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Crise à Deepwater Horizon

Le film Crise à Deepwater Horizon raconte la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire survenue en 2010.

Crise à Deepwater Horizon

Publié le 04/10/2016

Ma note: 8/10

Je me souviens du désastre écologique qui a eu lieu en 2010 lorsqu’une immense quantité de pétrole, de la compagnie BP, s’est déversée en mer, causant d’énormes dégâts. À ce jour, c’est la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire.

Le long métrage suit principalement Mike Williams lorsqu’il est de retour, après quelques jours de congé avec sa famille, sur la plateforme pétrolière Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique. Il connaît les risques de son métier, mais fait entièrement confiance au professionnalisme et à l’expérience de son supérieur Jimmy Harrell. Il se méfie par contre des responsables de la compagnie BP, qui favorisent leurs bénéfices à la sécurité de leurs employés.

Quand le représentant de l’entreprise décide de déplacer la plateforme contre l’avis des techniciens, il met en danger la sécurité de tous les travailleurs. Ce qui devait arriver arriva. Le lieu de travail explose et les ouvriers doivent faire preuve de courage et de détermination pour survivre.

Un récit divisé en deux temps

Ce nouveau récit réalisé par Peter Berg (Lone Survivor, Battleship et Hancock) est divisé en deux temps. La première heure présente les personnages et met l’accent sur les dirigeants qui pensent davantage à leur portefeuille qu’à la sécurité de leurs travailleurs. Un développement très intéressant qui dénonce le capitalisme, bien que certains moments soient un peu trop longs.

La seconde partie est axée sur la catastrophe et le courage des travailleurs. Chaque personnage ne joue pas au héros, mais fait de son mieux selon sa situation. On sent un réalisme dans chacune des scènes.

Mark Wahlberg dans le rôle principal, John Malkovich en méchant représentant de la compagnie et Kurt Russell en responsable de la sécurité offrent des performances convaincantes. Malgré tout, on sent qu’ils ne sont pas supérieurs aux autres personnages.

Les derniers instants du long métrage nous présentent ces rescapés vivant chacun à sa façon une telle tragédie. Des moments touchants et remplis d’émotions.

Personnellement, j’aurais aimé que cette dernière partie se prolonge plus longtemps, ce qui aurait pu être fait en retirant certains moments superflus de la première heure.

La semaine prochaine, il sera question du film La fille du train.

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