Choisis parmi plusieurs centaines de textes et côtoyant les plus grands noms de la littérature, leurs phrases ont été imprimées sur des structures en forme de bateaux en papier fait avec les pages de romans, de pièces de théâtre, de poésie et de bandes dessinées. Chaque bateau pourvu d’un banc permettait aux passants d’écouter et de se laisser bercer par la beauté des écrits québécois.
«Nous avons soigneusement choisi nos mots qui, même sortis du contexte de leurs livres, représenteraient avec justesse le thème de la fierté de notre peuple, d’expliquer, après coup, Martial Grisé. Notre langue, c’est notre culture et notre identité unique. Elle est coloré, si belle et si vivante! En la partageant, elle nous porte vers les autres.»
«Parce que la littérature est aussi un miroir de notre société, d’ajouter Maryse Pepin, et ce, peu importe le genre d’écriture, nous avons pris conscience, en tant qu’auteurs, que nos phrases pouvaient avoir une portée bien plus large.»
Ainsi, le code de vie des dragonniers Respect, connaissances, défis… a pris un sens d’inclusion. Tout comme «Tu peux me voir à travers ma coquille grâce aux yeux de ton coeur!» de Valérie Grenier ou «Le dragon qui avait peur d’être seul a maintenant un ami pour la vie», proposé par Chantal Pepin.
Également, l’illusionniste Loran parla de partage avec sa réflexion: «La magie ne réside pas dans les accessoires ni la technique, mais dans votre habileté à transmettre l’émerveillement»; tandis que Louise Rosemma Gauthier, la poétesse présenta l’accueil de nouveaux horizons en déclamant: «Comme une horloge à plusieurs aiguilles, des bateaux arrivent de part et d’autre autour de ma terre.»
Enfin, la phrase de Martial Grisé tirée de son dernier roman Seyrawyn, Futurs Gardiens, où, à la fin de l’aventure, le chef déclare: «Nous fêterons notre chance de vivre en paix sur ces terres!», était tout à fait appropriée pour déclarer autant notre sentiment de sécurité au Québec que notre propension à festoyer!
«Finalement, dans la mesure où tous ensemble nous façonnons notre langue, on la plie et on la déplie, on l’étire, on la fait grandir, on lui donne des accents, on l’enrichit, cette exposition aura été une belle façon de faire rayonner à grande échelle des mots tout droits sortis de l’imagination d’auteurs de Saint-Eustache», de conclure Martial Grisé et Maryse Pepin.
Pour d’autres renseignements sur les Éditions McGray et ses auteurs: [www.seyrawyn.com].
MOTS-CLÉS
Saint-Eustache
Seyrawyn
Martial Grisé
Édition McGray
Maryse Pepin
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