logo journal leveil
icon journal
Inferno

Felicity Jones et Tom Hanks sont les têtes d’affiche de cette troisième adaptation d’un roman de Dan Brown au grand écran.

Inferno

Publié le 01/11/2016

De nombreux défauts et une finale prévisible
Ma note: 6,5/10

Troisième adaptation d’un roman de Dan Brown, faisant suite à Da Vinci Code et Anges et Démons, le réalisateur Ron Howard propose un film plus rythmé que les précédents volets, mais sans grande surprise. N’ayant pas lu le roman (malgré que j’ai dévoré les précédents tomes), je ne pourrai en faire la comparaison.

Blessé, amnésique et en proie à un mal de tête insupportable, le professeur Robert Langdon (Tom Hanks) se réveille dans un hôpital italien et doit collaborer avec le docteur Sienne Brooks (Felicity Jones) pour retrouver la mémoire et neutraliser la menace d’une pandémie, liée au célèbre Enfer de Dante, et orchestrée par un multimillionnaire (Ben Foster). Si ce virus est relâché, il fera périr la moitié des individus sur la planète. Le génie derrière ce plan démoniaque souhaite que les survivants puissent rebâtir sereinement l’humanité.

Une prémisse de base intéressante, mais pas développée

La prémisse de base est très intéressante et offre une réflexion sur le sort de la Terre: la surpopulation mondiale sera-t-elle responsable de la disparition de l’humanité? Par contre, elle n’est pas développée.

Pareillement pour les personnages. On en sait très peu sur chacun d’eux, incluant le personnage principal. Les alliés et les antagonistes sont mal définis et leurs véritables buts manquent de précisions. À propos de Robert Langdon, c’est vrai que certains détails du professeur sont révélés dans les deux premiers longs-métrages, mais, minimalement, j’aurais aimé un rappel plus tôt. La seule information mentionnée est son titre de professeur à Cambridge, spécialiste des symboles. Aucun attribut précis, aucun trait de caractère marquant. Tom Hanks fait de son mieux avec un personnage qui manque de viande autour de l’os.

Le récit s’attarde davantage à l’action qui débute dès les premiers instants. Plusieurs poursuites et découvertes d’indices sont expliquées trop hâtivement sans que le spectateur ait le temps de savourer les magnifiques régions que le professeur visite (Florence et Venise).

Inferno possède malheureusement de nombreux défauts, dont une finale prévisible qu’on voit venir prématurément. Ce qui m’a gardé captif jusqu’à la fin est le suspense et les situations stressantes que l’intrigue présente.

La semaine prochaine, il sera question du film Doctor Strange.

Enfin, découvrez le site [www.actualite-dvd.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.