Au sujet de son double chapeau d’auteur et éditeur, Patrick se raconte : « Avant j’étais dans une autre maison d’édition. Mais j’avais la fibre entrepreneuriale. Ne recevoir que 10% ne me convenait pas », avance d’emblée l’auteur en entrevue avec le journal.
À savoir d’où vient son personnage de Monsieur Papillon : « J’ai plus de 70 nœuds papillon, et des souliers Converse à peu près de toutes les couleurs. C’est comme ça qu’on me reconnaît. Même que certains Salons du livre me font des demandes spéciales : ils me demandent de mettre mes souliers jaunes, le lendemain les roses… » partage M. Hamel. Il propose aussi des conférences dans des écoles avec son personnage.
Au-delà du costume
Bien que les succès soient plus récents, son parcours littéraire a été inspiré par son enfant. « Ça a commencé il y a trente ans, quand mon fils avait trois ans, je lui racontais des histoires, alors j’ai décidé d’écrire des contes. Je les ai proposés à la Courte échelle, mais je n’aimais pas les dessins qu’ils m’ont présentés, alors j’ai rangé mes contes dans une enveloppe et je les ai sortis que bien plus tard. »
Il s’est remis à écrire il y a une dizaine d’années. Patrick avait une idée pour un roman, La Ruelle, et il en a finalement écrit quatre avec les mêmes personnages. S’ils se retrouvent dans la catégorie des romans policiers, il préfère parler de suspenses policiers. « Je suis plus dans l’action que dans l’enquête. Les enquêteurs ne sont pas au bureau, ce n’est pas eux qui prennent les empreintes. Ils sont dans l’action, à se sauver ou à se cacher parce qu’ils se mettent toujours les pieds dans les plats. »
Des mots pour les enfants
Comme c’est souvent le cas, ses contes ont des messages. « Un conte c’est pour apprendre des nouveaux mots. » Il invite ses lecteurs à inventer l’histoire à mesure en regardant les images. L’important, c’est le moment passé avec son enfant à lui lire l’histoire.
À la relève qui voudrait publier un jour, il suggère d’écrire et de cogner aux portes des maisons d’édition : « L’important c’est d’écrire et de continuer sa vie. Les livres ont leur vie propre et on n’en a pas toujours le contrôle ».
S’il a manqué la première édition, il a été présent aux trois dernières et il semble très fier lorsqu’il aborde le sujet : « Le Salon du livre de Mirabel, on le voit évoluer. Tricia est quelqu’un qui travaille très fort! J’ai très hâte d’y être », partage M. Hamel. Il invite donc les visiteurs à le saluer au kiosque coloré des Éditions Le nœud papillon la fin de semaine du 2 au 4 mai au complexe Val d’Espoir.
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Patrick Hamel