Les « Mercredis sur la promenade » remplacent ainsi les « Dimanches aux jardins », qui avaient migré de la promenade Paul-Sauvé aux jardins du manoir Globensky en 2021 en raison de la pandémie.



«&nbsp;C’est donc un retour aux sources que de tenir ces spectacles sur la promenade Paul-Sauvé, mais un changement de les tenir les mercredis. Nous sommes heureux d’offrir aux Eustachois une soirée culturelle en plein milieu de la semaine, de manière à transformer une simple visite sur la promenade en rendez-vous festif », indique le président de la Commission de développement des arts et de la culture, Raymond Tessier.



«&nbsp;La promenade Paul-Sauvé bénéficie d’une effervescence contagieuse en tout temps, mais c’est particulièrement vrai en période estivale. C’est pourquoi je me réjouis du retour de ces spectacles au bord de la rivière. J’invite les Eustachois à animer leurs mercredis soir de cette belle énergie&nbsp;», d’ajouter le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron.



<h2>La programmation</h2>



Le 9 août, le spectacle extérieur sera donné par nul autre que Vincent Vallières, auteur-compositeur-interprète marquant de la scène culturelle québécoise avec des succès comme «&nbsp;On va s’aimer encore&nbsp;», «&nbsp;À hauteur d’homme&nbsp;» ou encore la plus récente «&nbsp;Elle n’entend plus battre son cœur&nbsp;».



La programmation complète de ces Mercredis sur la promenade se détaillera de la façon suivante:



2 août&nbsp;: Les Colocs



9 août&nbsp;: Vincent Vallières&nbsp;



16 août&nbsp;: Gabriella



23 août&nbsp;: Fuso



30 août&nbsp;: Michel Pagliaro



Pour plus de confort, les personnes intéressées à assister aux performances peuvent apporter chaises ou couvertures afin de profiter pleinement du moment. 



En cas de pluie, le spectacle sera déplacé à La petite église Cabaret Spectacle (271, rue Saint-Eustache), dont les portes ouvriront à 18 h 30. Aucun billet ne sera requis pour entrer dans la salle, mais le nombre de places étant restreint, le principe du « premier arrivé, premier servi », sera appliqué.



Pour valider le lieu de présentation en cas de pluie, les participants sont invités à consulter la section « <a href="https://www.saint-eustache.ca/evenements" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Événements </a>» du site web de la Ville, <a href="http://www.saint-eustache.ca">www.saint-eustache.ca</a>, le jour du spectacle, ou à communiquer avec le Saint-Eustache Multiservice au 450 974-5000 ou s<a href="mailto:em@saint-eustache.ca">em@saint-eustache.ca</a> ou par clavardage avant 16 h 30.



Enfin, la Ville de Saint-Eustache remercie Hydro-Québec, présentateur officiel de l’événement.

Huit ans après sa pièce En cas de pluie, aucun remboursement, le dramaturge Simon Boudreault fait renaitre l’univers du Royaume du Super Fun, un parc d’attraction désuet où travaillent des énergumènes aux problèmes surdimensionnés. Le Nord Info s’est entretenu avec les comédiens tout juste avant la première de Grandeur minimale requise au Centre de création de Boisbriand, où elle sera présentée par le Petit Théâtre du Nord tout l’été. 



L’auteur nous dévoile de nouveaux personnages caricaturaux, comme Elizabeth La Douée et Thibault Junior Lajeunesse, respectivement interprétés par Sarah Cloutier Labbé et Jérémie St-Cyr.



« [Ils] vivent des enjeux tellement shakespeariens, mais ils sont en train de manger de la barbe à papa ou des popsicles », illustre ce dernier.&nbsp;



En effet, l’humour absurde de Simon Boudreault atteint un niveau « très particulier » selon Sébastien Gauthier, directeur artistique du Petit Théâtre du Nord figurant également dans le casting de&nbsp;Grandeur minimale requise. Il joue le rôle de François Le Bel, un surveillant-sauveteur trentagénaire aux ambitions défaites.



« Il y a de longues phrases, de longues tirades. Ça fait des grandes envolées lyriques, mais en même temps, c’est niaiseux », explique Sébastien Gauthier.



Les sujets existentiels abordés comme le pouvoir, la manipulation et la confiance peuvent ainsi se mouler à des schémas gouvernementaux actuels, résultant du génie de Simon Boudreault, d’après les comédiens.



« Ce que je trouve comique, c&#8217;est de parler d&#8217;enjeux sérieux, mais dans le contexte du monde du divertissement, intervient le dramaturge. Ça crée un décalage propice au rire. »



<h2>Immersion au Royaume du super fun</h2>



Si plusieurs subtilités du texte visent un auditoire adulte, le côté ludique des scènes fait en sorte que la pièce convient aussi aux enfants, indique Sarah Cloutier Labbé. Les accessoires colorés captent l’imaginaire et orientent le spectateur dans les différents manèges et kiosques du parc, alors que le tout est joué sous une structure dont les barreaux évoquent à la fois les montagnes russes et l’échelle du pouvoir.&nbsp;



« On peut, au niveau de l’image, être assez intelligents pour transporter [les spectateurs] avec nous où on veut », affirme Sébastien Gauthier.



Il souligne d’ailleurs le travail de l’équipe de mise en scène, composée entre autres de Christophe St-Denis aux éclairages, Francis Farley aux décors, Laurianne Gagnon aux accessoires, Juliette Dubé-Tyler aux costumes et Larsen Lupin au son. 



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/977f0d6e-54e2-476e-a1b5-6c85cdca4d29_1_201_a-960x640.jpeg" alt="" class="wp-image-86321" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/977f0d6e-54e2-476e-a1b5-6c85cdca4d29_1_201_a-960x640.jpeg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/977f0d6e-54e2-476e-a1b5-6c85cdca4d29_1_201_a-327x218.jpeg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/977f0d6e-54e2-476e-a1b5-6c85cdca4d29_1_201_a-96x64.jpeg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/977f0d6e-54e2-476e-a1b5-6c85cdca4d29_1_201_a-768x512.jpeg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/977f0d6e-54e2-476e-a1b5-6c85cdca4d29_1_201_a-615x410.jpeg 615w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/977f0d6e-54e2-476e-a1b5-6c85cdca4d29_1_201_a.jpeg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo François Larrivière. Sarah Cloutier Labbé et Lucien Bergeron interprétant Inès-Élizabeth la Douée et Le Bossu.</figcaption></figure>



<h2>« Tout ce qui manque, c&#8217;est le public. »</h2>



Après plus de 150 heures de répétition, les acteurs sont impatients d’offrir le monde qu’ils ont bâti à un regard extérieur.&nbsp;



« Je suis vraiment excitée et j’ai hâte d’avoir le public, d’avoir le retour, confie Sarah Cloutier Labbé. On est rendus à lâcher prise. »



Sébastien Gauthier, quant à lui, compare les premières représentations au fait de se lancer dans le vide sans savoir ce qu’il y a en bas.&nbsp;



« C’est un vertige qui est hallucinant, parce qu’il n’a jamais été éprouvé, ce texte-là. »



Il croit toutefois qu’ils ont lieu d’être optimistes face à réception de la pièce, la chimie qui unit le groupe leur laissant un bon présentiment.



« Un spectacle, c’est une communion entre des êtres humains, entre des acteurs qui viennent ensemble, lance-t-il. Pour que tout ça marche, ça prend cette communion-là. »



« On est tellement reconnaissants […] d’avoir la chance de faire ça cet été, avec une belle&nbsp;gang, ajoute Jérémie St-Cyr. On a hâte de vous faire rire. »



Grandeur minimale requise restera à l’affiche au Centre de création de Boisbriand jusqu’au 26 août. Les billets sont disponibles <a href="https://petittheatredunord.tuxedobillet.com/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">en ligne</a>.

« Grandeur minimale requise » et l’humour absurde de Simon Boudreault

<h2>Exposition photographique de juillet à octobre</h2>



L’exposition photographique extérieure dans le cœur du village est de retour sous le thème Sur le bout de ma langue / On the tip of my tongue. De juillet à octobre, des photographies prises par les Okois seront exposées le long de la piste cyclable entre la bibliothèque Myra-Cree et le parc Philippe-Lavallée.



<figure class="wp-block-image size-full"><img loading="lazy" width="468" height="289" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/saco-exposition.jpg" alt="Exposition de la SACO à Oka" class="wp-image-86293" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/saco-exposition.jpg 468w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/saco-exposition-327x202.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/saco-exposition-96x59.jpg 96w" sizes="(max-width: 468px) 100vw, 468px" /><figcaption>L’exposition photographique se poursuit jusqu’en octobre, à Oka.</figcaption></figure>



<h2>Carnets de voyage avec Zal Sissokho le 19 août</h2>



Carnets de voyage, une rencontre en musique et en récits, est de retour cette année avec Zal Sissokho, joueur de kora de renom originaire du Sénégal. Celui-ci expliquera comment sa culture d’origine et celle de sa terre d’accueil ont pu influencer et enrichir son art. Arrivé à Montréal en 1999, il a reçu de nombreuses bourses au Canada et au Québec. Il a notamment participé à la musique du spectacle Ô du Cirque du Soleil et au film Un dimanche à Kigali. M. Sissokho sera présent le 19 août, à 19 h 30, à la Place citoyenne (175, rue Notre-Dame).



<h2>Journées de la culture les 30 septembre et 1er octobre </h2>



En plus de l’exposition collective Sur le bout de ma langue, la SACO réserve des surprises pour les 30 septembre et 1er octobre. Il pourra s’agir d’animations, d’ateliers, de prestations artistiques, d’expositions. Le tout sera précisé sur le site web de la <a href="http://www.artsetcultureoka.com/2023" target="_blank" rel="noreferrer noopener">SACO</a>. Les activités auront lieu à la Place citoyenne (175, rue Notre-Dame), toujours à Oka.

Les « Dimanches aux jardins » deviennent les « Mercredis sur la promenade »

La programmation