Les acteurs ont le sens du tragique, c’est bien connu, et qui sait ce que ceux de la Comédie Humaine vous réservent, à l’occasion de la 13e édition de la Soirée Partage et Passion, qui se déroulera le lundi 25 septembre, sous la présidence d’honneur de Guy Couture (Manuvie) et Francis Charron.
Ce dernier, président de Bâtimo et vice-président de l’entreprise EMD Construction, accueillait les organisateurs dans ses bureaux de Saint-Eustache, mardi dernier, où l’on pouvait également croiser la journaliste Jocelyne Cazin, de même que les comédiens Louise Deschâtelets et Yves Corbeil, un trio de personnalités parmi la soixantaine qui circuleront d’une table à l’autre, lors de cette soirée.
Échanges et discussions
La formule est consacrée et permet aux convives de rencontrer ces artistes et têtes d’affiche médiatiques afin de discuter avec elles des aspects du métier. Et ça va dans les deux sens, précise-t-on. On y fait véritablement connaissance. «Le théâtre est un lieu de communication et de compréhension. Les comédiens sont là pour le plaisir de rencontrer des gens qui font un autre type de travail et d’apprendre à les connaître. Ça ne se fait pas souvent. La plupart du temps, nous sommes entre nous» , faisait remarquer Louise Deschâtelets.
Une activité-bénéfice
Mais le véritable but de toute cette entreprise est d’amasser des fonds qui servent à développer les outils et le matériel pédagogiques qui permettent à la Comédie Humaine de mieux rejoindre la clientèle estudiantine qui assiste à ses spectacles aussi offerts au grand public.
De fait, la compagnie basée à Sainte-Marthe-sur-le-Lac et codirigée par le metteur en scène Martin Lavigne et Sylvie Longtin, parcourt régulièrement le Québec avec des productions de qualité, se consacrant aux œuvres marquantes du répertoire international qui touchent tous les publics. «On essaye toujours de raccrocher les jeunes avant qu’ils ne décrochent, de leur donner une passion, de les allumer» , résume Martin Lavigne, ajoutant que, lorsque l’on creuse, par exemple, la vie d’un auteur, qu’on analyse une pièce et qu’on la situe dans son époque avant d’assister à la représentation, on devient un spectateur plus attentif et avisé.
Bien souvent, le théâtre nous aide à comprendre le monde dans lequel on vit, à demeurer ouvert à tous ceux qui l’habitent. «Nous avons un cahier pédagogique de 24 pages, qui met les élèves au défi d’aller plus loin» , poursuit Martin Lavigne, qui compare cette quête à un pèlerinage auprès des adolescents, lesquels seront mis en contact, cette année, avec l’univers de George Bernard Shaw et son Pygmalion, dans une adaptation du metteur en scène, qui transpose l’action dans un quartier populaire de Montréal, en 1938.
Objectif: 40 000 $
Mais avant toute chose, vous êtes conviés à cette soirée-bénéfice qui se déroulera à la cabane à sucre Constantin. On prévoit un souper animé par le sommelier Patrick Blondin, qui sera entrecoupé d’extraits théâtraux et de prestations musicales. On espère y accueillir 300 convives (pour des profits tournant autour de 40 000 $) et l’on signale qu’il reste des places. Les personnes intéressées doivent remplir le formulaire prévu à cet effet sur le site Web de la compagnie, à l’adresse [http://lacomediehumaine.ca]. Le prix du billet est de 150 $ et vous y trouverez également différentes formules de commandites.
MOTS-CLÉS
Saint-Eustache
théâtre
Comédie Humaine
soirée bénéfice
Louise Deschâtelets
Yves Corbeil
Francis Charron