Nord-De-Rire s’installe à Mirabel pour au moins trois ans

La première mouture du festival était à Saint-Jérôme pour deux éditions en 2018 et 2019. Toutefois, la pandémie a forcé la ville à couper des fonds dans la culture, et l’été 2020 n’était pas propice à la production d’un festival, avec toutes les consignes sanitaires en vigueur.

Un partenaire de choix

Mirabel semblait alors un lieu propice à accueillir le festival, avec son jeune maire ayant à cœur le rayonnement de sa ville, des conseillers de tous les âges qui semblent croire au projet et les investissements dans les infrastructures, dont le complexe Val D’Espoir où se déroulera le festival pour les années à venir.

Le maire de Mirabel Patrick Charbonneau s’est exprimé à propos du festival : « Nous sommes ravis de soutenir cet événement de grande envergure pour les trois prochaines éditions. Le Festival Nord-De-Rire contribue au dynamisme et à l’attractivité de notre ville et nous sommes heureux de faire partie de cette belle aventure. »

C’est qu’ils se sont laissé séduire en 2021 par un gala Nord-De-Rire ayant rassemblé 10 000 personnes, et encore l’an passé pour un festival sur trois jours. Selon l’organisateur, c’était un succès « malgré la météo! » 7000 personnes ont fréquenté le site du festival. C’était donc un argument de taille pour l’entente à long terme.

Un humoriste qui connaît le milieu

Alexandre Paradis, président et fondateur du festival, a étudié à l’école de l’humour de façon autodidacte et il s’est lancé avec des open-mic. Il connaît et est connu du milieu. Alors que la plupart des humoristes partaient des balados, il se trouve un peu casse-cou d’avoir choisi la forme du festival pour se lancer dans le vide. « Les festivals sont à Québec, Gatineau, Val-d’Or, il manquait quelque chose dans les Laurentides! Si j’avais su dans quoi je m’embarquais, j’aurais peut-être fait un balado à la place moi aussi », avoue l’organisateur.

Cette année, le festival se déroulera encore sur trois jours. Lors des deux premiers jours, ce sera des spectacles en soirée au complexe Val-d’Espoir. La troisième journée, une journée familiale à partir de 11h du matin avec des activités pour tous les âges. Mascottes, cracheurs de feu, artistes de rue, de l’improvisation extérieure, une quinzaine de jeux gonflables, des jeux d’eau, un taureau mécanique et des jeux ludiques promettent d’en mettre plein la vue aux festivaliers.

« On ne réinvente pas la recette, on prend un Juste pour rire et on l’amène dans les Laurentides. » Pour la première fois cette année, le festival ne sera pas gratuit pour les visiteurs. Passeport pour les trois jours, et des rabais pour les citoyens de Mirabel. « Les autres festivals peuvent se permettre de charger le gros prix, mais on n’est pas encore là », confie l’organisateur. Le prix final sera déterminé dans les prochaines semaines.

Il y aura sûrement une gradation dans l’offre au fil des années, avec déjà une deuxième journée extérieure prévue pour 2026. À terme, il aimerait bien produire des spectacles dans la région, peut-être même gérer des artistes, mais il ne veut pas y aller trop vite et se brûler.

Recherche active d’autres partenaires

« C’est plus facile de trouver des partenaires quand on a une pérennité. Dès l’annonce avec la ville, des partenaires d’avant ont manifesté leur intérêt. On a un mois où l’on finit la programmation et ensuite, on va avoir du concret à présenter aux commanditaires et autres partenaires de l’événement », partage Alexandre Paradis.

Il est sûr d’offrir une qualité exceptionnelle avec de très gros noms puisqu’une dizaine d’artistes sont en discussion avec le festival. Surveillez les annonces à propos des humoristes qui seront présents cet été.