Ma note : 6 / 10
Adapté du roman de Paula Hawkins paru en 2015 ayant connu un grand succès, La fille du train est un suspense psychologique réalisé par Tate Taylor (La couleur des sentiments). Je n’ai pas lu le livre, donc je n’en ferai pas la comparaison.
Tous les jours, de la fenêtre du train qu’elle prend matin et soir, Rachel (Emily Blunt) pose son regard sur les maisons qui défilent devant ses yeux. Passant près de son ancienne demeure où elle habitait avant son divorce, elle peut y voir Anna (Rebecca Ferguson), la femme de Tom (Justin Theroux), son ex-mari. À quelques maisons de là, elle envie la vie, qui semble parfaite, de Megan (Haley Bennett) et Scott (Luke Evans). Un jour entre deux gorgées d’alcool pour oublier ses malheurs, son monde s’écroule lorsqu’elle voit la jeune femme avec un autre homme. Choquée par ce qu’elle a vu, Rachel se saoule. Au matin, elle s’éveille couverte de sang et de meurtrissures sans aucun souvenir de la veille. Puis, elle apprend que la jeune « adultère » a disparue sans laisser de traces.
Le long métrage m’a fait penser au film Gone Girl paru il y a quelques années, mais sans avoir le même impact. Le film est trop décousu entre le présent et les événements s’étant passés à différentes périodes. Ça brise le rythme et peut rendre confus, surtout que certains éléments de la réalité ont été déformés. Le côté dépressif de Rachel a un effet déplorable sur l’ensemble du récit qui n’est qu’angoisse, événements sombres, trahisons et adultères.
J’ai bien apprécié qu’on ne présente pas simplement le point de vue de Rachel. La vie parfaite qu’elle semble percevoir chez les autres, est présenté sous un angle différent par Megan et Anna.
Il est difficile de s’attacher aux personnages tellement ils sont superficiels et stéréotypés, mais on finit malgré tout à éprouver de l’empathie pour Rachel après que l’un de ses secrets soit dévoilé.
Emily Blunt est impressionnante dans le rôle de Rachel. Son interprétation d’une femme ravagée par l’alcool, ayant des pertes de mémoire, est convaincante. Son aspect physique délabré et ses traits du visage fatigués permettent de rendre son personnage encore plus crédible.
La fille du train mérite d’être visionné pour la performance de son actrice principale et non pour son scénario qui fait perdre l’intérêt à quelques occasions. Au moins le dernier quart reste captivant lorsque le mystère se dévoile.
La semaine prochaine, il sera question du film “1:54”.
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