différent de l’image de persécution véhiculée en Occident.

Deux séjours pour un cumulatif de sept mois en Iran pour les réalisateurs aventuriers, Gilbert et Danielle Hubert. Une traversée de la mer Caspienne aux rives du trop fameux détroit d’Ormuz sur le littoral du Golfe Persique.

Plus de 20 000 kilomètres sur les routes bitumées du Fars, les pistes du Kurdistan, les sables du désert du Kevir et la poussière du Dash-e-Lut à bord de leur véhicule tout-terrain.

De ce périple, ils rapportent un « roadbook » enluminé des plus beaux paysages de cette contrée surprenante, une explosion de couleurs et de nuances, un caléidoscope des vestiges les plus fins de cette destination.

Les palais et mosquée de l’Ispahan, les jardins de Chiraz, les demeures et les bains de Kashan, le bazar millénaire et tentaculaire de Tabriz, les toits terrasses dominant les ruelles rosées de Yazd, la merveilleuse cité du désert…Autant de lieux synonymes de paysages à couper le souffle et de vestiges chargés d’histoire.

Grâce au carnet de route de Danielle et Gilles, vous comprendrez mieux les nuances de ce pays et découvrirez le vrai visage de son peuple.

« Un peuple iranien à qui nous avons donné la vraie parole. Les femmes ont une place importante et ne sont pas soumisses comme le démontre les Occidentaux. Elles n’ont pas eu besoin de demander la permission à l’homme pour répondre à nos questions », lance M. Hubert, au bout du fil.

« Les Iraniens se confient avec sincérité, exprimant leurs espoirs et leurs rêves. Ce sont des jeunes qui feront l’Iran de demain, des hommes et des femmes, qui portent le hijab en public, mais qui se dévoilent complétement une fois dans la maison », mentionne l’homme de 70 ans.

Parmi les Iraniens rencontrés, âgés entre 20 et 45 ans, une dame a particulièrement retenu leur attention. « Elle est ingénieure, parle l’arabe, l’anglais et apprend le français. Nous sommes loin de l’Arabie Saoudite où les femmes ne conduisent un auto que depuis deux ans », assure M. Hubert qui contrairement à Danielle, n’a pas encore parcouru les cinq continents en 50 ans de voyage. Il a plutôt remonté les routes de la soie depuis Venise, l’Anatolie et le Moyen-Orient jusqu’en Chine de l’Ouest.

Ils se souviennent aussi d’avoir vu des jeunes faire la fête dans le désert, « Si les mollahs les attrapaient, c’était directement la prison ».

« Sur le chemin de l’Iran » prendra l’affiche, ce mardi 15 novembre (ce soir), au Zénith à Saint-Eustache et le lundi 21 novembre, au Théâtre Gilles Vigneault, à Saint-Jérôme, dans le cadre de la 50e saison des Grands exportateurs. Vous allez découvrir le véritable portrait d’une population que nous connaissons finalement peu.

Pour en savoir davantage ou pour des billets: https://lesgrandsexplorateurs.com/programmation/iran/.