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L’exploration de l’identité musicale et la balade d’émotions du groupe Oh Darling I

Les membres de la nouvelle formation musicale des Laurentides, Oh Darling I : Nicolas Racette, Émile Lévesque, Mathieu Godin, Jadli Verilli et Thomas Gosselin.

L’exploration de l’identité musicale et la balade d’émotions du groupe Oh Darling I

Publié le 04/03/2023

La nouvelle formation de rock alternatif, Oh Darling I, entend bien fouler les planches des salles de spectacle des Laurentides dans un avenir rapproché. D’ici-là, le groupe tient à rester proche de ses racines musicales diverses, tout en trouvant son identité. 

La formation musicale, composée de Nicolas Racette (Rosemère, guitare et chant), Mathieu Godin (Laval, chant, guitare et clavier), Thomas Gosselin (Laval, basse), Jadli Verilli (Laval, batterie) et Émile Lévesque (Blainville, guitare principale), puise ses sources d’inspiration dans de diverses expériences et apprentissages, ce qui leur permet d’explorer différentes avenues. 

« Tous les membres du band, on vient tous d’une place différente au niveau musical, on écrit tous pas de la même façon, et on n’est pas inspirés de la même façon non plus. Ce n’est jamais vraiment une personne qui écrit toute la chanson ; l’idée générale peut partir d’une personne, mais tout le monde va rajouter sa manière de faire les choses », raconte Nicolas Racette. 

« Ça a juste cliqué »

Un groupe, donc, qui est autant diversifié qu’original dans son processus de création. Et c’est bien le fruit d’un heureux hasard s’ils foulent les planches des salles de spectacle ensemble.

« Moi je suis allé pour le fun, on a invité Thomas [Gosselin] parce qu’on le connaissait, il fallait qu’on se fasse dépanner pour une pratique, puis ça a juste tombé que cette pratique-là, en trois heures, on a composé deux tounes, et ça a juste cliqué », raconte Nicolas Racette. 

Le groupe performe d’ailleurs presque exclusivement en anglais, un choix créatif qui puise ses sources dans une barrière volontaire entre l’artiste et la personne. « Si je chante en français, j’ai vraiment l’impression que c’est trop personnel, que ça vient trop de moi. Il n’y a pas de distinction entre la partie artistique, et la partie personnelle. Tandis qu’en anglais je trouve que c’est plus facile pour moi d’aller incarner ce rôle de persona d’artiste qui communique ces paroles-là », avoue Mathieu Godin. 

Recherche identitaire

Les débuts d’une formation musicale, quoiqu’excitants, ne sont jamais bien faciles. Oh Darling I n’est d’ailleurs pas l’exception à cette règle.

« On est encore un peu en recherche de notre son, ce qui est normal. Le fait que tout le monde a des influences vraiment différentes, ça fait un style qui est dur à définir, puis qui est dur à vraiment mettre une [étiquette], surtout que d’une chanson à l’autre, ça change beaucoup. Donc ça a été une source de questionnement pour nous, parce qu’on s’est demandé justement si on n’allait pas trop s’éparpiller, pas savoir où ça allait nous mener. Mais pour l’instant, c’est surtout du rock alternatif », ajoute Nicolas Racette.

Jouer pour soi, non pour les autres

Un autre défi qui accompagne les débuts de la formation, c’est de se plaire à soi : de jouer pour aimer ce qu’ils font, et non pour plaire à son audience. « [On veut éviter de] cadrer la musique qu’on fait pour ce que les gens attendent de nous », explique Mathieu Godin. « On essaie d’éviter de faire de la musique simplement pour ce que on pense que les gens veulent entendre, on veut plus communiquer où on est rendu artistiquement et musicalement, et se dire que, de toute façon, tant que tu es authentique, selon moi, ça se communique bien avec les gens, ça paraît que ce n’est pas forcé, et ça se transmet dans la musique et dans les paroles », poursuit le bassiste de Laval. 

Pour Oh Darling I, il s’agit d’une tâche particulièrement difficile, surtout lorsqu’ils sont conscients des sons et des chansons qui plaisent plus à leur audience. « On le voit aux ‘‘shows’’ qu’une toune pogne plus, et on se dit : ‘‘ok, bien si le monde brasse plus pendant cette chanson-là, on devrait se concentrer plus sur ça’’. Il faut vraiment qu’on se mette un pied à terre qu’on se dise : ‘‘non, on est nous-mêmes, puis on va trouver une façon, il y a du monde qui vont aimer ce qu’on fait. Il faut juste aller trouver ce monde-là », explique Nicolas Racette. « Il faut se rappeler que la raison pour laquelle on joue de la musique, c’est pour jouer, justement », ajoute Mathieu Godin.

Bientôt à Mirabel

Le groupe s’est déjà produit un peu partout dans la Laurentides, et même à Montréal, aux Foufounes Électriques. Oh Darling I a cependant bien l’intention de performer à Mirabel, et partout sur la Rive-Nord.

« On est en recherche de places [où jouer], mais Mirabel est 100 % dans nos choix. On vient tous de la Rive-Nord, donc les spectacles qu’on fait vont pas mal être sur la couronne Nord, incluant justement Blainville, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Mirabel, et Saint-Jérôme. 

Pour les personnes souhaitant suivre de plus près le band, vous pouvez les suivre sur Instagram et Facebook en écrivant « Oh Darling I » dans la barre de recherche. Vous pouvez également écouter leur séance en direct sur YouTube au https://www.youtube.com/shorts/96iChe15qqk.