Une chance qu’il y a Jason Statham…
Plusieurs d’entre vous ne le savent peut-être pas, mais Le mécano: Résurrection est la suite du film Le mécano, paru en 2011. Le premier volet offrait un bon mélange d’action et de fusillades, sans avoir fait beaucoup de vagues parmi les cinéphiles.
Ce nouvel opus permet de retrouver Arthur Bishop (de nouveau interprété par Jason Statham), alors qu’il pensait avoir mis son passé de tueur à gages derrière lui. Il coule maintenant des jours heureux à Rio dans l’anonymat.
Mais quand son plus redoutable ennemi menace de révéler qu’il est toujours en vie et que la femme qu’il vient de rencontrer se fait kidnapper, Bishop est obligé de parcourir le monde pour effectuer trois assassinats impossibles. Et comme toujours, il doit faire en sorte que ses exécutions ressemblent à des accidents.
Une introduction prometteuse
La scène d’introduction est très prometteuse, avec un combat chorégraphié très bien réalisé lors d’événements complètement irréalistes (notamment le saut dans le vide pour atterrir sur le dessus d’un deltaplane).
Pour la suite, on doit subir une période où les personnages sont présentés, ainsi que leurs rôles, pour la progression du récit. Ce moment est inutilement trop long, et semble avoir été intégré afin d’allonger artificiellement le scénario.
Dès que les missions débutent, alors ça devient beaucoup plus intéressant. On découvre les techniques utilisées par Arthur afin qu’il atteigne ses cibles. Les cascades sont vraiment intéressantes (je pense immédiatement à la scène de la piscine située à plusieurs dizaines d’étages) et l’action est bien dosée. Dommage que les effets spéciaux ne soient pas toujours constants. On remarque à de nombreuses occasions la ligne de démarcation entre le plateau de tournage et les décors qui ont été ajoutés numériquement.
Jason Statham est égal à lui-même en étant le héros spécialiste en combat n’ayant peur de rien et qui se sort de plusieurs situations grâce à la chance. Jessica Alba interprète Gina, la jeune femme en détresse qui se fait kidnapper. Son personnage est fade et intervient très peu dans l’intrigue. En tant qu’actrice, elle aurait pu être remplacée par une inconnue sans impact sur le long métrage. Tommy Lee Jones personnifie l’une des cibles d’Arthur. Malheureusement, il a très peu de présence à l’écran. C’est dommage pour un acteur d’un tel talent. Sam Hazeldine tient le rôle de Craine qui, finalement, ne laissera pas son empreinte comme vilain dans l’univers cinématographique.
Jason Statham reste le meilleur sujet de cette production qui, au final, se classe dans le milieu de peloton des films que vous verrez cette année.
La semaine prochaine, il sera question du film Nitro Rush.
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Ma note: 6,5/10