La rencontre débutera à 14 h 30 avec l’AGA. Les membres réunis pourront ainsi être informés des actions, représentations, finances et dossiers importants du CCL. Cette année, 7 postes sont en élection au conseil d’administration.
Juste avant l’AGA, à 14 h, ce sera l’annonce tant attendue de la nouvelle image du Conseil de la Culture des Laurentides. De nouvelles couleurs, un nouveau logo, un nouveau site web.
L’AGA recouvre une couleur particulière puisqu’elle marque la 40e année de l’organisme au service du milieu culturel. Au programme, pas de rétrospective, mais plutôt une grande envie de regarder en avant, en réunissant tous les acteurs de la culture.
Un regard vers le futur 
Durant cette assemblée, le CCL présentera son plan d’action pour 2019-2020 et en profitera pour recueillir les souhaits des membres sur l’organisation d’une tournée régionale. L’objectif? Aller à la rencontre du milieu et proposer l’expertise du CCL, directement à domicile pour les artistes, artisans, travailleurs culturels et professionnels du milieu qui en auront besoin.
Cocktail 
Dès 16 h, un cocktail et une introduction à l&#8217;histoire conséquente du ski dans les Laurentides viendra clôturer cet événement. Pour l’occasion, Marie-Noëlle Choquette du<a href="https://conseildelaculturedeslaurentides.cmail20.com/t/j-l-myktdz-trtttjauy-r/"> duo Beija-Flor</a> (flûte et guitare), sera présente afin d’offrir un concert aux participants et créer un environnement propice aux échanges et au plaisir d’être ensemble.
<a href="mailto:ccl@culturelaurentides.com">Inscriptions obligatoires avant le 10 juin. </a>Droit de vote réservé aux membres catégorie &#8221;actifs&#8221;, mais tous sont les bienvenus.

Un lieu où se crée une belle proximité avec les artistes, une scène affectionnée par ces derniers qui aiment bien sentir le souffle du public, voilà un peu ce que racontait le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, en soulignant le 20e anniversaire de l’agrandissement de cette salle de spectacle, lors d’une soirée spéciale tenue le 28 mai.
C’est en effet le 27 mai 1999 (on ne chipotera pas pour une journée) que le Centre d’art La petite église était inauguré dans la forme qu’on lui connaît aujourd’hui, après avoir été fermé pour une période de neuf mois. On y tenait déjà des spectacles depuis son acquisition par la Ville, en 1980, mais la nécessité d’un espace plus vaste s’étant rapidement imposée, on avait entrepris des travaux visant à doubler la superficie de cette salle qui peut désormais accueillir jusqu’à 200 spectateurs.
<h3>1 500 spectacles plus tard…</h3>
Voilà donc ce qu’on célébrait, ce mardi 28 mai, en compagnie du public eustachois, c’est-à-dire 120 citoyens gagnants d’un tirage tenu à cet effet, de même qu’une soixantaine d’invités, partenaires de la première heure, ex-conseillers et conseillères municipaux qui avaient approuvé le projet, de même que l’ex-maire Jean Prévost, en poste à ce moment-là.
Aux premières loges, se trouvait également le conseiller Raymond Tessier, ardent promoteur de la chose culturelle à Saint-Eustache, et qui annonçait d’autres travaux à venir, touchant notamment l’arrière-scène et la scène elle-même (sur laquelle on se trouve parfois à l’étroit), ainsi que la refonte complète du site Web de l’institution.
Le maire Pierre Charron, qui était conseiller municipal il y a 20 ans, a parlé d’un lieu culturel et d’appartenance pour les Eustachois, rappelant que l’église elle-même avait été bâtie en 1848 et qu’elle s’inscrit donc dans le paysage historique et patrimonial d’une municipalité qui est fort bien nantie à ce chapitre.
En 1980, M. Charron faisait déjà partie de ceux et celles qui soutenaient l’idée de convertir ce lieu en salle de spectacle. «J’y croyais profondément, j’y voyais la possibilité de créer un lieu qui ressemblerait au Vieux-Clocher de Magog. Et je peux vous dire que les artistes aiment se produire ici. Ils adorent ce lieu de communion et d’intimité avec le public. Une fois qu’ils y sont passés, ils veulent revenir» , a dit le maire en précisant que la réputation de La petite église déborde largement nos frontières, citant le passage récent de l’auteur-compositeur-interprète Yves Duteil.
Depuis 20 ans, on a programmé quelque 1 500 spectacles à La petite église. Il s’y tient aussi des galas de reconnaissance, des cours et des ateliers, a fait remarquer le maire pour appuyer l’idée que cet endroit appartient aux citoyens qui, dit-il, la portent fièrement dans leur cœur.
<h3>Andréanne et les autres</h3>
Et pour boucler la boucle, les 160 personnes présentes ont eu droit au spectacle de l’auteure-compositrice-interprète Andréanne A. Malette, qui s’est dite particulièrement honorée d’avoir été invitée en pareille occasion.
L’artiste y a principalement interprété les chansons de son deuxième album, qu’elle a non seulement écrit et composé, mais coréalisé et produit. «Il y a trois ans, j’ai quitté ma compagnie de disque parce que je souhaitais me présenter de la façon la plus authentique possible, aller au bout de mes idées et faire les choses à ma façon. J’admire les femmes qui s’affirment et, même si tout n’a pas été facile depuis trois ans, j’ai l’impression que je suis en train de devenir l’une de ces femmes-là» , a-t-elle exprimé avec fierté, sous les applaudissements du public. Quand on parle de proximité et d’intimité.
Pour connaître la programmation complète des spectacles présentés au Centre d’art La petite église, visitez le [<a href="http://www.lapetiteeglise.com" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://www.lapetiteeglise.com</a>].

Vos artistes préférés… à portée de cœur

C’est à compter de ce vendredi 7 juin que le film La femme de mon frère, de la cinéaste Monia Chokri, récompensée récemment d’un prix Coup de cœur, à Cannes, sera présenté au Cinéma St-Eustache.
Mettant en vedette Anne-Élisabeth Bossé dans le rôle principal, le film expose la relation fusionnelle que vivent Sophia et son frère Karim, interprété par Patrick Hivon, et ce qui s’en suit lorsque ce dernier tombe amoureux de sa gynécologue, jouée par Evelyne Brochu.
«J’adore interpréter des rôles comme celui de Sophia, qui me permettent de démontrer que je peux faire autre chose que de l’humour» , a indiqué Anne-Elisabeth Bossé, vendredi sur l’heure du souper, lorsque nous l’avons joint par téléphone.
Elle rentrait de Cannes, où son film a été chaudement applaudi après la première, avant que sa réalisatrice et bonne amie, Monia Chokri, ne reçoive le prix Coup de cœur du jury, de la section «Un certain regard» , pour son premier long-métrage.
«C’était extraordinaire. Je n’ai pas encore apprivoisé ce moment!» de dire Anne-Elisabeth Bossé, au sujet de sa présence au Festival de Cannes, souhaitant évidemment que ce moment, aussi mémorable soit-il, ne soit pas l’apogée de cette carrière débutée en 2008.
«Si c’était la consécration, cela voudrait dire qu’il n’y a plus rien après! Alors qu’il y a plein d’autres beaux rôles que j’ai envie de jouer» .
Des séries telles L’Appendice, Les Simone, et Série noire ont permis de faire connaître Anne-Elisabeth Bossé, au Québec. La voilà maintenant reconnue à l’international, et ce, en l’espace d’une décennie. Se considère-t-elle une «grande actrice» pour autant comme l’a récemment qualifiée Monia Chokri en entrevue?
«Oui, je suis une bonne actrice!» répond-elle. «Comment pourrais-je me présenter en audition en pensant le contraire. C’est important d’avoir confiance en soi. Ceci dit, c’est toujours plaisant et cela fait toujours chaud au cœur d’entendre de tels commentaires, surtout lorsqu’ils viennent d’une réalisatrice comme Monia» .
Le film La femme de mon frère prend l’affiche ce vendredi. Pour connaître l’horaire, il suffit de visiter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.cinemasteustache.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.cinemasteustache.ca</a>].

Le Conseil de la Culture souffle ses 40 bougies