Originaire de Saint-Eustache, le rappeur Koriass était de retour au bercail hier alors qu&#8217;il a offert une prestation privée à la Cabane à sucre Constantin.



Artiste émergent, Laroie était aussi de ce spectacle intime présenté par Sirius XM et pop Montreal.



Voici en vidéo un résumé de cette soirée qui a certainement plu aux amateurs des produits de l&#8217;érable.

La nouvelle formation de rock alternatif, Oh Darling I, entend bien fouler les planches des salles de spectacle des Laurentides dans un avenir rapproché. D’ici-là, le groupe tient à rester proche de ses racines musicales diverses, tout en trouvant son identité. 



La formation musicale, composée de Nicolas Racette (Rosemère, guitare et chant), Mathieu Godin (Laval, chant, guitare et clavier), Thomas Gosselin (Laval, basse), Jadli Verilli (Laval, batterie) et Émile Lévesque (Blainville, guitare principale), puise ses sources d’inspiration dans de diverses expériences et apprentissages, ce qui leur permet d’explorer différentes avenues.&nbsp;



« Tous les membres du band, on vient tous d’une place différente au niveau musical, on écrit tous pas de la même façon, et on n’est pas inspirés de la même façon non plus. Ce n’est jamais vraiment une personne qui écrit toute la chanson ; l&#8217;idée générale peut partir d&#8217;une personne, mais tout le monde va rajouter sa manière de faire les choses », raconte Nicolas Racette.&nbsp;



<h2>« Ça a juste cliqué »</h2>



Un groupe, donc, qui est autant diversifié qu’original dans son processus de création. Et c’est bien le fruit d’un heureux hasard s’ils foulent les planches des salles de spectacle ensemble.



« Moi je suis allé pour le fun, on a invité Thomas [Gosselin] parce qu&#8217;on le connaissait, il fallait qu&#8217;on se fasse dépanner pour une pratique, puis ça a juste tombé que cette pratique-là, en trois heures, on a composé deux tounes, et ça a juste cliqué », raconte Nicolas Racette.&nbsp;



Le groupe performe d’ailleurs presque exclusivement en anglais, un choix créatif qui puise ses sources dans une barrière volontaire entre l’artiste et la personne. « Si je chante en français, j’ai vraiment l&#8217;impression que c&#8217;est trop personnel, que ça vient trop de moi. Il n’y a pas de distinction entre la partie artistique, et la partie personnelle. Tandis qu&#8217;en anglais je trouve que c&#8217;est plus facile pour moi d&#8217;aller incarner ce rôle de persona d&#8217;artiste qui communique ces paroles-là », avoue Mathieu Godin.&nbsp;



<h2>Recherche identitaire</h2>



Les débuts d’une formation musicale, quoiqu’excitants, ne sont jamais bien faciles. Oh Darling I n’est d’ailleurs pas l’exception à cette règle.



« On est encore un peu en recherche de notre son, ce qui est normal. Le fait que tout le monde a des influences vraiment différentes, ça fait un style qui est dur à définir, puis qui est dur à vraiment mettre une [étiquette], surtout que d&#8217;une chanson à l&#8217;autre, ça change beaucoup. Donc ça a été une source de questionnement pour nous, parce qu&#8217;on s&#8217;est demandé justement si on n’allait pas trop s’éparpiller, pas savoir où ça allait nous mener. Mais pour l&#8217;instant, c&#8217;est surtout du rock alternatif », ajoute Nicolas Racette.



<h2>Jouer pour soi, non pour les autres</h2>



Un autre défi qui accompagne les débuts de la formation, c’est de se plaire à soi&nbsp;: de jouer pour aimer ce qu’ils font, et non pour plaire à son audience. « [On veut éviter de] cadrer la musique qu&#8217;on fait pour ce que les gens attendent de nous », explique Mathieu Godin. « On essaie d&#8217;éviter de faire de la musique simplement pour ce que on pense que les gens veulent entendre, on veut plus communiquer où on est rendu artistiquement et musicalement, et se dire que, de toute façon, tant que tu es authentique, selon moi, ça se communique bien avec les gens, ça paraît que ce n&#8217;est pas forcé, et ça se transmet dans la musique et dans les paroles&nbsp;», poursuit le bassiste de Laval.&nbsp;



Pour Oh Darling I, il s’agit d’une tâche particulièrement difficile, surtout lorsqu’ils sont conscients des sons et des chansons qui plaisent plus à leur audience. « On le voit aux ‘‘shows’’ qu’une toune pogne plus, et on se dit&nbsp;: ‘‘ok, bien si le monde brasse plus pendant cette chanson-là, on devrait se concentrer plus sur ça’’. Il faut vraiment qu&#8217;on se mette un pied à terre qu&#8217;on se dise&nbsp;: ‘‘non, on est nous-mêmes, puis on va trouver une façon, il y a du monde qui vont aimer ce qu&#8217;on fait. Il faut juste aller trouver ce monde-là », explique Nicolas Racette. « Il faut se rappeler que la raison pour laquelle on joue de la musique, c’est pour jouer, justement&nbsp;», ajoute Mathieu Godin.



<h2>Bientôt à Mirabel</h2>



Le groupe s’est déjà produit un peu partout dans la Laurentides, et même à Montréal, aux Foufounes Électriques. Oh Darling I a cependant bien l’intention de performer à Mirabel, et partout sur la Rive-Nord.



« On est en recherche de places [où jouer], mais Mirabel est 100 % dans nos choix. On vient tous de la Rive-Nord, donc les spectacles qu&#8217;on fait vont pas mal être sur la couronne Nord, incluant justement Blainville, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Mirabel, et Saint-Jérôme.&nbsp;



Pour les personnes souhaitant suivre de plus près le band, vous pouvez les suivre sur Instagram et Facebook en écrivant « Oh Darling I » dans la barre de recherche. Vous pouvez également écouter leur séance en direct sur YouTube au&nbsp;<a href="https://www.youtube.com/shorts/96iChe15qqk">https://www.youtube.com/shorts/96iChe15qqk</a>.

L’exploration de l’identité musicale et la balade d’émotions du groupe Oh Darling I

Diplômée en design graphique, Maryse Pepin a longtemps travaillé au sein de la compagnie de son père. Administration, secrétariat, comptabilité, publicité, etc., a teinté son quotidien jusqu’à ses 21&nbsp;ans, où elle décide de devenir graphiste-pigiste. Quant à Martial Grisé, son parcours artistique (théâtre, figurant à la télévision, jeux de rôle, etc.) ainsi que son expérience en tant qu’artisan de cuir lui ont grandement été utiles.



Ce n’est qu’en 2010 que Mme&nbsp;Pepin et M.&nbsp;Grisé se rencontrent avec l’envie commune d’écrire.



M.&nbsp;Grisé s’occupant de l’écriture des histoires et responsables des jeux de rôle/costumes, et Mme&nbsp;Pepin, illustratrice de tous les livres et responsable de l’administration de la maison, sont tous deux des personnages de leurs livres. Passion commune et affinité ont fait naître un monde de fantaisie débordant des bouquins. Ayant un concept de grande envergure, c’est avec fierté qu’ils sont devenus éditeurs indépendants avec la création de&nbsp;: Les Éditions McGray.



<h2>Un univers médiéval mêlant fantaisie et éducation</h2>



La série « Seyrawyn&nbsp;», c’est plus de 40&nbsp;livres ciblant un public allant de 3-5&nbsp;ans à l’adulte. Passionné d’histoire et de l’époque médiévale, le duo s’inspire de faits réels, de lieux et de rencontres qu’ils façonnent ensuite à leur image.



« Trouve un trou dans l’histoire et meuble-le à ta façon », nous dit Martial Grisé, alors qu’il a entendu cette phrase d’un historien. Le thème principal de Seyrawyn&nbsp;: un monde où les gentils dragons aident et guident les dragonniers à travers la vie tant imaginaire que réelle. Lorsqu’il est question de « gentils dragons », cela fait référence aux dix&nbsp;thèmes de l’estime de soi que l’on retrouve&nbsp;: dix œufs de dragons, dix&nbsp;émotions associées à une couleur.



De plus, étant eux-mêmes parents de quatre enfants, il est important pour les auteurs d’apporter un côté éducatif à leur travail. Qu’importe l’âge du lecteur, à la fin de chaque lecture, ils auront appris quelque chose. Par exemple, le 25e&nbsp;roman de la série des Dragonniers « 1837 le fantôme du patriote canadien-français » raconte aux jeunes de 9-12&nbsp;ans l’histoire des patriotes de façon plus vulgarisée pour faciliter leur compréhension.



Pour les tout-petits, c’est avec une grande fierté que Maryse Pepin et Martial Grisé ont publié un conte intitulé « Les dragons du bonheur » en 2023. Le but de ce petit livre est d’aider à construire l’estime de soi à l’aide de petites phrases positives et encourageantes et de faire comprendre les émotions à l’aide de dix&nbsp;petits dragons les accompagnant.



<h2>Une grande reconnaissance</h2>



Étant très proches de leurs lecteurs ainsi que des familles, les auteurs se plaisent à aider ceux-ci. Pour avoir un œuf de dragon, il faut en prendre bien soin et suivre le code des dragonniers&nbsp;: Respect, Connaissance et Défis.



Au fil des années, Maryse Pepin et Martial Grisé ont reçu de nombreux honneurs et témoignages en reconnaissance de leur œuvre et du travail qu’ils font jour après jour à travers les livres, les jeux de rôles/costumes, les conférences et le soutien aux familles.



Pour découvrirleur univers fantastique, visitez le <a href="http://www.seyrawyn.com">www.seyrawyn.com</a>.



Texte de Jade Lesieur, pigiste

Koriass performe devant les siens