logo journal leveil
icon journal
Nitro Rush

Presque 10 ans plus tard, le comédien Guillaume Lemay-Thivierge reprend, dans Nitro Rush, son rôle de Max.

Nitro Rush

Publié le 08/09/2016

Sensations fortes, souvent exagérées, mais efficaces

Les films d’action produits au Québec ne sont pas très fréquents. Nitro, le premier opus, également réalisé par Alain Desrochers en 2007, a connu un très bon succès en générant quelques millions de dollars. Cette suite change un peu les règles en ignorant presque entièrement les séquences en voiture afin de présenter des moments riches en adrénaline.

Les événements tournent autour de Max, qui a été condamné il y a six ans pour le rôle qu’il a joué dans l’homicide involontaire d’un policier. Son fils, Théo, reproche toujours à son père de n’avoir pas réussi à trouver un cœur compatible avec celui de sa mère malade, et ce, avant qu’elle meure. Maintenant âgé de 17 ans, le jeune homme est recruté par une organisation criminelle.

Voulant à tout prix lui venir en aide, Max s’évade de prison pour le retrouver. Il découvre alors que Théo et son meilleur ami Charly sont tombés sous la coupe de Daphné, une séduisante femme fatale qui profite du génie en informatique des deux ados pour planifier le vol audacieux et casse-cou de la formule d’une nouvelle drogue. Voyant qu’il sera incapable de dissuader son fils de faire le coup, Max se joint à leur équipe pour le protéger. 

Un régal pour les amateurs de divertissement pur et dur

Les amateurs de divertissement pur et dur seront rassasiés avec ce nouvel opus. Il y a plusieurs combats chorégraphiés (très sanglants) bien construits, des cascades impressionnantes (dont certaines ont été améliorées par des effets numériques, selon l’acteur principal) et même une séquence en voiture (qui n’est pas une poursuite), visuellement très intéressante.

L’histoire n’est pas toujours convaincante et contient des trous scénaristiques, ainsi que des failles rendant certaines scènes illogiques (une porte au 2e étage qui s’ouvre dans le vide ou un appel vidéo utilisant une vitesse de connexion à Internet datant des années 90).

Guillaume Lemay-Thivierge nous impressionne avec toute son énergie débordante dans le rôle de Max. Antoine Desrochers, jouant le fils, fait un très bon travail et le scénario lui permet de reconstruire sa relation avec son père. Madeleine Peloquin est convaincante en femme fatale, séduisante et qui profite de ce qu’elle a sous la main. C’est dommage que son personnage ne soit pas suffisamment développé. Même chose pour l’ami de Théo, Charly (Antoine Olivier Pilon). Le fait qu’il soit un expert en informatique résume ce qu’on connaît de lui. À propos d’Alexandre Goyette, sous les traits du faire-valoir qu’on surnomme Colosse, il sert davantage à faire rire et à détendre l’atmosphère.

Nitro Rush propose un récit rempli de sensations fortes, souvent exagérées, mais efficaces. Le film d’action n’est malheureusement pas un genre assez exploité dans notre coin de pays, mais cette production prouve que c’est possible sans les budgets astronomiques d’Hollywood.

Prenez note que cette chronique cinéma fera relâche pour les deux prochaines semaines et, au retour, il sera question du film Snowden.

Enfin, découvrez le site [ww.actualite-dvd.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 7/10