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 Les sept mercenaires

Les sept mercenaires recrutés comprendront qu’ils se battent davantage pour la justice, l’honneur et le respect que pour l’argent.

 Les sept mercenaires

Publié le 28/09/2016

Ma note : 7,5/10
Ayant perdu grandement de sa popularité depuis les années 1970, on peut remarquer que, dernièrement, certaines productions ont eu droit à un succès critique et commercial permettant aux films westerns de garder la tête hors de l’eau. Étant un amateur des films de cette époque, j’avais de grandes attentes envers cette refonte du film Les sept mercenaires (paru en 1960 et qui mettait en vedette Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn et Eli Wallach) qui ont été comblées en majorité.

Après que son amoureux ait été assassiné par l’industriel Bartholomew Bogue et que celui-ci menace les citoyens de la ville de Rose Creek, Emma Cullen décide d’engager sept mercenaires, menés par l’imperturbable Chisolm, pour défendre son patelin. Comme les citoyens de Rose Creek ne sont pas d’habiles combattants, Chisolm et son équipe devront enseigner l’art de la guerre à ces paysans. Au fil de leur préparation, les hors-la-loi comprendront qu’ils se battent davantage pour la justice, l’honneur et le respect que pour l’argent.

Sensiblement identique à l’œuvre originale

Le réalisateur Antoine Fuqua propose une histoire sensiblement identique à l’œuvre originale. Elle n’hésite pas à mettre de l’avant la violence (sans trop d’hémoglobine) qu’on retrouvait notamment dans les westerns spaghettis d’antan, en réglant les situations l’arme à la main. Elle nous fait percevoir un Far West sale où la vie est difficile et loin d’être glamour.

L’action, les fusillades et les explosions sont des moments très réussis qui captent notre attention. Par contre, les dialogues ne sont pas tout le temps efficace. Il arrive de perdre le rythme, que certaines blagues ratent leurs cibles et que les motivations de quelques personnages ne soient pas bien expliquées.

Une diversité raciale

Une nouveauté présente dans cette adaptation est la diversité raciale. Chisolm, le personnage principal, est noir et parmi les autres mercenaires, on retrouve également un Indien et un Asiatique. Même la femme ayant recruté l’équipe prendra part à la bataille. Cette composition de genres et de races permet au long métrage de se distinguer de son aîné.

Denzel Washington en chasseur de prime à la tête de l’équipe de mercenaires est excellent, Chris Pratt propose un bad boy dragueur et blagueur efficace, même s’il ressemble à des personnages qu’il a déjà interprétés, et Ethan Hawk en vétéran traumatisé par la guerre est intéressant, mais semble avoir été mis de côté à mi-chemin. Les autres personnages de l’équipe sont sous-exploités pour véritablement s’attacher à eux.

La musique composée par James Horner est très bien et s’harmonise à merveille avec les images à l’écran et se termine avec le thème du récit original au début du générique. Ce qui est dommage, c’est qu’elle aura été sa dernière création puisqu’il est décédé l’année dernière.

Malgré les défauts au niveau des dialogues et du développement de certains personnages, Les sept mercenaires est un excellent divertissement qui réussit à se démarquer de son prédécesseur.

La semaine prochaine, il sera question du film Crise à Deepwater Horizon.

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