Plein air



La Plage de la sablière est un incontournable pour bien profiter de l’été à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Dès le 24 juin, vous pourrez profiter de sa plage qui met en valeur le Lac Val-des-Sables, qui est entouré d’une forêt et qui est reconnu pour sa tranquillité et sa propreté. En plus d’être surveillée, la plage comprend un terrain de volley-ball et il est possible de louer un pédalo ou un kayak pour bénéficier davantage du lac. D’ailleurs, la ville a récemment analysé l’eau de la plage et les résultats indiquent que sa qualité est parfaite, classée dans la catégorie A-Excellente par le ministère de l’Environnement. C’est un endroit de ressourcement idéal pour les petits et grands et l’entrée est gratuite pour les citoyens de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.



Le Parc de la frayère est un autre espace vert qui fait le bonheur des Marthelacquois. Situé au bord du lac des Deux Montagnes, le parc qui possède une riche biodiversité. En effet, sur son site, de nombreuses espèces de poissons comme la perchaude et le grand brochet s’y reproduisent. Aussi, c’est un endroit particulièrement fréquenté par les tortues, canards barboteurs et plusieurs oiseaux qui ébahissent les passants. Il est d’ailleurs facile de les observer puisque la ville a réaménagé la passerelle et a nouvellement installé deux abris d’observation!



À la Bibliothèque Laurent-Savage



Les enfants de trois à six ans sont invités à l’heure du conte en pyjama. Le jeudi 2 juin de 18h30 à 19h15, les petits marthelacquois pourront venir à la bibliothèque municipale avant l’heure du dodo, vêtus de leur plus beau pyjama pour se faire lire de belles histoires. L’activité est gratuite, mais les places sont limitées. Les inscriptions doivent se faire sur le site de ville. Ceux qui ne pourront pas être le 2 juin prochain peuvent tout de même se reprendre le 19 juin à la même heure.



Une activité spéciale pour la Journée mondiale de l’environnement. Le 3 juin, de 18h30 à 19h30, les enfants de 7 à 10 ans auront la chance de participer à une série de jeux thématiques lors de cette journée. C’est l’occasion pour les jeunes de s’amuser différemment tout en apprenant sur les différents enjeux environnementaux.



Le petit marché de la Fête nationale



Les artisans locaux seront à l’honneur à l’occasion des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste. Le 24 juin, au parc municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, se tiendra le petit marché de la Fête nationale. Tout artisan, artiste ou restaurateur marthelacquois qui veulent y prendre part peuvent toujours s’inscrire. Pour réserver un emplacement ou plus de détails sur le marché, contactez la ville au 450-472-7310 poste 145.

Vents contraires, une pièce sur l’expropriation de Mirabel, sera présentée à Montréal les 3, 4 et 5&nbsp;juin à l’espace la risée à Montréal. Une lecture publique avait d’abord eu lieu à Saint-Jérôme afin de la présenter à la population de la région.&nbsp;



« Pendant les lectures, on a eu beaucoup de témoignages de gens qui disaient qu’un membre de leur famille l’avait vécu. Ils mentionnaient ne pas avoir compris la portée avant d’entendre notre pièce », affirme Jocelyn Vinet, auteur et comédien dans la pièce, quant à la porter des événements de l’expropriation. Selon lui, beaucoup ne connaissent que peu l’histoire et ne savent donc pas l’importance qu’elle a eu à l’époque.&nbsp;



L’idée d’une pièce sur le sujet lui est venue d’une conférence sur l’histoire des Laurentides à laquelle il a assisté. Un survol des événements ainsi qu’un témoignage l’avaient profondément touché. Il y a vu un devoir de se souvenir. « C’est ce qui m’a frappé. Au-delà de l’histoire chronologique qu’on peut en faire, il y a des gens qui vivaient une vie normale. La vie suivait son cours comme elle le devait. Et tout a chaviré du jour au lendemain », explique-t-il.



Il voulut faire revivre ce moment historique que tous connaissent sans en savoir les détails. Rencontres, lectures et archives ont fait partie des démarches entreprises. S’en suivirent deux ans de recherches pour achever son œuvre, ce qui en fait une pièce de style théâtre documentaire. « On peut dire deux ans de création, mais qui est devenu quatre ans, à cause de la pandémie », spécifie M.&nbsp;Vinet.&nbsp;



Pendant ces deux années supplémentaires, bien que le momentum du 50e&nbsp;anniversaire des événements soit passée, la pièce a pu évoluer et être réécrite en partie.



<h2>Les comédiens</h2>



Parmi les comédiens, deux générations sont présentes. Certains sont de l’âge des expropriés de l’époque. Ils se sont donc souvenus des faits, vivant eux-mêmes ce que d’autres ont vécu. « On se souvenait des passions qui avaient été soulevées à l’époque », confirme l’auteur, s’incluant dans le groupe.



Pour d’autres, c’était plutôt la découverte de l’histoire. L’idée même de faire connaître le contexte et les événements survenus n’étaient pas matière à débat. Beaucoup soulève d’ailleurs que les enjeux restent actuels malgré les nombreuses années qui se sont écoulées.&nbsp;



« Peut-être que ça ne se ferait plus de manière aussi brutale, mais il n’en demeure pas moins que sous-jacent à ça, le débat demeure actuel. Il y avait une vision du progrès par la modernisation, les autoroutes, les aéroports », explique M.&nbsp;Vinet, mentionnant l’enjeu de la protection des terres agricoles.&nbsp;



<h2>Des représentations à Mirabel ?</h2>



Jocelyn Vinet aimerait que la pièce qu’il a écrite ait la chance d’être présentée en intégrale à Mirabel. Les ressources lui manquent cependant. La connaissance des Basses-Laurentides et de ses organismes n’est pas acquise, comme il ne vient pas de la région. « On dépend de la prise en charge de notre pièce par des organismes », confirme-t-il.



Pour la lecture de la pièce, c’était l’Union des Producteurs agricoles (UPA) de Sainte-Scholastique qui avait pris en charge. « On souhaiterait ardemment qu’elle soit représentée cet automne, parce que l’intérêt, c’est de la présenter aux gens qui ne connaissent pas cette histoire-là », explique-t-il, ajoutant que l’intérêt régional ajouterait davantage.&nbsp;

Expropriation de Mirabel: Une pièce de théâtre bientôt présentée

Résidant au Québec depuis plusieurs années, Manuel Añò est retourné sur ses terres d’origine pour faire découvrir la Bretagne et la Normandie aux Québécois sous des facettes inestimées.



Expert dans la captation vidéo et photo en prise de vue sous-marine, Manuel réalise et produit avec les Aventuriers Voyageurs son tout premier film en entier.



Ces terres connectées avec la mer



« Ce qui est intéressant avec les Aventuriers Voyageurs, c’est que le réalisateur présente une région, mais avec sa vision à lui », décrit Manuel. Avec son film « Bretagne et Normandie, une marée d’histoires », le réalisateur dévoile ses origines aux spectateurs. « Ma vision de la Normandie et de la Bretagne, c’est des territoires qui sont vraiment maritimes, tournés vers la mer. Mais c’est aussi mon histoire personnelle qui a toujours été tournée vers la mer », explique-t-il.



De cette façon, Manuel présente comment ses racines l’unissent à la mer&nbsp;: « Mes arrière-grands-parents étaient gardiens de phare en Normandie, alors on est allé montrer ça. Puis mon grand-père était marin, mes parents ont toujours fait des activités nautiques et mes familles ont toujours été proches de l’océan ».



Nos histoires



« C’est par la mer aussi que les Français d’origines sont partis vers le Québec alors c’est encore plus intéressant », continue-t-il. D’ailleurs, pour Manuel Añò, ce film des Aventuriers Voyageurs est particulier pour son volet historique&nbsp;: « Il y a beaucoup de spécifications historiques et j’ai redécouvert à quel point il y a des sujets qui nous reconnectent au Canada et au Québec ».



Traversant les grands faits marquants de ces territoires en passant des grands explorateurs jusqu’à aujourd’hui, le réalisateur dévoile comment le Québec, la Normandie et la Bretagne sont intimement liés par l’histoire. « J’ai une expertise et une fascination pour les épaves de la Seconde Guerre mondiale en Normandie et finalement, de faire ce film, ça m’a fait réaliser que ces épaves que je connaissais déjà, avaient toutes des histoires avec des Canadiens à bord », a constaté le réalisateur.



« À la fin du film, le commentaire qui revient le plus souvent, c’est que les gens se sentaient chez eux, même s’ils n’avaient jamais mis les pieds en Bretagne. Les gens ont pu s’approprier le territoire par l’histoire mutuelle, alors le film est un peu un rappel que notre relation existe, qu’elle est précieuse », termine Manuel.



« Bretagne et Normandie, une marée d’histoires » sera en projection au Cinéma Carrefour du Nord à Saint-Jérôme le 11 mai à 19h00 et le 15 mai à 13h00. Il sera également possible de l’écouter au Cinéma de Saint-Eustache le 12 mai à 19h00 et le 15 mai à 13h00. Pour plus de détails, consulter le site internet<a href="https://lesaventuriersvoyageurs.com/portfolio/bretagne_normandie/"> des Aventuriers Voyageurs.</a>

Plusieurs activités à Sainte-Marthe-sur-le-Lac pour bien commencer l’été￼

Plusieurs activités à Sainte-Marthe-sur-le-Lac pour bien commencer l’été